Les écrans ont de nombreux avantages que ce soit pour les parents, et pour les enfants. De manière générale, ils influencent nos loisirs, notre savoir, notre culture et nous renseignent sur l'actualité, la météo, le sport et même la musique. Les programmes, logiciels, sites, etc...
Les impacts positifs sur la vie sociale
contribue au développement de l'identité et des compétences sociales; facilite l'accès à l'éducation; accroît l'exposition à différentes cultures; favorise l'inclusion et facilite l'accès au soutien social chez les jeunes appartenant à des sous-groupes stigmatisés.
Un usage excessif des écrans peut entraîner une cascade d'effets négatifs, allant de la fatigue visuelle et du mal de tête jusqu'aux problèmes de concentration ou aux troubles du métabolisme. Dans certains cas extrêmes, on parle même d'addiction aux écrans.
Passer trop de temps devant un écran augmente également le risque de troubles cognitifs, notamment des problèmes de concentration et une perturbation du sommeil.
Une nouvelle étude présentée par l'agence Santé Publique France éclaire sur les troubles du langage causés aux enfants par l'exposition aux écrans. Un effet qui s'ajoute à bien d'autres : repli sur soi, manque de sommeil, trouble de l'alimentation...
Règle générale, la durée maximale recommandée est de deux heures par jour pour les activités de loisir. Cependant, cette notion de temps dépend du type de contenu (médias sociaux, jeux vidéo, clavardage, émissions, etc.), du contexte d'utilisation (moment de la journée, simultanéité des activités, etc.)
Ce serait le manque de cadre de la part des parents et le manque de dialogue familial qui favoriseraient en premier lieu la dépendance aux écrans. De même, l'absence d'activité physique et le manque d'amis pourraient être à l'origine d'une telle addiction.
Enfants de moins de 3 ans: aucun écran ou seulement quelques minutes. Enfants entre 3 et 5 ans: 30 minutes par jour au maximum. Enfants entre 6 et 9 ans: 1 heure par jour au maximum. À partir de 10 ans, les enfants peuvent rester plus longtemps devant les écrans.
Un usage des écrans en pleine nuit, même bref, est associé à une augmentation de risque de tous les troubles du sommeil. Dès 30 minutes d'utilisations des écrans en cours de nuit, les risques de privation de sommeil, d'insomnie, de restriction de sommeil, de sommeil non reposant sont multipliés par deux.
À long terme, les écrans peuvent tout de même être responsables du développement des yeux secs et d'une vision fluctuante, entraîner de la photophobie (une sensibilité excessive des yeux à la lumière), causer ou aggraver un problème de coordination des yeux ou contribuer à favoriser la progression de la myopie.
Les écrans deviennent centraux dans leur vie au détriment de tout le reste. Le premier risque lié à une pratique excessive des écrans est donc un risque de désocialisation qui contribue à augmenter les risques dépressifs, et peut compromettre une carrière ou des études.
Une amélioration du sommeil
Et les appels ou SMS pendant la nuit peuvent nous réveiller et provoquer des insomnies. Pour toutes ces raisons, de nombreux experts suggèrent d'éviter les écrans dans les heures précédant l'heure du coucher.
Le travail sur écran peut engendrer des effets sur la santé tels que des troubles musculosquelettiques, de la fatigue visuelle, du stress et d'autres effets liés aux postures sédentaires (troubles métaboliques, pathologies cardiovasculaires…).
Or on s'en doute bien, fixer un écran pendant de longues heures demande une attention particulièrement importante. Ainsi, on cligne moins des yeux, l'oeil se déshydrate, la cornée et la conjonctive sont malmenées. Par ailleurs, l'oeil s'accommode en continu. Conséquence : il se fatigue et la vision se trouble.
Avant 3 ans, les spécialistes le déconseillent
C'est pourquoi, pour bon nombre de spécialistes, la télé avant 3 ans est déconseillée. Les jeunes enfants grandissent aujourd'hui dans des familles où la télévision est souvent allumée, sans que les parents ne se rendent compte que cela perturbe leur développement.
Pour limiter ce risque, optez pour un réveil traditionnel, et sortez votre téléphone de votre chambre durant la nuit ! Passez votre écran en noir et blanc et vous serez moins tenté de le regarder ! Cette astuce simple proposée par Tristan Harris, un ancien employé de Google, peut s'avérer efficace.
Même des signaux lumineux extrêmement minimes ont un impact, via une suppression de la sécrétion de mélatonine. De surcroît, à l'heure où l'activité intellectuelle et émotionnelle devrait diminuer, les réseaux, internet ou autres mails génèrent une excitation cognitive tout à fait préjudiciable au sommeil.
Les écrans émettent une lumière bleue qui modifie le rythme circadien en supprimant la sécrétion de la mélatonine (l'hormone du sommeil). «En gros, pour que le sommeil arrive, la lumière doit partir. Le sommeil est induit par la mélatonine, et le cerveau la sécrète en réponse à la noirceur.
Entre 9 et 12 ans, l'enfant doit apprendre à s'autoréguler et à tenir lui-même le compte du temps passé devant les écrans, en n'excédant pas 1 heure par jour à 12 ans. Parlez toujours de ce qu'il regarde, discutez de ce qui l'intéresse sans jugement.
C'est aux parents de décider des limites qu'ils souhaitent fixer à leurs ados en matière de temps d'écran. Voici quelques valeurs indicatives: Entre 12 et 14 ans – maximum 1,5 heure par jour ou 10,5 heures par semaine. Entre 14 et 16 ans – maximum 2 heures par jour ou 14 heures par semaine.
Sur les téléphones Android il peut être nécessaire d'aller dans les paramètres du téléphone pour trouver l'application et l'afficher : aller dans Paramètres > Bien-être numérique et contrôle parental > Afficher l'icône dans la liste d'application ; et sur les téléphones Apple aller dans Réglages > Temps d'écran pour ...
Les conséquences de l'utilisation intensive des écrans numériques et l'exposition à la lumière bleue, engendrent de nombreux signes de fatigue visuelle chez les individus, allant jusqu'à des troubles musculo squelettiques. Cette nouvelle pathologie se nomme le Syndrome de déficience numérique (SDN).
C'est ce qu'on appelle la cyberaddiction.
On appelle « cyberdépendance » l'usage excessif de jeux vidéo ou d'Internet.
Sédentarité Un jeune devrait faire au moins soixante minutes d'activité physique par jour. Ainsi, un adolescent qui passe beaucoup d'heures devant les écrans est moins actif, ce qui peut causer des conséquences comme de l'obésité, des carences au niveau du tonus musculaire et des maladies cardiovasculaires.