Être syndiqué permet d'être informé de ses droits collectifs et individuels et de l'évolution de la législation. Cela garantit un accompagnement au quotidien et en cas de difficultés professionnelles. Faire partie d'un groupe peut en effet être un point fort, car cela permet d'être écouté et soutenu.
Le droit de créer ou d'adhérer librement à un syndicat
En France, le principe de la liberté syndicale est un droit. C'est à dire qu'un syndicat peut se constituer et s'organiser librement au sein de n'importe quelle entreprise, sans qu'il soit nécessaire de consulter l'employeur.
Les syndicats assurent la défense individuelle et collective des salariés au sein des entreprises mais aussi au niveau national. Ils permettent également de négocier et de signer des conventions collectives au niveau national ou des accords d'entreprises avec l'employeur.
Se syndiquer est une décision personnelle et l'employeur n'est pas censé connaître ni le nombre, ni le nom des salariés syndiqués. Par ailleurs, le simple fait d'être syndiqué ne peut pas être un motif pour entraver un salarié dans son travail ou freiner son évolution professionnelle.
Au niveau national et interprofessionnel, la CGT a obtenu 24,85 % des suffrages exprimés. La CGT reste néanmoins le syndicat de salariés leader dans les très petites entreprises (TPE) et dans le secteur public.
Heure d'information syndicale KESAKO
Comment faire la demande ? Il faut déposer au chef d'établissement une demande écrite, une semaine à l'avance, au nom d'un syndicat. La demande peut être faite par le représentant syndical de l'établissement (S1) ou en l'absence de représentant identifié, par un syndiqué.
Ils sont aussi là pour répondre aux questions du salarié, l'informer au quotidien, l'accompagner et l'assister en cas de conflit avec l'employeur. Les syndicats négocient des conventions collectives. Celles-ci garantissent des droits identiques aux salariés d'un même secteur d'activité.
Être syndiqué permet d'être informé de ses droits collectifs et individuels et de l'évolution de la législation. Cela garantit un accompagnement au quotidien et en cas de difficultés professionnelles. Faire partie d'un groupe peut en effet être un point fort, car cela permet d'être écouté et soutenu.
L'impression de ne pas être entendu par la direction, le manque d'information sur les fonctions et l'utilité des représentants, de même que le désintérêt pour le syndicalisme sont les autres causes avancées par les personnes interrogées pour expliquer un non-investissement syndical.
Pour procéder au licenciement d'un salarié protégé, l'employeur doit obtenir l'autorisation préalable de l'inspecteur du travail. En cas de faute grave, il pourra cependant prononcer la mise à pied immédiate du salarié dans l'attente de la décision de l'inspecteur.
Cette cotisation est égale à 1% du salaire net, primes comprises, ou 0,50% de la retraite ou pension et donne droit à une déduction d'impôts. Exemple : pour un salaire net de 1500€ la cotisation syndicale s'élève à 15€, pour un salaire net de 1700€ elle sera de 17€ etc….
Un syndicat, ça travaille pour votre intérêt
Le groupe agit pour obtenir de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail pour tous. Il se bat contre l'injustice, l'arbitraire, l'inégalité, le favoritisme. Il fait respecter l'ancienneté ainsi que la santé et sécurité au travail.
Les ressources des syndicats proviennent, outre des cotisations, de diverses subventions publiques et parapubliques.
D'après la conception « du monopole », les syndicats exercent une influence néfaste au sein des systèmes capitalistes avancés, augmentant les salaires de leurs adhérents au-dessus de ce qu'ils seraient autrement et renforçant ainsi le degré d'inefficience économique et d'inégalité.
La CGT reste toutefois première dans la fonction publique dans son ensemble (État, hospitalière, territoriale) avec 21,8% des suffrages, suivie par la CFDT (19%) et FO (18,1%). C'est historique: la CFDT devient le 1er syndicat en France, public et privé confondus !
Il doit reconstituer les sommes que les salariés auraient perçues s'ils avaient travaillé. Par conséquent, un délégué syndical ne perçoit aucune rémunération pour son activité syndicale, mais celle-ci ne doit pas mener à une perte de salaire.
Les personnes suivantes bénéficient d'une protection contre le licenciement : Salarié sans mandat syndical demandant l'organisation d'élections professionnelles si la demande est ensuite reprise par une organisation syndicale. Salarié mandaté par une organisation syndicale qui demande l'organisation d'élections.
Un syndicaliste au sein de l'entreprise peut être un simple salarié adhérent d'un syndicat. Mais il peut également disposer de mandats précis, lui permettant de porter la parole du syndicat au sein de l'entreprise. Il peut également être délégué du personnel dans les entreprises comprenant au moins 11 agents.
« L'impression de ne pas être entendu par la direction » et « la peur des représailles » expliquent, le plus souvent, l'absence d'engagement syndical. Avec seulement 8 % de salariés syndiqués selon l'OCDE et 11 % selon le ministère du Travail , la France se situe dans le peloton de queue des pays développés.
De plus, la représentation syndicale nécessite une certaine cotisation des travailleurs. Ils verront alors un petit pourcentage de leur salaire alloué au syndicat les représentant. Finalement, un travailleur syndiqué se doit de respecter les grèves annoncées par son syndicat, ce qui peut être un désagrément.
En effet, si se syndiquer est une démarche individuelle, c'est aussi le moyen que se donnent les enseignants pour ensemble défendre, transformer l'école, et faire réussir tous leurs élèves. Et de ce point de vue, la question de la formation des maîtres est déterminante.
La CFDT toujours 1er syndicat français.
Les syndicats défendent les intérêts de ceux qu'ils représentent. Dans cette optique, ils peuvent agir en justice pour obtenir de préjudices qu'ils ont subi mais aussi, des préjudices subi par les salariés qu'ils représentent.
Les cinq organisations représentatives sont la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC et la CFTC.