Le statut des baux commerciaux relève des articles L. 145-1 et suivants du code de commerce, il présente des avantages considérables pour le locataire, et notamment une relative stabilité se caractérisant par la règle du plafonnement du loyer et le droit au renouvellement de son bail, appelé "la propriété commerciale".
L'inconvénient principal du bail dérogatoire est qu'il ne garantit presque rien au locataire, si ce n'est qu'il peut disposer du local pendant la durée du bail. Il est impossible pour le preneur de se projeter à long terme en signant un contrat de bail précaire.
Il s'agit des charges suivantes : Dépenses courantes d'eau, de gaz et d'électricité Dépenses d'entretien et de réparations courantes telles que les peintures, papiers peints, moquettes, appareils de chauffage, compteurs, sanitaires, volets extérieurs.
Un bail commercial est obligatoirement conclu pour une durée déterminée d'au moins 9 ans, alors qu'un bail professionnel doit être conclu pour une durée de 6 ans minimum.
Qui paye la taxe foncière dans le cadre d'un bail commercial ou professionnel ? En principe, le paiement de la taxe foncière repose sur le propriétaire du bien loué.
Il relève du statut des baux commerciaux et a une durée minimale de 9 ans. En pratique, le bail commercial établi par écrit apporte une preuve de l'existence du contrat et permet de définir clairement les obligations de chacune des parties.
Les travaux qualifiés de grosses réparations sont à la charge du bailleur. Par contre, si les travaux nécessaires résultent, en tout ou partie, de l'inexécution par le locataire de son obligation d'entretien, ils peuvent être mis à la charge du locataire.
Tous les PROPRIÉTAIRES d'immeubles (bureaux, surfaces commerciales, établissements industriels) au 1er janvier de chaque année sont redevables de la taxe foncière. De son coté l'occupant s'acquitte de la CFE (Cotisation Foncière des entreprises) et se voit également refacturer la taxe foncière par le propriétaire.
En principe, un contrat de bail commercial est signé pour une durée de 9 ans minimum, mais jamais pour une durée illimitée. Néanmoins, le locataire dispose d'un droit automatique au renouvellement du contrat. Si le bailleur résilie le contrat avant son échéance, il doit payer une indemnité d'éviction à son locataire.
C'est un acte juridique à travers lequel le locataire cède son contrat de bail à un tiers repreneur, ce dernier poursuivant l'exécution du contrat à sa place. Le fonds de commerce désigne quant à lui l'ensemble des éléments corporels et incorporels nécessaires à l'exercice de l'activité de l'entrepreneur.
Généralement, le bail commercial sera rédigé par un avocat ou un notaire, il faut en effet éviter de le rédiger soi-même (à moins d'être un expert) ou de signer un bail rédigé par le bailleur lui-même.
Les baux de 10 ou 12 ans seront plus favorables au bailleur. Si le bail est conclu pour une durée ferme de 10 ou 12 ans, le bailleur obtiendra du preneur qu'il renonce à toute faculté de résiliation. En pratique, les parties peuvent décider de conclure des baux 3/6/9/10 ou 3/6/9/12.
En cours de bail, le loyer peut être révisé selon la révision triennale (légale) tous les 3 ans, selon une clause d'échelle mobile (généralement annuelle) ou selon une clause recette.
soit en tant que propriétaire, soit en tant que locataire. Cette taxe est également payée par les sociétés, les associations et les organismes privés qui occupent des locaux meublés non soumis à la cotisation foncière des entreprises (CFE).
En définitive, le calcul de la valeur locative des locaux commerciaux est réalisé avec la formule suivante : Valeur locative du local commercial = Surface pondérée du local x Tarif de la catégorie x Coefficient de localisation. Exemple : Une grande surface de 5000 m² dont le tarif catégoriel est de 318 € / m².
Il est interdit pour un propriétaire de reporter le paiement de la taxe foncière au locataire. C'est la loi du 6 juillet 1989 sur les baux d'habitation qui a fixé cette règle. En revanche, le propriétaire peut imputer au locataire d'autres taxes comme la taxe de prélèvement d'ordures ménagères.
Une obligation principale du bailleur du bail commercial est de garantir une jouissance paisible des lieux au locataire. Cela signifie qu'au moment de son entrée dans les lieux, le propriétaire doit remettre les clés du local au locataire et s'assurer que les grosses infrastructures sont en bon état de marche.
Le locataire du local commercial devra ainsi se référer aux clauses du bail : le contrat peut prévoir que le remplacement de la chaudière incombe en totalité au locataire ou au bailleur, ou alors que chacune des parties prendra en charge un pourcentage déterminé du prix lié au changement du matériel.
Plus précisément, un local doit être pourvu d'éclairages de sécurité, d'antivols, d'extincteurs (1 pour 200 à 300m2) et autres systèmes de sécurité si nécessaire. Il n'est pas obligatoire qu'un local commercial soit équipé d'un détecteur de fumée, sauf s'il est aussi utilisé en tant qu'habitation.
À l'arrivée de l'échéance contractuelle, le bail ne se renouvelle pas automatiquement, il faudra qu'il y ait délivrance obligatoire d'un acte, (le congé ou une demande de renouvellement) pour que le bail prenne fin, et que soit mis en œuvre le renouvellement du bail commercial.
Qui signe un bail commercial ? En principe, les personnes immatriculées au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers qui souhaitent exploiter dans les locaux loués un fonds de commerce ou un fonds industriel ou artisanal signent un bail commercial. Sa durée minimale est de neuf ans.
Quels documents fournir pour un bail professionnel ? Le bail professionnel concerne la location de bureaux. Le locataire doit fournir une pièce d'identité, les statuts de la société, un compte d'exploitation prévisionnel ou les trois derniers bilans si la société est déjà en activité, un RIB et un extrait Kbis.