Licenciement à l'amiable : les avantages pour l'employeur Le licenciement peut légalement se faire en dehors des situations expressément mentionnées dans le Code du travail ; La rupture conventionnelle permet de réduire les possibilités de contestation du licenciement après la convocation aux Prud'hommes.
Avantage n° 1 du licenciement économique pour le salarié : il permet de bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle ou d'un congé de reclassement.
Ce n'est ni un licenciement, ni une démission. L'employeur et le salarié conviennent d'un commun accord des conditions de la rupture du contrat de travail. La rupture conventionnelle ne peut pas être imposée par l'une ou l'autre des parties. Elle ne peut pas être conclue durant la période d'essai.
Calcul des indemnités de licenciement amiable
Depuis le 27 septembre 2017, le montant minimum de l'indemnité est égal à ¼ de mois de salaire brut par année d'ancienneté, plus 1/3 de mois de salaire brut par année d'ancienneté à compter de 11 années d'ancienneté dans l'entreprise.
En effet, à cause des interventions de l'administration et des consultations des représentants du personnel, cela peut prendre plusieurs mois. Seul le licenciement économique individuel peut être rapide.
À noter : Pour faute grave, la procédure générale de licenciement est agrémentée : D'une mise à pied à titre conservatoire. Elle suspend votre contrat de travail sans préavis. Durant cette mise à pied, vous ne percevez aucune rémunération et vous ne pouvez pas bénéficier de l'allocation chômage.
Quel que soit son motif (faut grave, lourde, inaptitude…), il est considéré comme une condition de chômage involontaire et ouvre donc droit aux allocations chômage, à condition de remplir toutes les autres conditions d'ouverture de droits.
Privilégiez un entretien privé, faîtes en lui la demande. Ne pas envoyer votre demande de rupture conventionnelle sans avoir, au préalable, évoqué vos intentions auprès de votre employeur. Fixer une réunion avec votre employeur pour lui expliquer au calme votre volonté de partir.
La conclusion d'un accord matérialisé par un écrit. Pour des raisons de preuve, la rupture amiable doit faire l'objet d'une convention écrite et signée par les parties, constatant leur accord de mettre fin au CDD, la date de fin du CDD et les conditions financières applicables à cette rupture.
L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement. L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
Le licenciement amiable est un accord passé entre le salarié et l'employeur pour rompre le contrat de travail du salarié. D'un point de vue juridique, il n'est pas considéré comme une démission ou un licenciement. En effet, licenciement amiable ou rupture conventionnelle sont une seule et même procédure.
Un salarié peut être licencié pour faute simple, faute grave ou faute lourde à la fin d'une procédure disciplinaire.
Le choix entre licenciement économique ou rupture conventionnelle dépend principalement de la situation du salarié. Cependant, la plupart du temps, le licenciement économique sera plus avantageux pour le salarié, pour les raisons suivantes : Il peut bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
En théorie, le licenciement et la rupture conventionnelle ont un coût à peu près équivalent, puisque le seuil de l'indemnité de rupture conventionnelle est le même que celui du licenciement. Néanmoins, dans les deux cas, il est possible de négocier une indemnité supra-légale.
Lorsque vous êtes tenu par un contrat à durée indéterminée, vous pouvez conserver tous vos droits si le motif de votre décision est la reconversion professionnelle. Cependant, vous avez besoin de prouver que vous avez été salarié pendant une période de 5 ans dans une ou plusieurs entreprises.
Si vous voulez obtenir la réduction ou la suppression de votre durée de préavis, la meilleure des choses est d'en parler avec votre employeur avant même de notifier la démission. Ainsi, vous le préviendrez de votre démission et vous lui expliquerez directement pourquoi vous voulez réduire ou supprimer votre préavis.
L'indemnité spécifique de rupture conventionnelle est exonérée à hauteur du montant prévu par la convention collective, soit 70 000 €. Ce montant est supérieur à 50 % de l'indemnité perçue (120 000 €/2 = 60 000 €) mais inférieur au double de la rémunération brute annuelle, égal à 80 000 € (40 000 € x 2).
Expliquez que vous pensez avoir fait le tour de votre poste, que vous n'envisagez pas d'évolution en interne et que si vous restez, vous n'apporterez rien à l'entreprise voire pire, votre manque de motivation pourrait pénaliser l'entreprise. Si c'est le cas, vous pouvez également dire que vous souffrez au travail.
Pour l'employeur, le principal inconvénient réside dans la possibilité dont dispose le salarié de contester la rupture après l'homologation, le plongeant ainsi dans une situation d'insécurité juridique (article L1237-14 du Code du travail).
"Il peut se faire accompagner à l'entretien de licenciement par un délégué du personnel, voire n'importe quel employé de l'entreprise, explique Albert Hamoui, avocat en droit social. S'il n'y a pas de délégué, il peut aussi contacter un conseiller du salarié extérieur à l'entreprise et bénévole.
Si vous démissionnez d'un nouvel emploi repris après avoir perdu votre précédent emploi, suite à un licenciement, une rupture conventionnelle ou une fin de CDD, sans avoir été inscrit à France Travail (ex Pôle emploi) entre les deux, vous pouvez bénéficier des allocations chômage.
Vous ne pouvez pas toucher le chômage si vous avez perdu votre travail volontairement (démission librement donnée), ou si vous avez été licencié pour faute lourde.