Perte de temps : il faut former le nouveau salarié, ce qui ralentit la cadence de travail. Perte d'argent : un salarié en CDD coûte cher : paiement des congés, paiement de la prime de précarité, etc. Perte de cohésion : il est difficile de créer un esprit d'équipe dans une entreprise qui possède un turn-over important.
Le principal avantage du CDD est qu'il prend fin à la date convenue, contrairement au CDI. Le contrat se termine sans que l'employeur n'ait une justification à donner ou une procédure à respecter.
D'une durée maximale de 18 mois, il peut être renouvelé une fois pour une durée déterminée qui, ajoutée à la durée du contrat initial, ne peut excéder 36 mois.
Le montant du Smic horaire brut actuel est de 11,07 €.
En dehors de la période d'essai, le CDD peut être rompu avant le terme prévu uniquement dans l'un des cas suivants : Accord entre l'employeur et le salarié Demande du salarié qui justifie d'une embauche en contrat à durée indéterminée (CDI).
Parce que les salariés en CDD touchent beaucoup moins de compléments de salaires (heures supplémentaires, primes et autres éléments comme l'épargne salariale). Et quand ils en touchent, ces compléments sont moins élevés.
En principe, le coût d'un CDI est plus faible en cas de fin de contrat. En effet, en cas de rupture de CDI, l'employeur n'est pas tenu de verser la prime de précarité exigée pour un CDD. La période d'essai du CDI se montre également avantageuse pour l'employeur.
Le CDI Intérimaire : un contrat avantageux
La principale caractéristique de ce contrat, c'est son statut paradoxal. Il a pour but de diminuer la précarité du travail temporaire. Le CDI Intérimaire promet un salaire minimum tous les mois. Le salarié peut également avoir le droit aux congés payés.
Les principales raisons du recours au CDD
Vient ensuite pour 65 % des employeurs le souhait d'évaluer les compétences d'un salarié avant une embauche plus durable. Réduire les risques d'un retournement de l'activité ou parce que l'on a l'habitude de recruter en CDD sont évoqués comme importants par 58 % des employeurs.
Une part variable plus avantageuse quand on est en CDI
D'après la Dares, 27,8% des salariés en CDD perçoivent des compléments de salaires (13e mois, avantages en nature, primes de fin d'année, de vacances et prime de précarité), alors que les salariés en CDI sont deux fois plus nombreux à en bénéficier.
L'avantage du CDI ? La stabilité ! Etre recruté en CDI, c'est la sécurité avant tout : celle qui vous assure un salaire minimum, des congés payés, la confiance des banques, un contrat sur le long terme…
L'inconvénient principal du CDI est qu'il n'offre pas de flexibilité à l'entreprise : tout licenciement doit être justifié et encadré. La procédure de licenciement peut s'avérer longue et coûteuse.
Ainsi, si votre salarié non-cadre perçoit un salaire brut de 2 000€, le montant des charges salariales s'élèvera approximativement à 460€ et son salaire net sera de 1 540€ (s'il est cadre, le montant des charges salariales sera d'environ 500€ et son salaire net de 1500€).
L'indemnité de fin de contrat
Le salarié a droit à une indemnité de fin de contrat (dite « prime de précarité ») lorsque le CDD arrive à son terme et qu'il ne se poursuit pas par un CDI . Elle est égale au minimum à 10 % de la rémunération brute totale versée durant le contrat.
Parler de fourchette de salaire
Lorsque vous abordez la question du salaire, parlez en termes de fourchette. Le bas de la fourchette sera votre minimum acceptable, et la borne haute le montant qui vous satisfera le plus. Demander une fourchette permet de donner un cadre à la négociation et de faciliter la discussion.
Exemple : pour un salarié embauché en CDD pendant 6 mois. Ce salarié a perçu une rémunération de 1.800 euros bruts par mois ainsi qu'une prime de Noël de 200 euros. Le calcul de la prime de précarité est le suivant : 1.800 x 6 + 200 = 11.000 euros.
Pour avoir droit au chômage, la durée du CDD effectué doit être au minimum de 65 jours travaillés depuis la démission [2] (soit un CDD d'environ 4 mois pour être certain de totaliser 65 jours travaillés) ; - Vous devez totaliser une durée d'affiliation d'au moins 130 jours sur les 24 derniers mois.
Vous ne pouvez pas quitter votre emploi du jour au lendemain. Cela mettrait votre employeur dans une situation difficile, puisqu'il n'aurait pas le temps de vous trouver un remplaçant. Ainsi, vous devez respecter un délai de préavis.
Vous pouvez rompre votre CDD de manière anticipée à tout moment, en justifiant votre demande à votre employeur actuel, en indiquant par exemple par écrit la rupture du contrat et en fournissant le justificatif de l'embauche prévue (promesse d'embauche ou contrat de travail, par exemple).
Accroissement temporaire d'activité
Si l'entreprise a procédé à un licenciement économique au cours des six mois précédents, la durée du CDD est limitée à trois mois.
Le Smic brut est revalorisé tous les ans au 1er janvier selon des critères précis (retrouvez plus d'infos dans cette partie). À compter du 1er août 2022, le montant mensuel du Smic brut est de 1.678,95 euros sur la base de 35 heures hebdomadaires avec un Smic brut horaire de 11,07 euros.
Il ressort donc de cet article que la durée maximale d'un CDD à échéance précise est en principe de 18 mois, renouvellement compris. Ce délai est celui qui s'applique lorsque le CDD se conclut : pour remplacer un salarié absent ou dont le contrat est suspendu (en congé maternité, maladie, formation par exemple)