En effet, dans des conditions naturelles, le cheval passe de 15 à 19 heures par jour à manger. Il est donc nécessaire d'apporter une ration journalière d'une quantité minimale de 5 kg de fourrage sec (ou équivalent) pour un cheval de 500 kg. La quantité minimale conseillée est 1 à 1,5 % de MS du poids vif du cheval.
Un apport en minéraux (macro-éléments : calcium, phosphore, magnésium, sodium…et oligo-éléments : fer, cuivre, zinc, manganèse, iode, sélénium…) et vitamines ( A, B1, B2, PP, B5, B6, acide folique, B12, biotine, D, E, K) demeure indispensable .
Les choix judicieux sont : la luzerne, l'avoine verte, la paille d'orge, l'herbe et les granulés de minéraux avec du calcium et du phosphore dans le foin. Ce type d'alimentation libère l'énergie progressivement tout en donnant à votre cheval la résistance nécessaire.
Le fourrage est la base de la ration du cheval. C'est important d'avoir conscience que cet aliment participe fortement au système digestif de l'animal. On y trouve le foin, l'ensilage d'herbe, la luzerne, l'herbe mais aussi éventuellement la paille.
L'ensilage de maïs.
Selon les recommandations d'affouragement courantes, la quantité minimale de foin par cheval et par jour est de 1,5 kg de matière sèche pour 100 kg de masse corporelle. Cela correspond donc à 1,7 kg de foin.
Le cheval est un herbivore
A l'état sauvage, son régime alimentaire de base est composé d'herbe, de plantes fourragères et de légumineuses. Et surtout, il ne consomme pas de céréales dans la nature.
Rôle du fer
Les fers évitent l'usure prématurée des sabots. En effet, les équidés utilisés par l'homme comme animal de trait ou de selle peuvent subir, si l'effort demandé est plus important que dans les conditions naturelles (plus de 30 km/jour ), une usure prématurée du sabot.
Les fruits et légumes
L'artichaut, la betterave, les carottes, les pommes ou les poires sont des aliments habituellement offerts aux chevaux pour les récompenser. Ils ont l'avantage d'être source de sucre, de fibres, de vitamines et d'eau.
Le cheval de course doit être nourri avec du foin à volonté, avec un minimum de 7 à 8 kg de foin par jour. Ce niveau de consommation de foin répondra aux besoins d'entretien en énergie du cheval de course et aidera à protéger contre les ulcères gastriques et les coliques.
Les besoins physiologiques, ce sont les besoins primaires, ceux qui sont liés à la survie. Le fait de manger, boire, dormir, respirer, éliminer, d'éviter les douleurs et pouvoir se mouvoir. Le fait de ne pas combler ces besoins met en péril la vie du chien, c'est pourquoi ils sont considérés comme des besoins vitaux.
Le bas du dos pousse vers l'avant, comme si vous vouliez pousser le nombril vers les oreilles du cheval, et agissez avec les jambes si le cheval ne répond pas, en répétant jusqu'au moment où le cheval part au pas uniquement par l'action du dos.
La luzerne doit être donnée en fonction des besoins nutritionnels individuels de votre cheval. La meilleure option pour la plupart des chevaux est de la donner sous forme de foin mixte. La luzerne est très appétente, ce qui peut mener les chevaux à s'en gaver.
Il est donc primordial de nourrir son cheval en fractionnant les repas, entre 3 et 5 par jour idéalement, et ce, à des heures régulières. En nourrissant votre cheval en une fois avec de grosses quantités, vous prenez le risque de lui créer des coliques, du fait d'un apport massif dans le tube digestif.
Pour quoi donne-t-on traditionnellement du son de blé aux chevaux ? On donne du son de blé pour « rafraîchir » de système digestif … Il est faible en énergie et riche en fibre. On indique même qu'il faut éviter d'en donner de trop et trop longtemps car cela peut provoquer des diarrhées.
Le maïs a tendance a engraisser sans donner de masse musculaire... donc aucun intérêt pour le cheval! De plus ça enveloppe les organes internes comme le coeur,les reins et le foin de graisse,c'est pour cette raison qu'on en donne aux volailles.
Les fourrages
Bien qu'il puisse aussi manger de la paille, le foin est le fourrage le plus consommé par le cheval. Avec l'herbe pâturée, le fourrage est l'un des aliments de base qui constituent le régime alimentaire du cheval.
C'est un aliment « rafraîchissant » intéressant pour les chevaux ayant un régime « sec » type foin + aliment. Les carottes contiennent des carotènes, précurseurs de la vitamine A et donc intéressants sur les chevaux qui n'ont pas d'herbe même si l'efficacité de la conversion carotène – vitamine A est discutée.
Faire du foin consiste à laisser sécher de l'herbe fauchée à l'air libre et au soleil pour faire passer son taux d'humidité de 75% à moins de 20% le plus rapidement possible avant de la botteler, en vue d'une conservation par voie sèche.
Par rapport à la production conventionnelle de fourrage, le fourrage hydroponique nécessite moins d'eau. Seulement 3 à 4 litres d'eau sont nécessaires pour cultiver un kilogramme de fourrage hydroponique contre 70 à 100 litres d'eau nécessaires pour le fourrage traditionnel.
Il s'agit d'un procédé simple qui consiste à tremper des semences d'orge dans de l'eau jusqu'à ce qu'elles germent avant de les placer dans une serre, où l'on continue de leur fournir des nutriments et de l'eau pour les faire pousser.