Le désir est un souhait irrationnel, obsédant et impossible à satisfaire, qui porte sur la possession de quelque chose. On dit en souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif.
Le désir semble contradictoire. D'une part il traduit la puissance d'exister d'un être qui enchante par son dynamisme sa vie et le réel et produit grâce à lui une réalité aux couleurs de ses rêves ; d'autre part il confronte l'homme à l'impuissance et au désespoir du désir insatisfait.
Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation.
1. Action de désirer, d'aspirer à avoir, à obtenir, à faire quelque chose ; envie, souhait : Avoir le désir de voyager. 2. Objet du désir ; vœu : Prendre ses désirs pour des réalités.
Le désir est donc issu des premiers ressentis de plaisir et du souhait de revivre le plaisir. Pour Freud on ne peut désirer que ce que l'on a déjà connu. Les pulsions provoquent une tension qui tend à être déchargée à travers un ressenti de plaisir.
Le mot désir dérive du latin desiderare qui signifie "être face à l'absence d'étoile", et par la suite, constater avec regret l'absence de quelque chose, ou de quelqu'un. Renouant avec cette étymologie, toute la philosophie du XXe siècle associe le désir au manque.
Cette activation se manifeste par l'excitation sexuelle, qui prend des formes différentes chez l'homme et la femme. L'érection est l'emblème du désir masculin, tandis que la forme féminine est plus discrète via la lubrification. Les plus émotifs rougiront ou auront les jambes coupées.
Éprouver à l'égard de quelqu'un un désir sexuel ; convoiter : Il désire cette femme plus qu'il ne l'aime.
La notion de « désir » peut aussi bien représenter l'expression de la vie (une force continue, la « pulsion de vie » selon Freud) que se ressentir en tant qu'émotion à part entière. Dans ce second cas, le désir prend 3 formes principales.
Le désir et son contentement engendrent une tension chez l'individu qui le ressent et qui cherche à résoudre celle-ci pour combler le manque induit. La satisfaction du désir ou l'obtention de l'objet désiré mène - à différentes échelles de durées (courte, moyenne, longue) - à la jouissance, la joie, ou au bonheur.
Le désir est une marque spécifique de l'espèce humaine. L'Homme désire, alors que l'animal n'a que des besoins. Par ses désirs, l'Homme peut s'élever au-delà de l'aspect vital du besoin. Le désir est ambivalent car il est fait de souffrance et de manque, mais aussi de vitalité et de joie.
« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
C'est que le désir est une force vitale sans objet déterminé - la libido peut se poser n'importe où ; au contraire, l'amour a toujours un objet unique, irremplaçable, qui imprime sa trace dans nos êtres, et en ce sens, en effet, Freud bute sur le lien entre le désir et l'amour; il reconnait une force anonyme puissante ...
Les désirs naturels et nécessaires sont indispensables à la vie bienheureuse, que ceux-ci apportent l'ataraxie, l'absence de troubles physiques, ou simplement la vie, comme on vient de le voir. Désirer boire et manger lorsque l'on a faim et soif est un désir naturel et nécessaire, par exemple.
L'amour s'apparente au désir et au besoin d'attachement, mais il est modifié par des facteurs biologiques, socioculturels et psychologiques qui déterminent son développement." – Shannon Chavez, psychologue et sexologue. "Lorsque vous désirez quelqu'un, vous voulez absolument satisfaire ce désir.
Vous pouvez aimer et désirer l'autre, mais quand il n'y a que du désir ce n'est pas un signe d'amour. Le désir est lié à la possession ou à la volonté de dominer quelqu'un.
Le désir peut naître uniquement parce que quelqu'un pense pouvoir combler, par un objet spécifique, la « faille » qui l'habite. C'est d'ailleurs cette faille ontologique qui nous caractérise tous en tant que « sujets » et qui nous pousse à désirer.
Chez la femme, la libido est fortement influencée par les sécrétions hormonales produites notamment par les ovaires et l'excitation qui va entrainer le désir est provoquée par des hormones que l'on appelle androgènes, qui sont des hormones masculines mais sécrétées à toutes petites doses chez la femme.
Physiologiquement, la femme est cyclique et donc soumise à une montée d'œstrogène et de testostérone au début de son cycle. Ces 2 hormones entraînent une montée progressive de la libido qui la rend plus sexy, plus sociable et lui permet d'atteindre l'orgasme plus rapidement.
La tension se propage dans tout l'organisme, se rigidifie et devient notre talon d'Achille. S'il devient trop fort, le désir conduit à l'obsession et à la perte de contrôle. On finit par tenter de trouver un équilibre entre la pression que nous met la voix du désir et celle de notre sens moral.
Le stress. Déséquilibre hormonal. Mauvaise communication. Peu de temps pour séduire l'autre.
Le désir a un caractère signifiant : Il semble aller au-delà de l'objet du désir, qui n'est qu'un support : Pour Freud, l'homme a un désir d'un temps originel de plénitude. Pour Platon, l'homme a un désir d'immortalité. Pour Hegel, l'homme a un désir de reconnaissance.
Il est en effet assez clair que le désir, pour Freud, est lié à la pulsion et à la sexualité humaine en tant qu'elle est culturellement (dialectiquement) condamnée à l'errance dans la recherche de son objet de satisfaction.