On distingue les facteurs exogènes (comme les causes technique ou économiques, les causes démographiques, l'apparition de valeurs nouvelles) et les facteurs endogènes (rôle des conflits sociaux, approfondissement d'une valeur existante comme la tendance à l'égalité) dans l'explication du changement social.
La natalité, la fécondité, les migrations qui concernent la composition démographique des groupes sont aussi facteurs de changement comme l'indiquent les explications de la mobilité sociale par la prolificité différentielle des classes.
Pour le sociologue Guy Rocher, le changement social correspond à « toute transformation observable dans le temps qui affecte d'une manière qui ne soit pas que provisoire ou éphémère, la structure ou le fonctionnement de l'organisation sociale d'une collectivité donnée et modifie le cours de l'histoire ».
Le conflit comme moteur du changement social
Les conflits sociaux sont générateurs de changement social car ils permettent avant tout de révéler les tensions sociales dans la société ou entre certains groupes.
Tout problème social naît ainsi, du succès de l'association d'un jugement moral à des faits sociaux. Telle désignation implique également de croire que la question traitée ne relève pas de l'ordre de l'accidentel ou de l'incontrôlable.
La famille fragilisée ? Les mutations importantes de la famille (divorces, concubinage, célibat, familles monoparentales...) affaiblissent le lien social. Les ruptures familiales semblent fragiliser l'individu et participer au processus d'exclusion.
Les exemples de changement social peuvent être très simples – encourager davantage de gens à voter, à recycler ou à faire des dons caritatifs – ou très complexes – réduire la violence conjugale ou diminuer les taux de décrochage scolaire, ou encore promouvoir l'entrepreneuriat et l'inclusion sociale des pauvres.
Les agents de ce changement sont les personnes, les groupes, les associations qui introduisent le changement, qui l'appuient, le favorisent ou s'y opposent. Les agents sont donc les acteurs et les groupes dont l'action sociale prend, à certains égards, le caractère d'une action historique.
Parmi les "nouveaux mouvements sociaux", trois ont particulièrment frappé l'opinion : le mouvement altermondialiste (Attac, ...), le mouvement des sans papiers et le mouvement des chômeurs. Mais ces mouvements sont de plus faible ampleur qu'autrefois, et restent finalement assez éphémères ou sporadiques.
On appelle facteur de changement tout élément naturel ou d'origine humaine qui induit directement ou indirectement un changement dans un écosystème. Un facteur direct de changement comme la transformation des habitats influence les processus liés aux écosystèmes de manière non équivoque.
Le changement social et comportemental (CSC) est un processus qui intègre les individus, les communautés ou les sociétés et leur permet d'adopter et de pérenniser des comportements positifs. Le groupe cible est formé de personnes visées par une intervention (p. ex. les femmes en âge de procréer).
La notion de mutation sociale tente de se préciser par réduction de son extension, sans que soient cependant éliminés les emplois abusifs. Elle désigne alors les changements qui assurent le passage d'une structure sociale à une autre, d'un système de structures à un autre.
Hiérarchies sociales moins rigides, « moyennisation » de la société, réduction des inégalités. Transformation des liens sociaux et renouvellement des solidarités (au sein de la famille, du métier, grâce à l'Etat, etc).
Le changement du point de vue de l'individu
Le changement va donc déclencher ou réactiver chez de nombreuses personnes des émotions telle que la peur, la colère ou la tristesse, et donc bien sûr de résistances qui ne sont pas forcément en lien avec la réalité.
Les facteurs sociaux font référence à la manière dont les relations, la démographie et les structures sociales, comme la culture et l'environnement, peuvent avoir une incidence sur les préjudices liés au jeu.
Les conflits, moteurs du changement social. Karl Marx est le premier à avoir considéré les conflits sociaux comme des facteurs du changement social. Pour lui, les conflits sont au cœur de l'histoire de l'Humanité, et l'Histoire est une histoire de la lutte des classes.
Les liens sociaux sont aussi affectés par les mutations de la société. Le rôle de la famille dans l'intégration sociale des individus est remis en question. Les personnes âgées sont particulièrement sensibles à l'isolement. Ces changements s'accompagnent d'une montée de l'individualisme.
En sociologie, un acteur social est un individu, un groupe, une association ou une organisation qui intervient dans un espace social quelconque (économique, culturel, politique, etc.). Il agit de manière consciente, intentionnelle, rationnelle, pour défendre certains intérêts ou atteindre un objectif déterminé.
Ainsi, pour beaucoup d'habitants urbains, il devient important de recréer des moments de partage et de se retrouver dans des espaces propices aux échanges afin de retrouver ce lien social perdu. On parle notamment d'espaces de nature, d'espaces sportifs et ou encore d'espaces récréatifs.
Le lien est également fragilisé par la montée du chômage et de l'emploi précaire. Celui est affaibli par la ségrégation spatiale et la mise à l'écart de certains habitants.
L'affaiblissement du contrôle social peut provoquer une perte du lien social, l'individualisme peut alors conduire à l'anomie lorsque l'individu n'a plus de règles contraignantes ou lorsque les règles sont contradictoires, ce qui l'empêche d'orienter sa conduite.
Diminution des mariages, montée des divorces, augmentation des séparations, baisse du nombre d'enfants par famille, augmentation du nombre de personnes seules, éloignement des membres de la famille sont des indicateurs possibles de ruptures familiales qui conduisent, pour le moins, à la déstabiliser.