La bientraitance est une culture inspirant les ac- tions individuelles et les relations collectives au sein d'un établissement ou d'un service. Elle vise à promouvoir le bien-être de l'usager en gardant présent à l'esprit le ris- que de maltraitance.
La bientraitance est une démarche collective pour identifier l'accompagnement le meilleur possible pour l'usager, dans le respect de ses choix et dans l'adaptation la plus juste à ses besoins.
La bienveillance a été précédemment définie ; c'est une effluence spontanée vers le bien de l'autre. La bienfaisance serait quant à elle une bonté affichée, et la bientraitance serait une bonté sous contrôle.
C'est avec l'opération pouponnière déclenchée par Simone Veil en 1980 qu'émerge le concept de bientraitance.
La bientraitance a pour finalité le bien-être de la personne vulnérable, dans le respect de son histoire, sa dignité et sa singularité. La bientraitance n'est pas seulement le contraire de la maltraitance des personnes âgées et vulnérables, mais une manière d'être, d'agir et de dire.
identifier dans sa pratique quotidienne les situations et les facteurs ayant une influence sur la bientraitance. adopter des attitudes personnelles favorisant des pratiques bientraitantes. apprendre à s'évaluer pour développer des pratiques bientraitantes. mettre en place des actions d'amélioration appropriées.
L'image la plus parlante serait celle du soignant qui bien sûr souhaite que le patient aille mieux, mais alors comment envisager qu'il ne veuille plus vivre ou qu'il décède malgré les soins. C'est une situation qui se vit au quotidien suivant les services.
La charte de bientraitance constitue un support pour un établissement qui s'engage dans un projet institutionnel sur la bientraitance. Elle traduit les valeurs profession- nelles fortes autour de la bientraitance auxquelles sont attachés les professionnels.
Il s'agit donc de toute forme de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques et mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle.
Chaque profession est concernée, pas seulement le médecin ou l'infirmière, mais aussi le directeur d'établissement ou de service, l'aide à domicile, l'auxiliaire de vie, l'aide-soignant, le cuisinier, tous les métiers de l'aide et du soin, et pas seulement eux !
Les recommandations de bonnes pratiques professionnelles sont des repères, des orien- tations, des pistes pour l'action destinées à permettre aux professionnels de faire évo- luer leurs pratiques et ainsi améliorer la qualité des prestations rendues aux usagers et mettre en œuvre la démarche d'évaluation interne.
La formation permet une réflexion des participants sur les fondamentaux qui entourent la notion de bientraitance, l'acquisition des connaissances, des référentiels permettant de se positionner dans le déploiement de la bientraitance.
La bientraitance de l'usager passe par sa participation et celle de son entourage aux soins et à son implication dans la vie de l'institution. La participation des proches aux soins et à l'accompagnement du patient ou du résident se fait dans le respect de ses choix et de son éventuel refus.
La fragilité psychologique ou la surcharge morale et affective (le 'burn-out') sont des éléments favorisant la maltraitance des personnes âgées lorsque le seuil de tolérance de l'aidant est dépassé.
La Bientraitance est une manière d'être d'agir et de dire soucieuse de l'autre, réactive à ses besoins et à ses demandes, respectueuse de ses choix et de ses refus.
L'Humanitude vise à redonner au geste du professionnel la douceur nécessaire aux personnes âgées malades ou atteintes d'Alzheimer, chez lesquelles seule la mémoire émotive est préservée. La prise de contact avec le résident doit être douce et solliciter son autorisation corporelle.
Elle vise à promouvoir le bien-être et le respect de la personne, de sa dignité, en gardant présent à l'esprit le risque de maltraitance.
Le thème de la bientraitance figure au premier plan du programme de l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) pour l'année 2008.
Psychiques ou morales :Elles se traduisent par des injures, un langage irrespectueux, des menaces, des privations de visites, des humiliations, un comportement d'infantilisation, du harcèlement… Financières : Il peut s'agir de vols, escroqueries, exigence de pourboires, procurations abusives, héritages forcés…
C'est le respect de l'enfant mis en acte. Respect physique, psychique et affectif en prenant en compte les rythmes, les habitudes et les repères apportés par la présence régulière des personnes qui entourent l'enfant. C'est écouter, valoriser, observer, estimer, entendre, comprendre, attendre, accompagner, parler.