L'arsenic et ses composés inorganiques sont classés cancérogènes avérés pour l'homme par le CIRC (Groupe 1) depuis 1980. L'exposition à l'arsenic par inhalation ou ingestion d'eau contaminée est à l'origine de cancers du poumon, de la peau et de la vessie.
À la suite d'une exposition prolongée, l'arsenic se concentre dans les tissus riches en kératine tel la peau et les phanères (ongles, cheveux, poils) où il peut persister longtemps. Sur le plan cellulaire, l'arsenic perturbe la synthèse de très nombreuses enzymes et interfère avec plusieurs mécanismes biochimiques.
Selon le groupe scientifique, les aliments qui contribuent le plus à l' exposition alimentaire globale à l'arsenic inorganique sont les grains de céréale et les produits à base de céréales, les aliments à usage diététique spécifique (comme les algues), l'eau en bouteille, le café et la bière, le riz et les produits à ...
La façon la plus simple et la plus efficace d'éliminer l'arsenic est d'ajouter du chlorure de fer (FeCl3) dans l'eau. Le fer (III) précipite avec l'arséniate sous la forme du complexe FeAsO4. Ce composé forme des particules de diamètre d'environ 50 à 60 µm, qui peuvent facilement être filtrées.
Des médicaments de synthèse sont maintenant disponibles pour traiter l'empoisonnement par l'arsenic. Le dimercaprol, le DMSA et le DMPS sont des chélateurs qui séquestrent l'arsenic à l'extérieur des protéines du sang et sont utilisés dans le traitement de l'intoxication aiguë par l'arsenic.
Certaines personnes s'empressent de consommer notamment du lait ou du miel en guise d'antidote «antipoison». Mais, selon Georgette Biebie Songo, experte en toxicologie, le lait et le miel n'ont pas les vertus de lutter contre le poison.
Les pommes peuvent aussi contenir un taux élevé d'arsenic, car un pesticide qui en contenait a été utilisé dans les vergers jusqu'à plus récemment. Les résidus sont absorbés par les racines des pommiers et transférés aux fruits.
Aujourd'hui, on a beaucoup recours à la chlorelle pour détoxifier le corps des métaux lourds. C'est une algue verte, similaire à la spiruline, mais qui contient plus de chlorophylle. Ceci lui confère une efficacité plus prononcée contre les métaux lourds.
Selon les origines et le type de culture, le riz peut contenir des doses élevées d'arsenic. Un risque pour la santé, en particulier pour les petits enfants que l'on peut réduire. Le riz, aliment universel et ô combien indispensable, contient des doses parfois élevées d'arsenic.
Le fait d'être exposé à l'arsenic inorganique pendant sa vie peut accroître le risque de certains cancers, notamment de la vessie, du foie, des reins, des poumons et de la peau.
Il est donc recommandé de cuire le riz dans de l'eau bouillante, dans un rapport eau / riz de 6:1. L'eau de cuisson une fois passée à l'évier, il a été montré que cette technique pouvait diminuer jusqu'à 60% des niveaux d'arsenic dans le riz. Rincer son riz avant la cuisson peut aussi réduire l'exposition au composé.
Les toxines présentes dans le poison peuvent avoir différents effets sur l'organisme et les cellules, comme le blocage de l'ADN, celui de certaines enzymes ou de canaux membranaires présents sur les cellules.
Symptômes précoces : anxiété, céphalée, vertiges, confusion, palpitations, hyperventilation. Ces signes peuvent évoluer rapidement vers l'agitation, le coma, l'hypotension, la bradycardie, les convulsions, l'arrêt respiratoire et le décès en quelques minutes s'il s'agit d'une intoxication sévère.
Sources d'exposition
L'arsenic est un élément naturel de la croûte terrestre et il est largement présent dans l'environnement, que ce soit dans l'air, dans l'eau ou dans la terre. Il est très toxique sous forme inorganique.
Au niveau international, les métaux les plus toxiques sont réglementés : mercure (Hg), plomb (Pb) et cadmium (Cd).
Se détoxifier et nettoyer le corps
Une fois ces métaux lourds chélatés, l'organisme pourra donc les éliminer par le processus de détoxification notamment grâce à des plantes comme le chardon-Marie et le bouleau qui soutiennent les fonctions hépatobiliaires et rénales.
Les antidotes sont des médicaments qui garantissent qu'en cas d'empoisonnement, le poison en cause disparaît plus rapidement de l'organisme ou que l'effet (indésirable) du poison diminue. Lorsque des antidotes sont administrés à une victime, ils ont presque toujours un effet bénéfique.
Le riz blanc basmati de Californie, d'Inde ou du Pakistan ainsi que le riz à sushi des États-Unis contient en moyenne la moitié moins d'arsenic que les autres types de riz.
L'arsenic est un élément chimique sans goût et sans odeur, naturellement présent dans les sols.
Deux traitements permettent l'élimination ou au moins la diminution de l'arsenic dans l'eau : soit la précipitation, par coagulation et décantation par des sels de fer ou d'aluminium, après oxygénation de l'eau (pour s'assurer que l'arsenic est sous forme oxydée), soit l'adsorption sur des colonnes d'alumine, d'oxyde ...
Le lait ne présente pourtant aucune propriété permettant de l'utiliser comme antidote. Le lait peut même parfois avoir l'effet inverse et donner envie de vomir. Les vomissements peuvent dans certain cas aggraver la situation, en cas d'ingestion d'un dérivé de pétrole par exemple ou chez une personne somnolente.
Le charbon, un anti-poison ultra puissant.
Les symptômes de l'intoxication alimentaire sont essentiellement les vomissements et la diarrhée. On peut aussi souffrir de crampes abdominales. Et parfois, on a de la fièvre avec des frissons, une forte fatigue et une perte de poids associée.