Ils sont 41% à avouer jeter leurs déchets sur les trottoirs ou dans la rue. Il s'agit en majorité de mégots de cigarettes (35%), mais aussi de déchets organiques (33%), de papiers, mouchoirs ou emballages (16%), de bouteilles et canettes (11%).
n°1 : les mégots de cigarettes
C'est le déchet de plage par excellence… Il est pourtant très nocif pour l'environnement. Un mégot pollue 500 litres d'eau. C'est colossal, mais pas étonnant lorsqu'on sait que les cigarettes contiennent plus de 165 produits chimiques…
L'on compte parmi ces ordures des déchets plastiques dont des bouteilles en plastique, des sacs, des emballages, des gobelets plastiques, des barquettes… Et ce sont les bouteilles qui polluent le plus.
Mais quel est l'emballage le plus polluant ? Le plastique est souvent considéré comme l'un des matériaux d'emballage les plus polluants en raison de sa non-biodégradabilité et de son impact sur l'environnement.
La production de déchets dangereux
Les déchets dangereux représentent 3,5 % des déchets produits en France en 2018. Quatre secteurs regroupent plus de 75 % des déchets dangereux produits : collecte et traitement des déchets, eau et dépollution, suivi par la construction, l'industrie chimique et le tertiaire.
Concrètement, les grands types de déchets dangereux sont les suivants : Boues de stations d'épuration industrielles. Bois et sous-produits du bois traités ou souillés. Chiffons et absorbants souillés.
Le textile le plus polluant est le polyester. Issu de la pétrochimie, le polyester est non seulement énergivore à produire, mais il est également une source majeure d'émissions de CO2 et de pollution par les microplastiques.
Chanvre. Considérée comme l'une des matières les plus écologiques qui existent, le chanvre est de plus en plus présent dans le monde du textile. Sa culture et sa transformation ont très peu d'impact sur la planète, le chanvre ne nécessite pas d'irrigation ni d'engrais. Il participe même à la régénération des sols.
Ancien navigateur, il a pu constater au cours de ses nombreuses traversées les conséquences de la pollution plastique sur les océans. Il indique au Monde que le polystyrène est un matériau "toxique" qui constitue "plus du tiers des plastiques retrouvés dans l'environnement".
Si on compare le bilan carbone entre une bouteille de verre et une bouteille en plastique, le verre est mis K.O : pour une seule bouteille en verre, son bilan carbone monte à 345 grammes de CO2, contre 129 grammes pour le plastique (Source site express).
Les déchets les plus retrouvés dans le milieu naturel sont les mégots de cigarette, dont les filtres contiennent des fibres de plastiques, les bouteilles en plastiques, les bouchons de bouteilles, les sacs plastiques et les pailles. Les fleuves transportent cette matière plastique vers les fonds marins.
Les pratiques agricoles sont loin d'être la seule source de pollution des terres et des sols. Les déchets mal gérés, aussi bien municipaux qu'industriels, sont responsables de plus d'un tiers des contaminations locales, suivis par les activités industrielles.
Les légumes (31%) sont les produits les plus gaspillés, devant les liquides (24%) et les fruits (19%), selon l'Ademe.
80% de la pollution est du plastique.
Les principaux déchets sont les suivants (en moyenne, tous environnements confondus) : sacs plastiques (14%), bouteilles en plastiques (12%), emballages alimentaires (9%), sachets d'emballages – wrappers (9%).
Gaspillage est l'action de mettre quelque chose en mauvais état, gâter quelque chose par manque d'ordre, de dépenser de l'argent sans discernement. Exemple : Toute cette nourriture non consommée est un véritable gaspillage : combien de bouches aurions-nous pu nourrir avec ça !
Le coton bio
La culture biologique du coton est beaucoup moins énergivore que le coton conventionnel - elle nécessite moitié moins d'eau - et, surtout, elle est exempt de produits chimiques. Ni engrais chimique, ni pesticide, ni semences génétiquement modifiées ne sont autorisées.
Les matières à éviter au maximum : les textiles synthétiques non-recyclés (polyester, nylon, microfibre). Mais aussi la viscose : les processus de production de la cellulose de bambou sont peu transparents, souvent bourrés de produits chimiques Le Lyocell est son alternative éthique et écologique.
Le chanvre
En plus d'être peu polluant, ce tissu est absorbant, ce qui est favorable pour filtrer efficacement l'humidité comme la transpiration afin de limiter les mauvaises odeurs. La plante de chanvre pousse comme une mauvaise herbe. Elle n'a même pas besoin d'irrigation, ni d'engrais, ni de pesticides.
ArcelorMittal (industrie) : 197 millions de tonnes de CO2. Lafarge Holcim (BTP) : 143 millions. Airbus : 139 millions.
La culture et la récolte du coton conventionnel sont une source importante de pollution. La culture du coton utilise d'énormes quantités d'eau et de pesticides, et les produits chimiques utilisés à cette fin finissent par polluer le sol, l'eau et l'air.
Le transport routier est le plus employé, et par conséquent, il globalise 75 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur. Nos voitures polluent de moins en moins, mais elles sont de plus en plus nombreuses sur les routes.
Le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas !
C'est le cas notamment des huiles usagées, des piles et accumulateurs, des déchets diffus spécifiques, des PCB et PCT, des déchets d'équipements électriques et électroniques, des véhicules hors d'usage, des DASRI, des déchets amiantés ou des fluides frigorigènes utilisés dans les équipements frigorifiques et ...
Ils comprennent les cotons souillés, les fils de ligature, les gants et blouses à usage unique, la housse mortuaire et les vêtements du défunt éventuellement. Ces déchets doivent être conditionnés dans des emballages, à usage unique, respectant la réglementation relative aux emballages et au transport des DASRI.