RELIGION - Pour la 3e fois depuis 2010, un miracle a été officiellement reconnu par l'Église catholique. Il s'agit de la guérison de sœur Bernadette Moriau. Atteinte du "syndrome de la queue de cheval", une grave invalidité, elle se rend en pèlerinage à Lourdes en 2008. A son retour, elle est guérie.
A bientôt 81 ans, la religieuse Bernadette Moriau, dont la guérison inexpliquée est le 70e, et le dernier en date, miracle de Lourdes reconnu par l'Eglise, participe aux cérémonies de l'Assomption dans la cité mariale.
Les pèlerins avaient parmi eux sœur Bernadette Moriau, la 70e miraculée de Lourdes. C'était son premier pèlerinage lourdais depuis la reconnaissance de son miracle, le 11 février 2018, à Beauvais. Pendant près d'une heure et demie, sœur Bernadette, 79 ans, a rencontré des malades.
Le 11 juillet 2008, la vie de sœur Bernadette Moriau est transformée. Gravement malade depuis 42 ans d'une maladie grave affectant sa moelle épinière et l'invalidant considérablement, elle est guérie miraculeusement au retour d'un pèlerinage à Lourdes avec son diocèse, celui de Beauvais.
Pour la rhumatologue nord-américaine Esther Sternberg, "l'atmosphère de compassion" qui règne à Lourdes peut "avoir un effet sur les émotions, et donc sur le cerveau". Cet effet peut produire "un changement dans le cerveau qui permet au corps et au système immunitaire de guérir".
Il arrive que l'on mette un peu d'eau bénite sur les lèvres. Mais, en principe, elle ne se boit pas, contrairement à l'eau des sources ou des fontaines bénites. Un rituel qui n'est pas sans danger, mettent en garde les chercheurs, surtout pour les personnes dont le système immunitaire est déjà fragilisé.
L'eau de Lourdes peut-être bue mais aussi utilisée pour des bains. Chaque année, 500 000 personnes se baignent en effet dans des « piscines » remplies de cette eau de source à 12 °C. C'est froid, mais il paraît que ça vaut le coup. L'eau prend sa source dans la grotte de Massabielle, au cœur du Sanctuaire.
RELIGION - Pour la 3e fois depuis 2010, un miracle a été officiellement reconnu par l'Église catholique. Il s'agit de la guérison de sœur Bernadette Moriau. Atteinte du "syndrome de la queue de cheval", une grave invalidité, elle se rend en pèlerinage à Lourdes en 2008. A son retour, elle est guérie.
Centre de pèlerinage catholique depuis les supposées apparitions de la Vierge Marie en 1858, elle accueille chaque année 6 millions de pèlerins ou visiteurs venus du monde entier selon le secrétariat général du sanctuaire marial de Lourdes, dont environ 60 000 malades et invalides.
Depuis, seules quatre femmes - trois Italiennes et une Française - ont rejoint la courte liste des «miraculés» de Lourdes: Anna Santaniollo le 21 septembre 2005 (après plus d'un demi-siècle de procédure!), sœur Luigina Tarverso le 11 octobre 2012, Danila Castelli le 20 juin 2013 et sœur Bernadette Moriau le 11 février ...
Constatations, dépôt des dossiers et authentification
En 1884, l'Église catholique a mis en place une structure (le bureau des constatations médicales) pour examiner les déclarations et, parfois, authentifier les miracles.
Le premier miracle de Lourdes remonte à 1858. Paralysée de la main droite, la Française Catherine Latapie de Loubajac, 38 ans, se lève en pleine nuit pour se rendre à pied à Lourdes. Elle recouvre l'usage de sa main après l'avoir trempée dans l'eau de Lourdes. Un miracle reconnu en 1862 par l'Eglise.
À l'issue d'une plongée au sanctuaire de Lourdes il y a près de six décennies, il a triomphé d'un cancer rongeant ses os que les blouses blanches jugeaient incurable. Une « guérison inexpliquée » à en croire un comité de scientifiques, qui fait de lui un « miraculé » aux yeux de l'Église.
Un miracle est un fait extraordinaire, dépourvu d'explication scientifique, qui est alors vu comme surnaturel et attribué à une puissance divine. Il est accompli soit directement, soit par l'intermédiaire d'un serviteur de cette divinité.
Lourdes doit sa renommée à la célèbre histoire de Bernadette Soubirous. En 1858 la vierge Marie apparaît à la jeune Bernadette Soubirous, alors âgée de 14 ans, dans la grotte de Massabielle. Le sanctuaire de notre Dame de Lourdes est aussi connu pour sa source « miraculeuse ».
Une expérience unique. Brûler un cierge, participer à la procession une bougie à la main, accomplir le geste de l'eau ou boire de l'eau aux fontaines, chacun peut accomplir ces gestes porteurs de sens. Seul, entre amis ou en famille, les pèlerins viennent y trouver le ressourcement, le réconfort, reprendre courage.
Notre-Dame de Lourdes est le nom sous lequel les fidèles catholiques désignent la Vierge Marie apparaissant dix-huit fois à Bernadette Soubirous en 1858, dans la grotte de Massabielle, au bord du Gave de Pau, à Lourdes (France).
En 1858, Bernadette Soubirous raconte avoir reçu dix-huit apparitions d'une jeune fille qu'elle appelle Aquéro (« cela » en occitan) et qui, après qu'elle lui a plusieurs fois demandé son nom, finit, le 25 mars , par lui répondre, en occitan, « Que soy era Immaculada Councepciou » (Je suis l'Immaculée Conception.).
Seuls, le service expédition des Sanctuaires Notre-Dame de Lourdes est habilité à expédier de l'eau de Lourdes. Ceux qui le désirent font leur demande directement auprès du service, qui ne facture que les frais d'envoi (poste, bidon, ...). L'eau en elle-même est gratuite.
Pour reconnaître un miracle, la prudence est de mise et la procédure peut prendre des années. Selon Le Parisien, la personne "miraculée" doit se rendre au Bureau des constatations médicales de Lourdes, instance créé en 1883.
La maladie doit être connue mais incurable, elle ne doit pas être arrivée à son stade ultime d'évolution, ni avoir été soignée ; la guérison doit être soudaine, naturelle et durable. Par vote anonyme et secret, le Comité déclare alors ou non la guérison inexpliquée «dans l'état actuel des connaissances scientifiques».
L'approbation doit recueillir les deux-tiers des voix. Dans le cas d'une guérison «confirmée» ou «certifiée» par le CMIL, l'évêque de Tarbes et Lourdes informe ensuite son confrère à la tête du diocèse du fidèle miraculé. C'est à lui de décider de la reconnaissance publique par l'Eglise du miracle.
L'eau est symbole de Lourdes par excellence. Le rituel du bain à Lourdes est donc indiscutablement lié à ce qui se vit quotidiennement au sanctuaire. Le pèlerin est invité, croyant, non croyant, ou encore d'autres confessions, à boire, se laver (s'asperger le visage) ou encore se baigner dans les piscines (bains).
L'eau bénite est un mélange d'eau et de sel. Elle doit être bénite chaque dimanche avant la grand'messe. Les fidèles en entrant dans l'église peuvent utiliser l'eau bénite qui se trouve dans un meuble de l'entrée appelé bénitier. Avec leurs doigts trempés ils font le signe de la croix.
L'eau grégorienne, est une eau lustrale qui sert à la consécration des autels et des églises. À l'eau on ajoute du sel, principe de santé et de fécondité, élément de saveur et de conservation ; de la cendre, en signe de contrition et d'humilité ; et du vin, symbole d'abondance spirituelle, de force, de vie et de joie.