D'un côté, William James définit, dans son introduction, la psychologie comme une « science de l'esprit individuel fini (qui) prend en compte comme données d'étude les pensées et les sentiments, ainsi qu'un monde physique avec lequel il coexiste dans le temps et dans l'espace, et qu'il connaît ».
Thèse et hypothèse générale James renonce à la théorie de la vérité comme correspondance transcendantale entre les mots et les choses, en raison de la mystification que cette correspondance suppose. Il propose que la vérité soit fonction de l'utilité pratique, sans pour autant relativiser le concept de vérité.
William James est souvent présenté comme le fondateur de la psychologie en Amérique. Son premier grand livre, publié en 1890, est intitulé The Principles of Psychology (Les principes de psychologie). Ce livre présente une psychologie basée sur l'évolutionnisme et axée sur la réflexion philosophique.
Les uns font de la psychologie philosophique une psychologie métaphysique. L'écartant non seulement de la science expérimentale, mais même de l'observation empirique, ils en constituent une partie de la métaphysique, limitant ses intérêts à l'étude des problèmes fondamentaux et des caractères spirituels de l'âme.
Par exemple, William James a proposé une définition célèbre de l'émotion : « Les changements corporels suivent immédiatement la perception du fait excitant, et le sentiment que nous avons de ces changements à mesure qu'ils se produisent, c'est l'émotion. » James considère que nous sommes « affligés parce que nous ...
Selon Paul Ekman (1984) les émotions simples seraient la peur, la joie, la tristesse, la colère, la surprise et le dégoût.
« 1° Une perception ou une idée; « 2° Une émotion; « 3° L'expression de cette émotion.
La psychologie nous apparaît donc comme une science mixte, à l'intersection de la biologie et les sciences sociales ou historiques. Elle a pour objet l'étude des rapports entre le corps et l'esprit qui sont les composantes de la nature humaine.
La psychologie a comme objet d'étude les comportements ou conduites de l'homme (parfois de l'animal) placé dans un environnement, dans un milieu, en interaction avec des objets. L'ambition de la psychologie, on l'a vu, est de décrire, d'expliquer et de conceptualiser le fonctionnement humain.
Dans la métapsychologie, l'objet est lié à la pulsion : l'objet est ce en quoi et par quoi la pulsion peut atteindre son but. À l'origine il ne lui est pas lié, mais lui est adjoint comme moyen particulièrement apte à rendre satisfaction.
Deux types de théories existent : – les théories descriptives, qui partent de ce que l'on connaît du processus d'enseignement/apprentissage humain d'un point de vue psychologique ; – les théories prescriptives, qui partent de ce qu'il faudrait faire d'un point de vue pédagogique.
Malgré les efforts de Fechner pour ancrer la psychologie au sein des sciences exactes, il revient plutôt à Wilhelm Wundt (1832-1920) d'avoir promu la psychologie en tant que discipline scientifique autonome.
La psychologie de la forme (« Gestalttheorie ») est née en Allemagne dans les années 1920 sous l'impulsion de Max Wertheimer (1880-1943), Kurt Koffka (1886-1941) et Wolfgang Kölher (1887-1967). Les « formes », ce sont les représentations organisées que le psychisme projette sur la réalité pour lui donner sens.
Père fondateur du pragmatisme et de la sémiotique modernes, l'Américain Charles Sanders Peirce (1839-1914) n'a jamais accédé à la popularité.
Le pragmatisme est l'un des courants de pensée les plus emblématiques de la philosophie américaine. C.S. Peirce, William James et John Dewey sont les trois principales figures de ce mouvement, qui propose une nouvelle définition de la vérité.
Selon Protagoras, l'homme est la mesure de toutes les choses : à propos des choses qui sont, c'est-à-dire qui se manifestent à lui, il dit, il juge, il pense qu'elles sont, existent, sont vraies ; à propos de celles qui ne sont pas, c'est-à-dire qui ne se manifestent pas à lui, il dit, il juge, il pense qu'elles ne ...
L'histoire de la psychologie au sens large remonte à l'Antiquité dans la mesure où des premières traces d'une réflexion sur le psychisme, sur le lien entre phénomènes mentaux et comportement ont été retrouvés dans des écrits datant de l'Égypte ancienne.
La psychologie cognitive a pour but de comprendre l'acquisition, l'organisation et l'utilisation de nos connaissances. Les principales fonctions ou activités mentales étudiées sont la perception, l'attention, la mémorisation, la résolution de problèmes, le raisonnement et le langage.
Une des premières définitions de la psychologie sociale est celle d'Allport (1924) : « la psychologie sociale a pour objet l'étude des relations réelles ou imaginées de personne à personne dans un contexte social donné, en tant qu'elles affectent les personnes impliquées dans cette situation ».
Ses deux grandes découvertes sont la sexualité infantile et l'inconscient. Elles le conduisent à élaborer plusieurs théorisations des instances psychiques, en premier lieu par rapport au concept d'inconscient, en relation avec le rêve et la névrose, puis il propose une technique de thérapie, la cure psychanalytique.
La psychanalyse a pour objet l'étude approfondie du fonctionnement psychologique d'une personne. Le rôle du psychanalyste est d'écouter le patient, d'analyser son discours pour en comprendre le cheminement.
La psychologie de l'éducation s'est développée pour analyser, comprendre et aider à résoudre ces types de problèmes. Elle est parfois décrite comme une psychologie « appliquée » : « appliquer les résultats de la recherche et des théories psychologiques aux problèmes éducatifs1 ».
Leur nombre varie se- lon les études, cependant on en retient généralement six : la joie, la surprise, la peur, la colère, le dégoût et la tristesse (une septième émotion, le mépris, est parfois ajoutée).
Le psychologue américain Paul Eckmann, pionnier dans l'étude des émotions, a observé les expressions faciales dans diverses cultures et a dénombré 6 émotions fondamentales : la joie, la colère, la peur, la tristesse, la surprise, le dégoût.