Les désirs vains sont aisés à satisfaire, mais n'apportent pas le bonheur, contrairement aux désirs naturels. Les désirs vains provoquent plus de trouble qu'ils n'apportent de plaisir, contrairement aux désirs naturels. Tous les désirs de l'homme, être social, sont vains, et les plaisirs des animaux sont naturels.
« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
Épicure et sa pratique philosophique défendent l'idée que le but principal de l'existence est le plaisir, passant avant toute chose par l'absence de douleur. Ainsi il considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance.
Les désirs naturels nécessaires sont composés des désirs nécessaires à la vie, par exemple manger et boire ; des désirs nécessaires au bien-être, se loger et avoir des vêtements ; enfin, des désirs nécessaires au bonheur, c'est-à-dire la pratique de la philosophique pour éliminer les troubles de l'âme.
Qui ne songe qu'au plaisir, qui s'adonne aux plaisirs matériels ; sensuel.
Le désir, comme tout réalité chez Épicure, est traité du point de vue atomique, et pris dans la science de la nature. À partir de cela, il apparaît que cette science nous définit le désir par son extension, entre la douleur et le plaisir, permise par la limite du corps humain.
Vivre est ainsi la condition du bien-vivre. Épicure ne veut pas dire que le bonheur consiste à manger quand on a faim, ou à avoir chaud après avoir eu froid ; il s'agit de montrer que, une fois ces désirs satisfaits, on peut, en l'absence de troubles, se mettre en condition de rechercher le bonheur.
« Le plaisir, dit Épicure, est le principe et la fin de la vie heureuse (À Ménécée, 129) ». Mais pour jouir sereinement de certains plaisirs, il faut d'abord la paix de l'âme, la sérénité, l'ataraxie (absence de trouble).
Maintenant que sont écartés les principaux obstacles au bonheur – la peur de la mort et la peur des Dieux – il s'agit de rechercher les moyens d'atteindre l'ataraxie, c'est-à-dire l'absence de troubles de l'âme et de douleur du corps. Epicure préconise de rechercher le plaisir, qui est le souverain bien.
L'amour se construit sur la durée et la profondeur de l'engagement. Le désir correspond à une envie primaire et débouche souvent sur des histoires d'un soir frustrantes. L'amour est un repère réconfortant; lorsqu'il est correctement entretenu, il peut durer toute une vie.
2- les désirs naturels et non nécessaires
Les désirs naturels et non nécessaires, quant à eux, ne sont pas mauvais, car naturels, mais ne méritent pas d'être poursuivis de manière inconditionnelle ou excessive. Ainsi, désirer bien manger et boire de délicats breuvages est naturel, certes, mais non nécessaire.
1 – Le désir comme désir de l'éternité. Platon. « L'objet du désir, pour celui qui éprouve ce désir, est quelque chose dont il ne dispose pas et qui n'est pas présent, bref quelque chose qu'il n'a pas et qu'il n'est pas lui-même, quelque chose dont il est dépourvu ».
"Le désir est l'essence même de l'homme, c'est à dire l'effort par lequel l'homme s'efforce de persévérer dans son être" écrit Spinoza dans le livre III de L'Ethique. Cet effort, c'est le désir. Cette émission propose d'éclairer l'épineuse question du désir chez le philosophe hollandais.
Pour Épicure, le bonheur consiste dans le plaisir. Épicure est donc un philosophe hédoniste : l'hédonisme, en effet, est le nom de la théorie philosophique selon laquelle le bonheur consiste dans le plaisir. Par conséquent, nous jugeons tout bien d'après le plaisir pris comme critère de la vie pratique.
– L'honnêteté, qui consiste à vivre sans honte et selon un modèle de valeurs. – La justice ; il s'agit de respecter les lois mises en place par les hommes. Vivre avec prudence, honnêteté et justice, cela revient à vivre heureux. La quatrième condition tu bonheur est la capacité à supporter la douleur.
la crainte des dieux, 2. la crainte de la mort, 3. la croyance que le bonheur soit inaccessible et 4. celle que la douleur soit insupportable.
Il s'agit ici de ce que l'on appelle souvent les « besoins vitaux » : la faim, la soif, l'inclination à se reposer (dormir) quand on est fatigué sont des désirs à la fois naturels et nécessaires.
On parle de femme épicurienne pour désigner une femme qui recherche les plaisirs que la vie peut lui offrir, lui apporter. C'est une femme qui s'adonne à des plaisirs sensuels et matériels pour jouir d'une vie qu'elle qualifie d'agréable.
« l'épicurisme propose un idéal de bonheur individuel et une vision du monde où ni les dieux, ni même la mort ne sont à craindre, car si tout l'univers est composé d'atomes éternels et indestructibles, l'homme ne doit rien à l'initiative des Dieux. »
Le désir n'est donc pas, comme le besoin, un simple manque : il est ce qui permet de combler ce manque, puisqu'il est à la fois conscience du besoin et élan vers la satisfaction.
Le désir est manque : nous désirons ce que nous n'avons pas. C'est un état négatif par la souffrance qu'il engendre et qui explique que nous cherchions à prendre possession de l'objet désiré. Le désir semble donc marqué par la négativité. À cela s'ajoute une dimension morale.