Il existe trois formes de deuils compliqués : Le deuil différé, le deuil dans lequel le refus initial de la perte va être beaucoup trop long. Le deuil inhibé qui est caractérisé par l'absence d'expression des émotions.
Le deuil compliqué est caractérisé par une perturbation du travail de deuil qui ne s'engage pas ou qui ne parvient pas à son terme. Le deuil pathologique est caractérisé par la survenue de troubles psychiatriques durant la période du deuil.
Le deuil pathologique est la résultante d'un travail de deuil difficile à réaliser, et pendant lequel les phases du deuil ont pu se confondre au lieu de se succéder. Il est possible aussi que la personne n'ait pas réussi à aller au bout de chacune des étapes de son deuil.
la phase 1 : le choc et la sidération. la phase 2 : la fuite et la recherche. la phase 3 : la déstructuration.
Comptez sur des personnes moins affecté par la douleur. Évitez absolument de vous repliez sur vous-même ; continuer à sortir, à voir votre famille, vos proches, vos amis. Restez seul chez vous ne fera que vous rappelez la mort de votre conjoint (surtout si vous habitez toujours le même logement).
Accueillir totalement notre souffrance
Laisser venir la douleur qui tord ses entrailles, se laisser traverser totalement par elle, la vivre le plus profondément possible. C'est une étape indispensable pour accomplir son deuil. Plus tôt on se confronte à sa souffrance, plus tôt on s'en libère.
Le deuil pathologique est un processus qui, par sa longueur ou son intensité, est considéré comme complexe et persistant. "Un deuil pathologique est la difficulté de poser un diagnostic entre un deuil normal et une dépression.
A la fatigue s'ajoute parfois l'épuisement des années d'accompagnement du proche malade. Que la mort soit annoncée ou pas, un état de stress chronique peut s'installer, entraînant des perturbations biologiques, dont une baisse transitoire des défenses immunitaires, qui peuvent faire le lit d'une maladie.
Dans la religion juive, le corps du défunt reste intact par respect pour la sainteté de l'âme qui y a été reçue. Il faut donc éviter de le toucher. C'est pourquoi, à l'exception des rapatriements en Israël (obligation sanitaire), aucun soin de conservation n'est autorisé.
Lourdeur du corps, douleurs articulaires et musculaires. Sentiment d'oppression au niveau de la poitrine et des voies respiratoires. Palpitations et hypertension artérielle, vertiges. Perte d'appétit, perturbations du cycle digestif, nausées, diarrhées.
Lorsque l'un des yeux du Mort ne se ferme pas, par exemple, en dépit des stratégies palliatives utilisées (coton humide sur la paupière, colle …), la croyance dit que le Mort attend la visite de quelqu'un et tant que cette personne ne sera pas venue se recueillir auprès d'elle, l'œil ne se refermera pas.
Elle est marquée par une profonde tristesse, une forte démotivation et des angoisses. On plonge dans des sentiments de culpabilité et dans une remise en question sans fin, alimentant une grande détresse. La personne rumine en permanence les causes de la disparition de l'être aimé.
Pour envoyer de la lumière à un défunt vous pouvez : Visualisez la personne défunte, souriante, heureuse et entourée d'une belle lumière protectrice. Dites-lui que vous l'aimez. Dites lui comme vous souhaitez qu'il aille bien, qu'il soit heureux.
C'est l'expression de la perte, le sens d'un amour, la pluie qui s'abat sur le cœur meurtri. Cette part de sensibilité est certes le signe d'une faiblesse, d'une faiblesse qui submerge, mais d'une faiblesse qui assume la valeur du défunt. Il est parfois difficile d'imaginer ce que sera un avenir sans lui, sans elle.
Mon cher mari nous a quitté, trop jeune, trop tôt. Je souhaiterai vous remercier du plus profond de mon cœur pour votre présence et votre soutien en ces moments si difficiles à vivre. Afin de lui rendre hommage aujourd'hui, j'aimerai lui adresser quelques mots : Tu es parti, pour toujours.
Certaines personnes en deuil conservent leurs alliances tout le restant de leur vie. C'est en effet important pour elle de maintenir ce lien unique avec l'être aimé.
Mettre des mots sur votre douleur face à la perte d'un être cher. Ne gardez pas tout pour vous. Confiez-vous à votre famille, à vos amis, pour dire ce que vous ressentez, vivez au quotidien. En mettant des mots sur vos sentiments, vous pourrez avancer vers l'acceptation puis la reconstruction.
Tranxène, Lysanxia, Lexomil, Xanax, Valium… sont recommandés pour calmer les troubles de l'angoisse ou de l'anxiété.
Si vous ne pleurez pas, peut-être pensez-vous que vous n'êtes pas suffisamment triste, ce qui pourrait vous rendre mal à l'aise. Sachez que le chagrin est parfois surprenant et imprévisible, et que vous pourriez ressentir des émotions inattendues.
"Sans prise en charge, cet état peut devenir chronique et se compliquer par l'apparition d'autres pathologies comme des troubles de l'humeur, une dépression, des modifications de la personnalité, l'alcoolisme ou la toxicomanie", précise le spécialiste.