Au matin, il se confesse, il communie, va à la messe, écoute le sermon. Puis quant tous sont là, il s'approche de l'autel l'épée suspendue à son cou, un prêtre la bénie, puis il s'agenouille devant le seigneur ou l'évêque qui lui demande : "Pour quelle raison désires-tu entrer dans la chevalerie ?
Les étapes de la cérémonie
Le matin de la cérémonie, le jeune écuyer se confesse et communie au cours d'une messe solennelle.
Il est d'abord galopin, chargé de nettoyer les écuries, puis page. Il a alors pour mission de s'occuper des chevaux, d'apprendre à chasser, à monter, à combattre, tout en servant la dame du château. Enfin, il est fait écuyer et devient l'aide des chevaliers à la guerre ou lors des tournois.
Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine. Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole. Tu seras libéral et généreux. Tu seras toujours le champion du droit et du bien contre l'injustice et le mal.
L'adoubement est la cérémonie au cours de laquelle un jeune noble est fait chevalier. Un parrain plus âgé lui remet son épée et lui donne la colée, c'est-à-dire qu'il le frappe à la base du cou, un geste qui a sans doute une signification magique.
Cérémonie au cours de laquelle un homme était armé chevalier. La cérémonie de l'adoubement débutait par la remise des armes au postulant par un chevalier qui lui servait de parrain.
L'adoubement est la cérémonie par laquelle une personne est élevée au rang de chevalier. Née au Moyen Âge, elle est encore pratiquée par un certain nombre d'ordres de chevalerie ou honorifiques.
Jean-François Panouillé, professeur agrégé et spécialiste des châteaux forts : "à partir du 12e siècle, l'église s'empare de l'adoubement, non seulement il s'agit de recevoir des armes mais il s'agit aussi de devenir un chevalier qui protège la veuve, l'orphelin, qui est loyal..."
Le heaume est un casque de cavalerie médiéval en acier emblématique de la chevalerie, protégeant toute la tête.
L'adoubement est la cérémonie au cours de laquelle un homme était armé chevalier au moyen âge. Vers 6 ans, le seigneur place son fils chez un parent chevalier (oncle par exemple). Au fil du temps, le garçon fait son apprentissage. Il apprend à monter sur son cheval et à manier son épée.
Le capitaine ou le chevalier (d'industrie)
Un chevalier ne doit pas faire par peur de la mort quelque chose qui puisse lui être imputé à déshonneur, mais il doit davantage redouter la honte que la mort.
Les activités du chevalier : son occupation principale est la guerre pour agrandir les terres de son seigneur et pour défendre ses terres. Lorsqu'il n'est pas en guerre, il a du temps libre pour chasser, pour participer à des tournois, pour festoyer lors de banquets (qui sont de grands festins, des repas prestigieux).
Au 12e siècle, les adoubements sont souvent précédés d'une veillée d'armes dans une chapelle. Le futur chevalier doit entendre la messe et communier. Ses armes lui sont remises après avoir été bénies par un ecclésiastique. L'Église tente peu à peu d'imposer à l'idéal chevaleresque des valeurs religieuses.
Etourdi par sa passion naissante, et impatient de courir l'aventure, il quitte aussitôt la cour sans que le roi lui donne une épée, comme le veut l'usage. Grâce à ce contretemps, la reine elle-même pourra lui ceindre l'épée et faire ainsi de lui un chevalier dévoué à son service.
Loyauté: Le chevalier devait toujours être loyal envers ses compagnons d'armes. Que se soit pour la chasse ou pour traquer un ennemi, le chevalier doit être présent au combat jusqu'à la fin avec ses compagnons, prêt à les aider en tout temps avec vaillance.
L'écu ou escu, du latin scutum, est un type de bouclier et fait partie de l'équipement du chevalier et du piéton pour faire la guerre au Moyen Âge.
L'écu (bouclier)Modifier
L'écu ou bouclier permet de protéger la totalité du corps pour esquiver les coups de l'adversaire.
Le destrier était le cheval de guerre et de tournoi du chevalier. On ne saurait cependant relativement que peu de choses sur ce cheval au Moyen Âge, sans les très nombreuses représentations, qui, du XIe au XVIe siècle, en font un élément omniprésent de l'art militaire médiéval.
De là, écuyer a été employé comme titre pour un jeune homme qui se prépare à devenir chevalier par adoubement.
Ancien français
Mot dérivé de adouber , avec le suffixe -ment .
Reconnu officiellement, légitimé. Bénéficier de la reconnaissance de, de l'oeil favorable de.
Ce mot vient du Latin adaptare. Du Cange le derive du mot adobare, qui signifioit autrefois, Armer. Voyez Adopter. Il signifie figurément, Mettre en ordre : & on dit au jeu des eschets, du triquetrac, & des dames, J'adoube, quand on touche une piece qu'on ne veut pas joüer, mais seulement pour arranger son jeu.
écuyer n.m. Gentilhomme qui accompagnait un chevalier et qui portait son écu.
Le cheval le plus connu au Moyen Âge est le destrier, réputé pour le transport des chevaliers sur les champs de bataille. Cependant, la plupart des chevaliers et des hommes d'armes montent de petits chevaux connus sous le nom de coursiers et de roncins (ou roussins).