Le choix de la SAS pour être salarié de sa propre entreprise. La SAS/SASU est un régime juridique de type société dans lequel le dirigeant porte de titre de Président et est assimilé-salarié.
Le statut salarié ou d'indépendant dépend de la structure de l'entreprise : L'auto-entrepreneur et l'entrepreneur individuel sont forcément des indépendants. Le président d'une SAS ou d'une SASU est assimilé salarié. Le gérant de SARL peut être un salarié ou un indépendant au régime du travailleur non salarié (TNS).
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS). Pour conclure, il n'y a pas de statut avantageux par excellence. En effet, chaque forme sociétaire a sa propre particularité et ses avantages.
Le cumul des statuts d'associé et de salarié de la SASU est impossible. En effet, l'associé unique ne peut pas être à l'origine du lien de subordination qui existerait à son égard en tant que salarié.
✅ Le statut juridique recommandé : L'EURL à l'IS
Contrairement à la micro-entreprise, le statut d'EURL est idéal pour embaucher un ou des salariés à l'avenir. Il va également pouvoir maximiser son revenu net plus facilement en EURL qu'en SASU.
avantage : si la SASU réalise des pertes, elles viennent s'imputer sur le revenu de l'associé unique ; inconvénient : l'associé unique est imposé sur la totalité des bénéfices, même s'il ne voulait pas les distribuer.
Pourquoi une SAS plutôt qu'une SARL ? La SAS se distingue par une grande liberté statutaire. Le dirigeant ou la dirigeante de la SAS profite d'un statut social plus protecteur qu'en SARL, celui d'assimilé salarié.
Pour qu'il soit considéré comme salarié, l'associé majoritaire ne doit pas prendre part à la gestion de la SAS : il ne doit donc pas en être président ; il ne doit pas non plus être en position de supériorité hiérarchique, légale ou morale, par rapport aux autres employés.
La SASU, comme bon nombre de sociétés, permet de limiter sa responsabilité à l'apport au capital effectué. Les créanciers n'ont en aucun cas le droit de saisir votre patrimoine. Ils peuvent seulement procéder à la saisie de celui de l'entreprise.
La micro-entreprise est le nouveau nom de l'auto-entreprise. La micro-entreprise n'est pas un statut juridique, mais un régime juridique. Il s'agit d'une entreprise individuelle (EI) qui bénéficie d'un régime fiscal et d'un régime social favorable.
Quand transformer sa micro-entreprise en SASU ? L'une des raisons principales qui peuvent inciter un micro-entrepreneur à changer de statut juridique pour créer une SASU est le dépassement des seuils du chiffre d'affaires au-dessus du plafond autorisé.
Ces dirigeants sont considérés comme des « assimilés-salariés ». Ils bénéficient de la même protection sociale que les salariés, à l'exception de l'assurance chômage.
Oui, il est possible d'être salarié de sa propre SAS. Toutefois, si vous êtes le président de la SAS ou un directeur général, certaines règles strictes sont à respecter pour pouvoir cumuler les fonctions de mandataire social et de salarié.
Pour être salarié, il faut signer un contrat de travail, celui-ci mentionnant le travail effectif qui sera effectué en contrepartie d'un salaire. Il est donc indispensable que les tâches incombant au salarié soit clairement définies et correspondent à un travail réel.
Il peut se faire sous forme numéraire, en nature ou encore en actions. En aucun cas, la rémunération des associés est obligatoire et son montant maximum dépend nécessairement du nombre d'associés à rémunérer et du montant total du bénéfice distribuable.
La SAS est une structure plus flexible que la SA. En effet, la loi encadre de manière stricte le fonctionnement de la SA (Articles L. 225-1 à L. 225-270 du Code de commerce), tandis que la SAS offre une plus grande liberté aux associés pour organiser le fonctionnement de la société dans les statuts (Articles L.
Le fonctionnement d'une SAS jouit d'une large souplesse d'organisation, puisque les modalités pratiques liées aux convocations et aux réunions d'associés peuvent être fixées librement. Cette flexibilité ne se retrouve pas dans la SARL où ces modalités sont encadrées par des dispositions légales.
Les différences entre une SAS et une SASU
Une SASU ne comporte qu'un seul et unique associé, contrairement à la SAS. Cela dit, son caractère unipersonnel est automatiquement remis en question lors de l'entrée de nouveaux actionnaires. En effet, la SASU évolue naturellement – et sans démarche particulière – en SAS.
Sous cette forme juridique, le gérant, s'il est associé, peut être travailleur non salarié (TNS) ou assimilé-salarié en fonction des parts détenues. S'il est majoritaire (plus de 50% du capital) il sera obligatoirement TNS. Dans le cas ou il est minoritaire ou égalitaire, il sera assimilé-salarié.
En tant que président de la SAS, vous relèverez obligatoirement du régime des "assimilés-salariés". Vous serez donc automatiquement assujetti au régime général de la sécurité sociale au titre de votre mandat social, quelle que soit l'étendue de vos pouvoirs dans la société ou du nombre d'actions que vous détenez.
Quel est le mieux entre SARL et SAS ? La SAS est le statut juridique le plus flexible et le plus intéressant en termes de protection sociale du dirigeant.
Dans une SARL, le gérant dépend du régime social des travailleurs non-salariés. Dans une SAS, le Président est assimilé salarié sur le plan social. De manière simplifiée, le régime social TNS s'avère moins onéreux que le régime des assimilés salariés. Ce dernier est cependant plus protecteur pour le dirigeant.
choisissez la SAS/SASU si vous prévoyez à terme de vous verser une rémunération inférieure à 25 000 € (statut assimilé salarié). choisissez la SARL/EURL si vous prévoyez à terme de vous verser une rémunération supérieure 25 000 € (statut de travailleur non salarié).