1. Conception philosophique qui admet la relativité de la connaissance. 2. Position idéologique de quelqu'un qui pense qu'il n'y a pas d'absolu, que tout est relatif : Faire preuve d'un certain relativisme.
L'anti-relativisme s'oppose au relativisme en l'érigeant en absolutisme. Il le reconnaît de manière explicite à certains égards puisque son principal argument contre le relativisme est justement celui qui lui reproche d'être contradictoire en absolutisant le relativisme lui-même.
Les philosophies relativistes
La première forme de relativisme a été exprimée, au début de l'essor de la pensée philosophique en Grèce, par le sophiste Protagoras, à qui Platon fait dire dans le Théétète (ive siècle av. J. -C.) que « l'homme est la mesure de toutes choses », c'est-à-dire du vrai comme du faux.
Platon, dans le Théétète, décrit Protagoras de manière polémique comme l'un des défenseurs d'un relativisme individuel. L'idée de Protagoras est que « l'homme est la mesure de toutes choses ». Protagoras considère que chaque individu croit ce qui est vrai pour lui.
Relativisme culturel
Au lieu de s'appliquer aux normes, il s'applique aux différentes cultures et c'est pour cela qu'il est essentiellement un outil de l'anthropologie.
Conception philosophique qui admet la relativité de la connaissance. 2. Position idéologique de quelqu'un qui pense qu'il n'y a pas d'absolu, que tout est relatif : Faire preuve d'un certain relativisme.
− PHILOS. Caractère attribué à la connaissance humaine, soit parce qu'elle est imparfaite, limitée, soit parce qu'elle dépend de la constitution organique ou mentale du sujet connaissant, soit encore parce qu'elle varie en fonction de la relation même qui est établie (d'apr. Foulq.
Le principal danger de raisonner ainsi est d'assimiler la science à un simple récit, à un discours qui, à l'instar d'une opinion, serait contingent, contestable et tributaire de la société et du contexte dans lesquels il est élaboré.
Au fond le problème du relativisme est le suivant: est-il vrai que toutes les opinions s'équivalent parce que tout est relatif? Il est certain que la plupart des gens acceptent cette idée dans le domaine des préférences personnelles. Quelqu'un aime la crème glacée aux bananes et quelqu'un d'autre la déteste.
Le relativisme est une position philosophique soutenant principalement que dans un monde caractérisé par un « polythéisme des valeurs », il n'existe pas de vérité absolue ou objective. Il existe de nombreuses postures et descriptions sur le relativisme, il est donc souhaitable de parler de relativismes au pluriel.
Un sophiste (du grec ancien σοφιστής / sophistès, « spécialiste du savoir ») est à l'origine un orateur et un professeur d'éloquence de la Grèce antique, considéré par sa culture et sa maîtrise du discours comme un personnage éminent dès le V e siècle av. J. -C.
En somme, le relativiste affirme que nous avons la connaissance et la croyance justifiée tandis que le sceptique le nie. Bien qu'il faille exiger que le relativisme et le scepticisme soient conçus comme deux positions opposées, il faut aussi noter qu'il y a un lien profond entre ces deux doctrines.
Leo Strauss en conclut que Weber est le père du relativisme moderne. Les valeurs seraient selon lui l'effet du libre choix : il ne serait pas plus noble de produire une grande découverte scientifique que de collectionner des timbres-poste.
Le relativisme culturel peut être défini comme la théorie selon laquelle tout idéal ou tout modèle culturel est circonscrit dans son aire de validité relative : aucun n'est donc en droit universel ni dans l'absolu supérieur à d'autres, et il n'existe pas de critère permettant d'évaluer les croyances, les comportements ...
Pour qu'un objet ait de la valeur pour un sujet, il faut un sujet et un objet d'une nature déterminée et une relation déterminée entre eux. Si toutes ces conditions sont réunies, alors l'objet a aussi nécessairement et univoquement une valeur déterminée pour le sujet".
Elles se trouvent condensées dans une seule formule qui nous donne la définition aristotélicienne de la vérité, "Le vrai, c'est l'affirmation au sujet de ce qui est réellement composé ou la négation au sujet de ce qui est réellement séparé; le faux est la contradiction de cette affirmation et de cette négation" (Métaph ...
Le réel, c'est tout ce qui existe, de manière irréfutable. Le réel est observable dans notre monde, il ne peut donc pas s'agir de pensée ni de ce qui est tiré de l'imagination. Ainsi, quand on parle de vérité, il s'agit de qualifier les propos tenus par une personne à propos sur un objet.
La vérité serait alors relative et non absolue. Argument : Un discours n'a de sens que dans un contexte linguistique et culturel donné. Or l'énoncé d'une vérité absolue devrait nécessairement être valable hors de tout contexte. Donc il est impossible d'énoncer des vérités absolues.
Le relativisme culturel constitue donc une preuve négative par les effets de la diversité des cultures : c'est en tant précisément qu'on tente de la nier que l'on prouve la diversité des cultures. Si la preuve du pudding, c'est qu'on le mange, la preuve de la diversité des cultures, c'est qu'on la nie.
Ethnocentrisme et relativisme culturel
Le relativisme culturel vise à comprendre les différences culturelles et à étudier le pourquoi des différences entre les différentes cultures. À l'opposé de l'ethnocentrisme qui conduit à une dimension conflictuelle, le relativisme aborde les différences de manière apaisante.
Finalement, dit Platon, cette phrase a pour conséquence qu'il est impossible d'accéder à un savoir absolu, c'est-à-dire à une vérité stable. Si l'homme est mesure de toute chose, une connaissance qui soit la même pour tout le monde est impossible.
Ce raisonnement en termes de relativisme culturel ne permet pas la constitution d'une citoyenneté commune. Les valeurs républicaines doivent s'émanciper du communautarisme. Par ailleurs, le Conseil de l'Europe ne reconnaît pas de droits aux communautés.
La relativité générale est une théorie de la gravitation qui a été développée par Albert Einstein entre 1907 et 1915. Selon la relativité générale, l'attraction gravitationnelle que l'on observe entre les masses est provoquée par une déformation de l'espace et du temps par ces masses.
La première conséquence de la relativité d'Einstein est que la simultanéité de deux événements est relative à l'observateur. Une autre conséquence est que la durée séparant deux événements dépend du référentiel dans lequel on la mesure. Ces conséquences découlent d'un renversement conceptuel important.
L'expression théorie de la relativité renvoie le plus souvent à deux théories complémentaires élaborées par Albert Einstein et Mileva Marić : la relativité restreinte (1905) et la relativité générale (1915).