Par essence, la douleur aiguë est nociceptive et son intensité est corrélée à la sévérité et à l'étendue de la lésion causale. La douleur chronique est définie par une durée de plus de 3 mois (1).
On distingue les douleurs dites « par excès de nociception », les douleurs neurogènes (d'origine nerveuse) et les douleurs psychogènes (qui ont des causes psychiques).
Pour différencier les 3 types de douleur, nociceptive, neuropathique, nociplastique, il faut écouter l'expression clinique de la symptomatologie rapportée par le patient, prendre en compte le contexte clinique global, savoir utiliser les questionnaires tels que le DN4 pour diagnostiquer les douleurs neuropathiques, ...
Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c'est-à-dire touchant le cerveau, la moelle èpinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique)
La douleur neuropathique peut être perçue comme une sensation de brûlure ou de picotements, ou, parfois, comme une hypersensibilité au toucher ou au froid. L'hypersensibilité au toucher est appelée allodynie. Même un contact léger peut être douloureux. Parfois, la douleur neuropathique est profonde et intense.
Se dit d'une douleur déclenchée par une agression de l'organisme (traumatisme, infection, inflammation, maladie…). Les récepteurs sensibles à la douleur présents dans tout l'organisme, les nocicepteurs, donnent l'alerte et provoquent un message douloureux lorsqu'ils repèrent une situation nocive pour l'organisme.
Colique néphrétique
Aucune position ne soulage, ce qui fait dire en faculté de médecine : « colique néphrétique, patient frénétique ».
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
Idiopathique ou fonctionnelle
Il s'agit des douleurs dont la cause n'est corrélée avec aucune lésion observable ou supposée.
Les trois éléments caractéristiques sont : Une tristesse inhabituelle, mêlant un sentiment d'angoisse et de " fatalité " Une perte d'intérêt et de plaisir qui touche tous les domaines de la vie quotidienne (amis, familles, loisirs, travail)
La douleur peut provenir d'une lésion tissulaire visible (piqûre, coupure), d'une lésion tissulaire invisible (blessure d'un organe intérieur) ou d'une lésion d'un nerf ou du système nerveux (zona). Elle peut aussi provenir de troubles psychiques.
La douleur repose avant tout sur le ressenti du patient. Selon la définition officielle de l'Association internationale pour l'étude de la douleur (IASP), il s'agit d'une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée, ou ressemblant, à celle liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle.
La douleur musculaire est généralement causée par des muscles tendus, surmenés ou endommagés. Elle peut se manifester par une sensation de raideur, de douleur ou de sensibilité dans les muscles affectés. La douleur nerveuse, en revanche, est le résultat d'une compression, d'une irritation ou d'une lésion des nerfs.
Parmi les antidouleurs naturels les plus populaires en France, on retrouve l'arnica, le curcuma, le gingembre et la lavande. Ces plantes sont connues pour leurs propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.
Dans un premier temps, la prise d'antalgique et d'anti-inflammatoire peut soulager les douleurs. Des séances de kinésithérapie peuvent aider à traiter les problèmes d'origine musculaire. Parfois, une intervention chirurgicale est nécessaire, en cas d'urgence médicale, ou si les symptômes persistent.
des antiépileptiques : la carbamazépine (TEGRETOL et ses génériques) et la phénytoïne sont utilisées dans le traitement des névralgies rebelles de la face et des douleurs neuropathiques ; la gabapentine (NEURONTIN et ses génériques) est utilisée dans le traitement des douleurs qui font suite à un zona chez l'adulte ; ...
Il s'agit d'un trouble grave, étant donné qu'une infection ou une blessure peut survenir à un pied sans que la personne touchée puisse la ressentir. En plus des picotements et de l'engourdissement, les personnes qui souffrent d'une polyneuropathie chronique éprouvent des sensations de brûlure ou des élancements.
Une plus forte sensibilité nocturne, induite par le système circadien durant le sommeil, permettrait de compenser l'effet du sommeil et ainsi de se réveiller plus rapidement en cas de contact douloureux afin d'éviter une menace vitale.
La sciatique est sans aucun doute la plus commune et la plus connue des douleurs vertébrales.
Quelle opération est la plus douloureuse ? D'après les études sur le sujet, les deux chirurgies les plus pourvoyeuses de douleur en post opératoire sont la chirurgie mammaire (notamment la chirurgie plastique pour les patientes qui subissent une pose de prothèse mammaire) et la chirurgie thoracique [3].