On parle de négation totale lorsqu'elle porte sur l'ensemble de la proposition. Je n'entends rien. → La négation est totale car elle porte sur l'ensemble de la phrase. On parle de négation partielle lorsque la négation ne porte que sur un élément de la proposition (le sujet ou un complément).
La négation totale porte sur la phrase entière et s'exprime au moyen de ne... pas ou ne... point : Il ne lit pas. (cet énoncé s'oppose à la phrase positive Il lit). La négation partielle porte sur une partie seu- lement de la phrase : Il ne lit pas de poésie.
Il existe deux types de négation : la négation totale (ou absolue) et la négation partielle (ou relative).
- La négation restrictive (ou exceptive) ne constitue pas une vraie négation : elle se construit avec « ne…que » : « Il ne veut que travailler ». Elle correspond à la phrase affirmative : « Il veut seulement travailler » ; ici, elle excepte (exclut) le verbe « travailler » des éléments envisagés par le locuteur.
Syntaxiquement elle se traduit par l'utilisation de “ne” + les forclusifs “pas” ou “point”. Exemple : la phrase “je ne viens pas au restaurant” est la négation de la phrase affirmative “je viens au restaurant”. La négation totale peut répondre à une interrogation totale : “viens-tu au restaurant ?”
L'expression lexicale de la négation peut facilement être étendue. Par exemple, la phrase « je l'ai fait toute seule » peut être considérée comme exprimant la négation (si, dans son contexte, elle signifie « je l'ai fait sans toi ».) 1 Et non plus syntaxique, comme la phrase négative.
Un mot explétif est un mot qui n'est pas nécessaire au sens de la phrase et dont l'usage, et non la grammaire, dicte l'emploi. Dans l'usage courant, le ne explétif est facultatif. On trouve le ne explétif dans les subordonnées accompagnant les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter.
La négation est partielle lorsqu'elle exprime par exemple une limite ou une restriction. Dans ce cas, elle est exprimée à travers les mots « ne ... plus », « ne … jamais », « ne … guère », « rien … ne », « nul …
On parle de négation totale lorsqu'elle porte sur l'ensemble de la proposition. Je n'entends rien. → La négation est totale car elle porte sur l'ensemble de la phrase. On parle de négation partielle lorsque la négation ne porte que sur un élément de la proposition (le sujet ou un complément).
C'est la négation bitensive : composée du discordantiel et du forclusif : le seuil de négation est totalement franchi. Le forclusif rend la négation irréversible. « Ni » es une conjonction de coordination qui permet d'unir 2 structures négatives. Il s'emploie normalement en correction avec « ne ».
Tout en liant les termes, la conjonction « ni » les disjoint. Emploi : La conjonction « ni» s'emploie généralement avec la particule de négation « ne », placée avant ou après « ni ». Elle est utilisée pour lier des propositions négatives ou différents termes d'une proposition négative.
Son usage en français permet d'apporter des nuances par rapport à une formulation entièrement affirmative comme dans « Paul ne sait pas s'il ne va pas s'arrêter de travailler », à comparer avec : « Jacques ne sait pas s'il va s'arrêter de travailler » ; et avec : « Pierre sait qu'il va s'arrêter de travailler » ; la ...
JAMAIS (apparaît aussi comme le contraire de souvent, toujours, déjà...).
On peut remplacer la négation simple ne ….. pas par une négation complexe : ne ... plus, ne ... jamais, ne... personne, ne ... rien, ne...
Ne… guère, ne plus… guère,
indique une quantité minime ou une fréquence faible ; peu, pas très, pas beaucoup, pas souvent : Il n'aime guère cette peinture. Ces couleurs ne sont plus guère à la mode.
La négation totale porte globalement sur la proposition entière et s'exprime au moyen de pas ou point associés à ne : « Claire n'est pas rentrée » en opposition à la phrase positive « Claire est rentrée » qui répond positivement à la même question : « Claire est-elle rentrée ? »
Il existe en français un ne dit explétif, c'est-à-dire qui n'est pas indispensable au sens ou à la syntaxe de la phrase et qui n'a pas son rôle habituel de négation. On le rencontre dans différents types de constructions, presque exclusivement à l'écrit, dans la langue soignée.
Je n'ai pas acheté de soda. La négation est totale car elle nie toute la phrase dans son ensemble. Je n'ai pas acheté de soda mais de l'eau pétillante. La négation est partielle, car elle porte uniquement sur le groupe de mots « de soda ».
La phrase négative se présente comme totale, restrictive ou partielle. Lorsque la négation est totale, elle porte sur la proposition entière. Grammaticalement, elle est reconnaissable par sa structure en « ne » + « pas, plus, point, etc. ».
Son usage est justifié dans un contexte empreint d'une touche négative, comme après un verbe exprimant une crainte, une précaution ou un empêchement, tel que « redouter », « appréhender », « avoir peur », pris dans une forme affirmative.
La négation de ( P i m p l i q u e Q ) est l'équivalent de l'énoncé logique ( P e t ( n o n Q ) ) , c'est-à-dire que P est vraie et simultanément que Q est fausse.
L'adverbe de négation ne s'emploie avec ou sans adverbe de négation avec les verbes cesser, oser, pouvoir et savoir, principalement lorsqu'ils sont suivis d'un infinitif. Les verbes à l'infinitif ne se conjuguent pas. Par exemple : danser, sourire, devenir. Fermer l'infobulle .
Adverbes de doute : peut-être, probablement, sans doute, apparemment, vraisemblablement.
Je ne aime pas danser* → Je n'aime pas danser.
se placent après le verbe conjugué pour mettre une phrase au négatif. Ne est mis devant le verbe et devant des pronoms compléments ou pronoms adverbiaux qui précèdent le verbe (le, lui, se, y, etc.). Notez que ne se transforme en n' devant un verbe commençant par une voyelle ou un h muet.