Un réflexe peut être inné ou acquis (conditionné). On distingue : les réflexes d'extension dit aussi
L'arc réflexe est un circuit neuronal constitué par un neurone récepteur d'informations (neurone afférent), un neurone ou une chaîne de neurones intermédiaires traitant ces informations (interneurone[s]), un neurone envoyant l'ordre à l'organe effecteur à l'issue du traitement de ces informations (neurone efférent).
Un réflexe est de ce fait une réaction innée : lorsqu'un muscle est étiré, comme lors du test du réflexe rotulien pratiqué chez le médecin, il se contracte. Ces réflexes permettent de maintenir un tonus musculaire comme par exemple la posture du corps de l'individu.
Nos muscles sont en permanence soumis à des influx nerveux coordonnés mais involontaires qui gouvernent la position de notre corps dans l'espace, y compris au repos. C'est ce que l'on appelle le réflexe myotatique. Il est produit par une circulation incessante de messages de nature électrique dans les fibres nerveuses.
De quoi s'agit-il? La spasticité correspond à une raideur musculaire involontaire, le plus souvent retrouvée au niveau de certains muscles présentant un déficit moteur. La spasticité se caractérise par une très grande variabilité dans le temps, son intensité peut varier de façon importante au cours de la journée.
Contrairement au réflexe myotatique, le réflexe de flexion est polysynaptique, c'est-à-dire qu'il met en jeu de nombreux interneurones entre la voie afférente et la voie efférente. Ce caractère polysynaptique est également une des raisons de la lenteur de ce réflexe.
Les réflexes archaïques, aussi appelés réflexes primitifs, sont des mouvements automatiques et involontaires réalisés à la suite d'une stimulation sensorielle ou motrice (un changement de position, un bruit, un changement de luminosité, une stimulation cutanée….).
Le réflexe (l'arc réflexe)
Toutefois, puisque le corps humain doit réagir rapidement afin de se protéger, l'information n'a pas le temps de se rendre jusqu'au cerveau pour que celui-ci traite l'information. C'est donc la moelle épinière qui reçoit l'information et qui la traite.
Les cinq éléments fonctionnels de l'arc réflexe myotatique (récepteur, voie sensorielle, centre nerveux, voie motrice, effecteur) sont identifiés.
Le réflexe est bien sûr contrôlé par un centre nerveux. On se demande lequel : encéphale ou moelle épinière ? Pour le déterminer, il suffit d'étudier la vitesse de réalisation d'un réflexe myotatique. On sait qu'un stimulus déclenche la naissance d'un message nerveux sensoriel qui circule dans un nerf sensitif.
La myéline est une membrane essentiellement constituée de lipides, qui forme une gaine autour des fibres nerveuses. Elle permet une bonne conduction de l'influx nerveux.
Un réflexe est une réponse musculaire involontaire, stéréotypée et très rapide à un stimulus. Une activité réflexe est produite par un « arc réflexe », le mécanisme de réponse intégrée d'un centre nerveux sans intervention du cerveau et de la volonté consciente.
Le réflexe de Moro est une réaction involontaire de surprise qui apparaît dès les premières semaines avant la naissance et disparaît généralement progressivement autour de 2 mois. Le réflexe de Moro d'un nourrisson se déclenche parfois pendant son sommeil et peut le réveiller.
Le réflexe rotulien, pratiqué à l'hôpital, teste les réponses nerveuses du patient. Le choc du marteau sur le tendon reliant le quadriceps au tibia donne naissance à un message "étirement du muscle" (flexion de la jambe) du récepteur vers la moelle épinière via les voies sensorielles.
Les réflexes peuvent être de nature innée ou acquise. Un exemple de réflexe inné serait d'éloigner la main d'une surface chaude. Un réflexe acquis ou conditionné serait de marcher sur le frein de la voiture après avoir observé la lumière rouge à un feu de circulation.
Une augmentation de la concentration de façon croissante entraîne d'abord une flexion du pied (réflexe localisé), puis de la patte postérieure gauche excitée (réflexe unilatéral), des deux pattes postérieures (réflexe symétrique), de toutes les pattes (réflexe irradié) et de tout le corps (réflexe généralisé).
Le réflexe de Moro s'intègre généralement vers l'âge de 4 mois. Pour qu'il s'inhibe correctement, le bébé doit avoir reçu « du secours » (consolation) lorsqu'il exprime sa peur. C'est une phase de sécurisation pour l'enfant.
Si le réflexe de Moro réveille le nourrisson et déclenche des pleurs ou des cris, on peut reprendre bébé dans les bras, en position fœtale, durant quelques minutes : blotti contre nous, il reprendra confiance et retrouvera un sentiment de sécurité. On pourra ensuite le reposer tout doucement dans son lit.
Le réflexe de Galant se produit lorsque l'enfant est allongé sur le ventre ou sur le côté. Si on glisse un doigt juste à coté et le long de la colonne vertébrale de l'enfant, celui-ci courbera son corps vers le côté stimulé. Ce réflexe primitif est essentiel pour faciliter le passage dans le canal utérin.
Le réflexe myotatique inverse, ou réflexe d'allongement
Si l'on étire un muscle de plus en plus fortement, la contraction due à la mise en jeu du réflexe d'étirement s'accroît tout d'abord, puis, à partir d'une certaine intensité seuil, cesse brutalement.
Réflexe conditionné, réflexe conditionnel ou réflexe acquis. ,,Acte réflexe acquis à la suite de l'association régulière d'un phénomène physiologique à un stimulus extérieur n'ayant aucun rapport avec ce phénomène (conditionnement)`` (Méd.
Réflexe monosynaptique,
réflexe faisant intervenir une seule synapse entre l'élément sensitif et l'élément moteur. (Le réflexe myotatique en est un exemple.)