Les classifications distinguent différents types de crises épileptiques : les crises partielles, les crises généralisées et l'état de mal. Dans leurs manifestations, les crises peuvent aller de la secousse musculaire ou de la plus petite perte d'attention à des convulsions sévères et prolongées.
La phase tonique s'étend sur 1 à 2 minutes. Elle consiste en une contraction de tous les muscles, provoquant parfois une morsure de la langue. La phase clonique dure environ 20 secondes. Elle se caractérise par des séries de contractions musculaires diffuses et irrégulières, avec un blocage de la respiration.
Les crises d'épilepsie partielles
Ces crises partielles sont dites « simples » lorsqu'elles provoquent des symptômes discrets comme des hallucinations (tous les sens peuvent être touchés), des contractions musculaires, des fourmillements dans les membres ou des bouffées d'émotion inattendues.
Crises focales avec perte de conscience
Comme son nom l'indique, ce type de crise affectera l'état de conscience de la personne impliquée. Elle peut aller de l'altération de la conscience à la perte totale. Comme les crises focales, les symptômes ressentis dépendront de la région touchée.
Les crises non-épileptiques psychogènes (CNEP) sont des crises très similaires à celles des patients épileptiques mais pour lesquelles on ne retrouve pas d'anomalie électrique dans le cerveau.
Fréquentes chez l'adulte, elles peuvent apparaître à l'adolescence. Elles sont favorisées par l'absorption importante d'alcool, le manque de sommeil, un réveil provoqué et la lumière.
Leur utilisation n'est cependant pas systématique. L'IRM reste l'examen de référence pour la recherche des causes de l'épilepsie.
Ce qu'il ne faut pas faire :
Tenir la personne pendant la crise (risque de blessure). Tenter de la stabiliser sur le côté, en position latérale de sécurité dès le début de la crise. Vous risquez de lui démettre l'épaule. Lui faire prendre ses anti-épileptiques (elle risque de faire une fausse route).
Les recommandations actuelles du National Institute for Health and Care Excellence (NICE) britannique pour les adultes et les enfants préconisent la carbamazépine ou la lamotrigine comme traitement de première intention des crises partielles et le valproate de sodium pour les crises généralisées.
Après une crise d'épilepsie, surtout suite à une perte de conscience, la personne peut se sentir confuse et désorientée pour quelque temps. Cela s'explique par le besoin de récupération des neurones. Une perte de mémoire ou des maux de tête peuvent aussi survenir.
Elles peuvent entraîner d'importantes séquelles neurologiques à tout âge. En effet, durant une crise prolongée, certaines zones du cerveau manquent d'oxygène. De plus, des dommages peuvent être causés aux neurones en raison de la libération de substances excitatrices et de catécholamines associées au stress aigu.
75 ans. - 50 % des épilepsies se manifestent avant l'âge de 10 ans. - L'espérance de vie des épileptiques est globalement inférieure de 10 à 20 % comparée à celle des sujets non épileptiques.
On distingue deux grandes catégories de crises soit les généralisées ou les focales. La crise généralisée touche l'intégralité du cerveau tandis que la crise focale se situe dans une région précise du cerveau appelée région focale. Ces deux catégories de crises renferment différents types de crises.
La plupart du temps, une crise d'épilepsie n'est pas mortelle. Un décès peut néanmoins se produire de manière accidentelle, en cas de chute ou de noyade par exemple.
Épileptiques : Ces convulsions n'ont aucun déclencheur apparent (c'est-à-dire elles ne sont pas provoquées), et elles surviennent au moins deux fois. Une seule crise de convulsions n'est pas considérée comme de l'épilepsie. Les convulsions épileptiques sont appelées trouble convulsif ou épilepsie.
"Tout va dépendre du type de crise. Il y a des crises où on risque de tomber et de se blesser au sol, donc on peut se blesser en plus de la crise. Et il y a un risque de décès notamment après les grosses crises d'épilepsie, celles avec les convulsions.
les fruits et les légumes crus ou légèrement cuits, sources de vitamine B9 ou acide folique et de vitamine K (légumes-feuilles verts et grains céréaliers) ; produits laitiers pour l'apport en calcium et magnésium ; viandes (vitamine B12) ; huiles et chair de poissons gras enrichis pour la source de vitamine D.
Les sports collectifs, l'athlétisme, les sports de raquette etc. sont à pratiquer sans limite même lorsque l'on souffre d'épilepsie.
Les symptômes de l'épilepsie sont une perte de connaissance entraînant une chute, des convulsions, l'apparition de salive au bord des lèvres et, parfois, des vomissements, une perte d'urine ou de selles, ainsi qu'un bref arrêt de la respiration.
Les symptômes de l'épilepsie. Dans les crises partielles les symptômes les plus observées sont : Des contractions musculaires incontrôlés des membres supérieurs ou inférieurs appelés « myocloniques » ou « convulsions » Des hallucinations visuelles, auditives, gustatives ou olfactives.
L'épilepsie n'est pas une maladie mentale.
On peut devenir épileptique à tout âge et en effet un surmenage ou un gros stress peuvent contribuer à déclencher les crises chez quelqu'un qui a une épilepsie. Les problèmes de déplacement sont courants pour les personnes avec épilepsie et les solutions ne sont hélas pas toujours évidentes.
Les sucreries, la caféine et l'alcool entraînent des fluctuations de la glycémie et devraient donc être évités. Les pains à forte teneur en fibres ou de blé entier et les muffins au son aident à maîtriser les fluctuations du sucre dans le sang.
Le froid peut modifier de façon réversible l'activité de neurones, comme ceux impliqués dans une crise d'épilepsie. Mais comment en produire dans des zones profondes du cerveau et évacuer la chaleur générée par cette production de froid? Clinatec planche sur le sujet avec le programme Carnot Exploratoire Epicool.