Les sociologues et les économistes spécialistes des inégalités et des ruptures sociales (1) confirment aux-aussi que la pauvreté en France se répartit en plusieurs catégories avec la pauvreté intégrée, la pauvreté marginale, et la pauvreté de disqualification ou plutôt de déclassement.
La pauvreté peut se manifester de manière multiple : par la faiblesse ou l'absence d'un revenu, par un logement précaire, par une mauvaise santé, par une éducation insuffisante, par la sous-alimentation ou un environnement dégradé...
Un peu plus d'un tiers d'entre eux sont pauvres : leur niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian, soit 1 041 euros par mois. Ces personnes aux revenus modestes sont plus jeunes et vivent davantage dans une famille monoparentale ou nombreuse (au moins trois enfants) que le reste de la population.
Le seuil de pauvreté est un indicateur lié à la pauvreté. Le seuil de pauvreté peut être défini de manière absolue (en fonction d'un panier de consommation minimale, avec ou sans référence monétaire) ou relative (en pourcentage du revenu médian ou moyen).
Depuis le début des années 2000 sont considérées comme pauvres les personnes vivant dans un ménage dont le revenu est inférieur à 60% du revenu médian. Il s'agit donc d'un taux de pauvreté dite objective et relative.
La pauvreté est relative selon le pays et l'époque dans lesquels on vit. Dans l'approche absolue, le seuil de pauvreté monétaire a une valeur fixée une fois pour toute, définie à partir du coût d'un panier de biens et de services considérés comme indispensables (pour se nourrir, rester en bonne santé…).
Par exemple, le chômage partiel, les contrats de travail temporaires, l'absence de places de prise en charge extrafamiliale des enfants, ou leur prix excessif engendrent souvent de la pauvreté.
PAUVRE, INDIGENT. Pauvre est le terme le plus général ; c'est aussi celui qui signifie le moins. Le pauvre a peu, est mal partagé, ou mal aisé. L'indigent souffre et est, par le manque, dans un état de peine.
L'autre approche, la pauvreté relative, consiste à déclarer pauvre toute personne dont le revenu est inférieur à une certaine proportion du revenu médian (soit le revenu tel que la moitié des membres d'une société gagne plus et l'autre moitié gagne moins).
Les facteurs les plus évidents sont l'insécurité alimentaire, des conditions de santé précaires, le manque de compétences dû à un manque d'éducation et le manque d'opportunités économiques.
Dans les pays les plus pauvres, 92% des femmes occupent un emploi informel. Outre la santé, une des conséquences de la pandémie concerne l'éducation des enfants. Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), 60 % des enfants ont été privés d'éducation pendant la crise.
– La pauvreté intégrée correspond à une société où les pauvres se distinguent peu des autres couches de la population. – La pauvreté marginale ne frappe qu'une partie de la population, de moins en moins importante à mesure que la croissance économique et les transferts sociaux de l'État Providence s'intensifient.
8« La pauvreté disqualifiante » concerne des franges importantes de la population, aux caractéristiques résolument hétérogènes, et renvoie à la montée des précarités et des travailleurs pauvres dans les sociétés riches.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains. Il était suivi du Sud Soudan et de la Somalie. Seul trois pays de cette liste sont hors d'Afrique : Afghanistan, Tadjikistan, Yemen .
Les chômeurs et les familles monoparentales sont les plus touchés par la pauvreté monétaire. La pauvreté monétaire touche en premier lieu les chômeurs (38,9 %). Parmi les personnes en emploi, les travailleurs indépendants sont plus vulnérables (17,6 %) que les salariés (6,8 %).
Deuxièmement, les pauvres subventionnent directement et indirectement de nombreuses activités qui bénéficient aux riches 10. D'une part, ils ont longtemps soutenu les activités de consommation et d'investissement dans l'économie privée, par le biais des bas revenus qu'ils perçoivent.
Personne qui n'a pas ou peu d'argent.
En 2021, une personne est considérée comme pauvre d'après l'Insee, si ses revenus sont inférieurs à 1 063 euros par mois, pour un niveau de vie médian établi à 1 771 euros mensuels pour une personne seule après impôts (allocations sociales comprises).
La moitié des individus a un niveau de vie inférieur à 20 300 euros (soit 1 692 euros par mois). Pour une famille composée d'un couple avec deux enfants de moins de quatorze ans, cela correspond à un revenu disponible de 42 630 euros par an (soit 3 553 euros par mois).
– Nutrition – Santé – Logements et conditions de vie – Autonomie économique des femmes, des jeunes – Education – Argent et propriété – Soins aux personnes dépendantes – Participation (politique, associatif ou communautaire) – Sécurité – Etc.
La Croix rouge : aide humanitaire, sanitaire et sociale
Très active en France, la Croix rouge française est composée de plus de 60.000 bénévoles répartis dans plus de 1.000 implantations locales.
La pauvreté spirituelle est définie comme une vertu évangélique (à ne pas confondre avec la pauvreté évangélique) issue de la béatitude « Bienheureux les pauvres en esprit, le Royaume de Dieu est à eux » (Mt 5,3). Cette vertu, associée à la promesse du Royaume des cieux, a été abordée par de nombreux auteurs chrétiens.