Prévenir la solitude chronique est fondamentale. Rester éloigné de la vie sociale augmente le risque d'anxiété, de dépression et affecte durablement la santé mentale. Il peut arriver à chacun d'avoir besoin d'un moment seul. Quels en sont les effets sur le cerveau ?
Dépression, anxiété, psychose…
Et les effets de la solitude chronique sur la santé mentale vont bien au-delà. De nombreux travaux ont révélé que l'isolement pouvait augmenter le risque de dépression, d'anxiété, de psychose et d'usage de drogues, et aussi aggraver ces situations si elles étaient préexistantes.
La solitude est le sentiment ressenti par une personne qui se sent isolée et seule. Elle est due par exemple à un manque de relations sociales. La dépression, en revanche, est une maladie psychique qui se caractérise par des sentiments persistants de tristesse, de désespoir et de perte d'intérêt.
Parmi les bienfaits de la solitude, il y a le lâcher prise avec le monde extérieur pour se connecter avec ses désirs, ses rêves, son imagination et sa créativité. La solitude permet également de laisser place à des émotions qu'on ne s'autorise pas à exprimer en public : tristesse, colère, coup de blues…
L'isolement social et la solitude augmentent le risque de mourir prématurément, un impact comparable à celui de facteurs de risque bien établis comme l'obésité, la sédentarité et même le tabagisme.
L'isolement social, la solitude et la vulnérabilité sociale sont très fréquents chez les adultes plus âgés; ils sont liés à une morbidité et à une mortalité considérables, et sont comparables à des facteurs de risque établis comme le tabagisme, la consommation d'alcool, l'obésité et la fragilité.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
La solitude est souvent associée à des problèmes de santé, tels que la dépression, la démence, l'obésité, etc. Cependant, le lien est souvent complexe. Par exemple, l'obésité peut être la cause de la solitude, mais le scénario inverse est également possible : la solitude peut conduire à une « boulimie émotionnelle ».
La solitude touche beaucoup de Français mais est beaucoup plus présente chez les jeunes, selon cette étude. Les femmes et les personnes précaires sont aussi plus touchées que la moyenne. Si solitude ne rime pas forcément avec souffrance, elle « affecte la santé mentale de millions » de personnes.
"La solitude est à l'origine de nombreux problèmes de santé et de mortalité," poursuit la représentante de l'Université d'Agder. "Il peut s'agir de diabète, d'insuffisance cardiaque, de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou d'autres maladies," énumère-t-elle.
L'isolement est une grande source de souffrance. Découvrez comment le reconnaître, et les solutions pour y faire face, notamment par la psychothérapie. L'essentiel: L'isolement n'est qu'un symptôme.
Selon Weiss, la solitude peut être soit un isolement émotionnel, soit un isolement social. La solitude s'accompagne de sentiments de vide, d'anxiété, d'agitation et de marginalisation. Lorsque la solitude est de brève durée, elle augmente la motivation de l'individu à chercher de nouvelles connexions.
De nombreux travaux ont révélé que l'isolement pouvait augmenter le risque de dépression, d'anxiété, de psychose et d'usage de drogues, et aussi aggraver ces situations si elles étaient préexistantes.
L'isolement social désigne la séparation physique d'une personne par rapport aux autres, tandis que la solitude est la perception d'être seul. On peut se sentir seul même lorsqu'on est entouré de beaucoup de gens.
L'isolement (voire la classique «quarantaine») des patients atteints de maladies contagieuses est destiné à prévenir la diffusion d'agents infectieux.
Résultat, 24 % des 15 ans et plus ont déclaré se sentir « très » ou « assez » seules, et 27 % disent se sentir « un peu » seule, soit 51 % au total. Les plus concernés par la solitude sont les jeunes adultes : 27 % des 19-29 ans se disent « très » ou « assez » seules contre seulement 17 % chez les plus de 65 ans.
La souffrance est un sentiment de solitude extrême ; et ce sentiment peut être soulagé par ce qui est de l'ordre de la solidarité, de la compassion, de l'écoute et du respect.
La solitude est un phénomène mal vu dans nos sociétés. Le solitaire est souvent considéré comme un être asocial, incapable de donner de l'amour, quelqu'un d'étrange, voire dangereux. Pour Gérard Macqueron, la solitude fait peur, elle inspire de la méfiance.