Les drogues agissent dans le système nerveux central en modifiant, amplifiant ou entravant l'action des neurotransmetteurs. Elles agissent plus spécifiquement sur le « système de récompense » et des zones qui interviennent particulièrement dans les émotions et la mémoire.
Les drogues ont une caractéristique commune : elles agissent sur le circuit de la récompense et la stimulation de la libération de dopamine. Cette molécule crée l'illusion de bien être et engendre la dépendance. Les produits psychoactifs agissent de plusieurs façons au niveau de la synapse.
Sautes d'humeur, excitation, colère, hostilité, dépression. Mensonges et vols à répétition. Refus d'admettre les effets néfastes de la drogue. Refus de voir des amis de longue date ou des personnes qui pourraient remarquer un changement de comportement.
Suite à leur consommation, les distances ne sont plus appréciées correctement, les temps de réaction du cerveau sont augmentés, la coordination et la synchronisation des mouvements sont altérés, des troubles de la vision apparaissent ainsi que des difficultés à prendre des décisions.
Les personnes souffrant d'une addiction comportementale transforment peu à peu leurs relations sociales, qu'elles mettent de côté ou réduisent pour pouvoir pratiquer leur activité en priorité.
A plus long terme, la consommation régulière peut conduire à l'installation d'une dépendance. Elle peut être associée à des difficultés sociales et économiques et favoriser le développement de troubles psychiatriques.
Être sous l'emprise de drogues augmente aussi le risque d'être victime de violences. En effet la drogue désinhibe, réduit la vigilance, affaiblit la résistance, voire fait perdre conscience, phénomène dont un agresseur peut profiter.
Énoncez clairement votre désaccord envers la dépendance de votre proche. N'encouragez surtout pas ce comportement. Plusieurs toxicomanes ne se rendent pas compte qu'ils ont un problème. Une discussion franche et en toute transparence peut ainsi être bénéfique pour amener quelqu'un à obtenir de l'aide.
Parler avec compassion ; écouter sans juger
Mais le ton que vous utilisez est encore plus important. « Compassion » signifie que vous faites de votre mieux pour comprendre ce que ressent votre proche. Cela signifie que vous devez écouter avec empathie et ne pas le juger de quelque façon que ce soit.
Les gens peuvent aussi prendre de la drogue pour s'évader temporairement d'une situation difficile, malheureuse ou stressante, ou obtenir un soulagement temporaire. Prendre de la drogue peut aussi les aider à faire face à l'ennui, à la colère ou à un manque de confiance en soi.
L'alcool et les drogues peuvent avoir des effets négatifs sur tous les aspects de la vie de la personne qui en consomme, entre autres : blessures dues aux facultés affaiblies. angoisse, irritabilité ou depression. difficulté à réfléchir.
Le fonctionnement du système nerveux peut donc être perturbé par la consommation de certaines substances telles que alcool, drogues, médicaments. Ces substances provoquent une perturbation de la perception de l'environnement et de la commande du mouvement car elles modifient la transmission des messages nerveux.
La drogue, la fatigue et les nuisances sonores ou visuelles perturbent le fonctionnement du système nerveux|systeme nerveux. Les perturbations du système nerveux sont dues à des modifications de l'action des neurotransmetteurs des synapses du cerveau.
Les conséquences de la méthamphétamine sur le corps sont très importantes et rapides. En quelques mois, vous pouvez voir votre visage déformé par cette substance : éruptions cutanées, rougeurs, etc.
Un signal non suivi de récompense déclenche une frustration. La prise de drogue, en activant les systèmes dopaminergiques, conduit le toxicomane à mémoriser des événements qui n'ont pas de réalité physiologique mais qui, parce qu'ils sont associés à la prise de produit, l'en rendent dépendant.
Le toxicomane va se débrouiller pour trouver le désir et le plaisir dans un objet qui reste totalement contrôlable et à sa merci : ainsi croit-il qu'il n'en dépendra pas puisqu'il le contrôle : l'objet inerte, non désirant, sera la drogue. Le toxicomane se pense donc auto-suffisant avec son produit.
difficultés de concentration. troubles du sommeil. anxiété importante avec parfois des attaques de panique. maux de tête, des vertiges.
L'héroïne est la drogue la plus addictive, selon l'étude de David Nutt. Elle augmente le taux de dopamine (système de récompense du cerveau) de 200 %, ce qui la rend hautement addictive.
L'héroïne
En plus de ce facteur hautement addictif, le danger de l'héroïne vient aussi du fait que la dose létale est seulement 5 fois supérieure à la dose nécessaire pour obtenir un effet de « high ».
Une drogue à fort potentiel addictogène est par exemple l'héroïne, suivie de près par le tabac (nicotine). Un autre indicateur de dangerosité, et non des moindres, est la toxicité des produits, donc leur potentiel effet nocif sur votre santé.
Le cannabis est la drogue qui reste le plus longtemps dans notre organisme. Si nous ne sommes pas tous égaux face à la consommation de cannabis, le THC, substance psychoactive du cannabis responsable de l'effet planant, reste entre 1 et 3 semaines dans le sang, et 7 à 30 jours dans l'urine.
Adam Winstock, le fondateur de Global Drug Survey, ne semble pas surpris. «Les champignons magiques sont l'une des drogues les plus sûres du monde», explique-t-il au Guardian. Selon lui, le seul danger est qu'ils peuvent être confondus avec des champignons toxiques.
L'usage d'une substance à fort pouvoir d'addiction
Le produit le plus addictif serait le tabac (32 % des consommateurs sont dépendants), suivi par l'héroïne (23 %), la cocaïne (17 %) et l'alcool (15 %). La vitesse d'installation de la dépendance varie également en fonction des substances.
Les addictions liées à une substance
la consommation excessive d'alcool ; l'usage dérivé de médicaments (morphine, anti-douleur, stimulant sexuel, anxiolytiques, etc.) ; le recours à des drogues illicites (cannabis, héroïne, cocaïne, amphétamines, dérivés de synthèse tels que méthamphétamine, chemsex, etc.).