En effet, lorsqu'une personne est en sevrage d'alcool, elle peut ressentir des tremblements, des sueurs, de l'anxiété, de la dépression, des nausées, voire un état de malaise et des douleurs abdominales, durant les deux premiers jours.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Les symptômes de sevrage peuvent se manifester dans les 6 à 12 heures suivant la prise du dernier verre. Les symptômes atteignent leur paroxysme au 2e ou 3e jour et peuvent durer jusqu'à 7 jours.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Cerveau : un sentiment de déprime, de manque
Il y a moins de dopamine et de sérotonine, deux molécules libérées comme des molécules de plaisir dans la dépendance à l'alcool." Cette baisse de dopamine et de sérotonine explique que "certains patients en sevrage vont se sentir déprimés ou en manque".
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Mettre le foie au repos et de l'aider à évacuer toutes les toxines est alors salutaire. Pour ce grand nettoyage, ayez le réflexe de boire toute la journée de l'eau (Hépar) avec un jus de citron frais. Éviter pendant cette période le café, le sucre, les œufs, les charcuteries, les graisses et surtout l'alcool.
Le sevrage alcoolique se manifeste comme un continuum, allant de tremblements à des crises convulsives, des hallucinations et à une instabilité végétative mettant en jeu le pronostic vital en cas de sevrage sévère (delirium tremens).
L'alcool fait prendre du poids pour plusieurs raisons : les calories de l'alcool, un stockage des graisses par l'organisme, un dérèglement de la satiété et de l'appétit. L'alcool fait grossir pour plusieurs raisons. La première est que c'est un produit très calorique. Chaque gramme d'éthanol contient 7 calories.
Au final, cette transformation va donner, entre autres, des substances qui alimentent la fabrication d'acides gras alors qu'en parallèle la combustion des graisses est ralentie. Ainsi l'alcool favorise doublement la formation de dépôts graisseux.
L'exercice physique est l'une des façons les plus connues d'arriver à une sensation d'ivresse sans boire d'alcool. En faisant des sessions de cardiotraining régulièrement, vous libérez des endorphines, de la sérotonine et de la dopamine, des substances chimiques qui agissent sur le cerveau.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Mais il en favorise l'apparition… L'alcool est en effet un puissant vasodilatateur qui agit très rapidement sur les petits vaisseaux du visage. C'est donc l'une des raisons pour lesquelles le rhinophyma est majoritaire (95%) chez les hommes de plus de 50 ans - les hommes consomment plus d'alcool que les femmes.
Il est scientifiquement prouvé qu'arrêter l'alcool permet de perdre du poids. En une seule semaine vous pouvez éliminer de 0.5 kg à 2 kgs. Au bout de quatre semaines, la perte de graisse est plus marquée et on commence à percevoir un vrai changement.
Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts. Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Les symptômes du sevrage sont une anxiété, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, des douleurs diffuses, des troubles sensoriels et digestifs. La tension artérielle peut subir une hypotension orthostatique.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.