Parmi les complications neurologiques bénignes, il faut mentionner les céphalées post-ponction durale, qui sont des céphalées positionnelles, orthostatiques, de caractère pulsatile. Des symptômes d'accompagnement, de types nausées et vomissements, apparaissent fréquemment dans les 2‑3 jours suivant l'infiltration.
Après l'infiltration, le patient peut parfois ressentir des effets secondaires (flush - c'est-à-dire des rougeurs au visage, sensation de chaleur, maux de tête, réaction allergique …) ou une aggravation des douleurs, de la fièvre… . Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à contacter son médecin.
Il est recommandé d'observer un repos relatif durant 48 heures après l'infiltration pour un maximum d'efficacité. L'effet de l'infiltration est en général retardé dans le temps, avec un effet maximal entre 3 et 7 jours post infiltration.
Celle-ci est en général non douloureuse. La sensibilité de l'infiltration est surtout liée au passage de la peau et des plans musculaires. L'ensemble du geste est réalisé rapidement pour un plus grand confort du patient. Quelques images sont prises dans les différentes phases de l'examen.
Chez les patients ayant un antécédent de chirurgie du rachis lombaire, ces accidents ont également été observés après infiltration épidurale et articulaire postérieure ; un risque d'accident vasculaire cérébral potentiellement fatal et d'infarctus médullaire après infiltration au rachis cervical.
Certains médicaments ou dispositifs médicaux sont à utiliser avec prudence en cas de traitement par corticoïdes : - les anti-inflammatoires dits « non stéroïdiens » (aspirine, ibuprofène…) ont, comme les corticoïdes, de possibles effets indésirables digestifs.
Une infiltration, après un repos de 24-48 h, permet une amélioration des symptômes rapide. Celle-ci survient entre 24-48h et une semaine après l'infiltration. Le résultat n'est cependant pas constant et il est parfois nécessaire de réaliser à nouveau le geste pour obtenir un résultat complet.
Sur le côté La position idéale pour ceux qui souffrent de maux de dos est de dormir sur le côté, c'est-à-dire dans la position fœtale classique. Cette position est excellente car elle maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale.
Il n'est pas nécessaire d'être à jeun et il faut prévoir 2 à 48h de repos après l'infiltration. Il est recommandé de se faire accompagner et de ne pas prévoir de repartir en conduisant. Le patient est allongé sur une table de radiographie.
L'infiltration se déroule le plus souvent au cabinet de radiologie. Elle ne nécessite pas d'anesthésie. Une aiguille est positionnée dans l'espace épidural, à l'aide du repérage radiographique et du produit de contraste. Une fois l'aiguille en place, une dose de corticostéroïde est injectée dans l'espace.
L'infiltration est réalisée en ambulatoire, aujourd'hui le plus souvent sous guidage radiologique, échographique ou scanographique afin de choisir le bon point d'entrée de l'aiguille et de suivre son trajet. Lors de l'infiltration lombaire scanoguidée, le patient est allongé sur le ventre, sur la table de scanner.
Il est recommandé de boire un grand verre d'eau après une bouffée de cortisone pour en éliminer les résidus.
Douleur locale augmentée suite à l'infiltration : Il est fréquent que la douleur soit augmentée dans les heures qui suivent une infiltration et parfois jusqu'à 48 heures. Vous pouvez utiliser des analgésiques tels que Tylenol et/ou Ibuprofène ou un médicament precrit par le médecin pour soulager la douleur.
Si l'infiltration ne marche pas, on peut se donner 15 jours ou trois semaines de délai et refaire ensuite une deuxième infiltration. Et si la deuxième infiltration ne marche pas, il faut arrêter ce traitement car le patient n'est pas très réceptif aux infiltrations.
Symptômes. Il s'agit de douleurs, le plus souvent à type de crampes, et d'une sensation de fatigue dans les membres inférieurs à la marche avec parfois l'impression qu'elles vont lâcher si la marche se poursuit. Il y a souvent douleurs lombaires associées.
En fonction du diagnostic et de la gravité de la sciatique, le médecin peut prescrire une infiltration de corticoïdes et un traitement spécifique de la maladie responsable de la compression du nerf sciatique. Dans certains cas, il peut recommander des séances de kinésithérapie.
Prise de poids / modifications de l'aspect physique
Description : les corticoïdes induisent fréquemment une prise de poids lorsqu'ils sont pris durant plusieurs semaines ou mois. Cette prise de poids est habituellement modérée, de l'ordre de 1 à 2 kilos.
Privilégiez les eaux à faible teneur en sodium (environ 10 mg par litre).
La cortisone induit peu d'interactions médicamenteuses et peut donc être associée à la plupart des autres médicaments.
Augmenter les aliments riches en Potassium, pour limiter la rétention d'eau : Bananes, figues, abricots secs, autres fruits secs et graines oléagineuses, légumes-racines.
Bien réalisée, une infiltration ne fait pas plus mal qu'une simple prise de sang. Elle agit efficacement sur l'articulation douloureuse en seulement quelques heures. Et son effet persiste plusieurs mois.
Le seul risque potentiellement grave est celui d'infection, s'il s'agit de cortisone. Il est chiffré à environ un cas sur 50000. Pour limiter ce risque, nous appliquons un protocole de désinfection validé (cf « modalités pratiques des infiltrations »).
- Cette étude confirme l'augmentation de la pression artérielle systolique associée à la baisse de la fréquence cardiaque en cas de traitement corticoïde. La relation inverse entre ces deux paramètres suggère un mécanisme adaptatif physiologique par baroréflexe (réponse de type hypertension/bradycardie).