Quels sont les effets indésirables ? Le principal risque associé à l'implant, rare mais grave, est la migration dans l'artère pulmonaire. Dans de très rares cas, l'implant peut se déplacer dans le bras voire même dans un vaisseau sanguin.
Ce médicament est un implant contraceptif qui libère progressivement un progestatif dans le sang. Il se présente sous la forme d'un petit bâtonnet flexible inséré sous la peau. Il permet de bloquer l'ovulation et de modifier la glaire cervicale tant que l'implant est présent dans l'organisme.
Agissant dès les 24 premières heures qui suivent sa pose. Néanmoins, il faut savoir qu'aucune méthode contraceptive n'est efficace à 100 %. Selon les dernières données de l'HAS (2013), l'implant contraceptif est efficace à 99,9% (efficacité théorique).
L'implant protège la patiente de la survenue d'une éventuelle grossesse pendant une période de trois ans. Parmi les effets indésirables mentionnés sur la notice, on trouve notamment : humeur dépressive, instabilité émotionnelle, nervosité, nausées, fatigue... Rapportés pour 1 à 10 % des patientes.
► La contraception est active 24 h après la pose de l'implant mais il est conseillé de mettre un préservatif lors des 15 premiers jours.
On peut noter les mêmes effets secondaires que pour la pilule contraceptive. Parmi les effets indésirables de l'implant contraceptif, l'apparition d'une prise de poids est marquée chez certaines femmes . Elle est liée à une modification de l'équilibre hormonal par la présence constante et permanente de la progestérone.
Il peut être utilisé à n'importe quel âge, de l'adolescence à la quarantaine passée et ne nécessite aucune manipulation et aucune précaution. Les femmes utilisant cette contraception doivent s'attendre à des saignements (importants ou très légers) de façon imprévisible ou alors à une absence totale de règles !
Les contraceptifs hormonaux, comme la pilule ou l'implant, sont connus pour augmenter très légèrement le risque de cancer du sein hormonodépendant.
Certaines femmes ont des modifications du cycle avec un implant : - Entre 20 et 30 % des utilisatrices d'implant n'ont pas de règles pendant tout ou partie des trois années d'utilisation. C'est le signe que l'implant a supprimé totalement l'ovulation, comme chez une femme qui prend sa pilule sans interruption.
WASHINGTON, 11 juin 2018 (APMnews) - Les femmes utilisant l'implant contraceptif libérant l'étonogestrel (Implanon*/Nexplanon*, Merck & Co) présentent une prise de poids à 3 ans légèrement plus importante que celles utilisant un stérilet au cuivre, selon une étude internationale publiée dans Contraception.
Convient-il à toutes les femmes ? L'implant contient une hormone progestative, mais pas d'œstrogènes. Il peut donc convenir aux femmes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas utiliser une contraception œstroprogestative, comme l'anneau, le patch ou la pilule combinée. Certaines contre-indications existent néanmoins.
Bonjour, Si l'implant est en place ce que vous pouvez vérifier par palpation entre 2 doigts, et si le test de grossesse est négatif, vous n'êtes sûrement pas enceinte.
Il peut s'agir de lésions neuro-vasculaires au niveau du site d'insertion, se manifestant par des fourmillements ou des troubles de la sensibilité dans la main, mais aussi de symptômes respiratoires et/ou de douleurs cardiothoraciques. Dans la majorité des cas, l'implant a pu être facilement retiré.
Le retrait de l'implant peut être effectué à tout moment (3 ans maximum après la pose). Pour retirer l'implant, le médecin pratique une petite incision de la peau après avoir pratiqué une anesthésie locale (comme pour la pose).
L'implant contraceptif se présente sous la forme d'un petit bâtonnet de la taille d'une allumette, qui une fois implantée sous la peau diffuse du progestatif. Sa durée de vie est de 3 ans et son prix est d'environ 102 €. Il est pris en charge à 65 % par l'Assurance Maladie.
L'insertion ou le retrait de l'implant peuvent entraîner des ecchymoses, incluant un hématome dans certains cas, une légère irritation locale, des douleurs ou des démangeaisons. Une fibrose au site d'insertion peut se produire, une cicatrice peut se former ou un abcès peut se développer.
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
Le stérilet au cuivre ou dispositif intra-utérin (DIU)
Il s'agit du moyen de contraception le plus utilisé au monde. Le stérilet en cuivre est un petit dispositif en cuivre et en plastique sans hormone. Il existe en plusieurs tailles pour s'adapter à la plupart des utérus.
De même, beaucoup d'utilisatrices de pilules ou d'implant ne prennent pas de poids : on estime que la prise de poids concerne 1 femme sur 5. Autrement dit : 80 % ne prennent pas de poids avec leur contraception, ce qui est tout de même beaucoup.
Non, pas du tout ! Le test de grossesse détecte une hormone fabriquée pour prévenir la femme que l'embryon est implanté, la bêta HCG, et cela n'est absolument pas changé par l'implant contraceptif.
Quand on enlève l'implant, on peut être enceinte tout de suite. Avec un rapport sexuel à risque, il faut prendre la pilule du lendemain le plus rapidement possible si l'on souhaite éviter une grossesse. Sinon, il faut attendre 3 semaines après un rapport sexuel à risque pour que le test de grossesse soit fiable.
50 à 60% des femmes qui ont un implant ont des règles régulières ou moins fréquentes que pendant leur cycle naturel. La période menstruelle peut être très courte ou parfois bien plus longue et durer une dizaine de jours.
La réponse de l'expert
Bien sûr qu'il existe un risque de grossesse ! L'implant contient une hormone qui s'épuise progressivement, ce qui fait qu'il devient inactif. Donc si vous ne souhaitez pas d'enfant, il faut penser à une contraception efficace...
Le site santé du Figaro réaffirme que l'implant ne doit pas causer de douleurs et apporte une précision concernant les causes de fatigue : L'implant est invisible et indolore, il se place sous la peau anesthésiée par un médecin.