Les corticoïdes pris sur le long terme peuvent entrainer une augmentation des taux sanguins de cholestérol et les triglycérides. L'augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides n'induit jamais de signe à court terme, mais cela peut augmenter le risque de maladie cardio-vasculaire à long terme.
un anticoagulant ; de l'aspirine ou un AINS ; un médicament contenant de la carbamazépine, du phénobarbital, de la phénytoïne, de la primidone, de la rifampicine, de la ciclosporine, de l'interféron alfa ou de l'isoniazide.
Prise le soir, la cortisone peut effectivement être responsable d'insomnie. Elle est produite naturellement dans notre corps sous forme de cortisol. "Il y a un pic de libération du cortisol dans le sang et l'organisme le matin, entre 6 et 8 heures, explique Martial Fraysse, docteur en pharmacie.
La cortisone induit peu d'interactions médicamenteuses et peut donc être associée à la plupart des autres médicaments.
La question des anti-inflammatoires non stéroïdiens
Tous les anti-inflammatoires exposent au risque de détérioration de la fonction rénale chez tout insuffisant rénal, même dès le stade 3 (voir tableau I), surtout si ce patient est protéinurique, s'il suit un régime peu salé, s'il est traité par des diurétiques.
- Cette étude confirme l'augmentation de la pression artérielle systolique associée à la baisse de la fréquence cardiaque en cas de traitement corticoïde. La relation inverse entre ces deux paramètres suggère un mécanisme adaptatif physiologique par baroréflexe (réponse de type hypertension/bradycardie).
Privilégiez les eaux à faible teneur en sodium (environ 10 mg par litre).
Il est recommandé de boire un grand verre d'eau après une bouffée de cortisone pour en éliminer les résidus.
Lorsqu'il existe des symptômes, il peut s'agir d'une sensation de soif inhabituelle et/ou d'une envie fréquente d'uriner. Fréquence : certaines études ont évalué à 5 à 10% le pourcentage des patients traités par corticoïdes et ayant développé un diabète après plus d'un an de traitement.
Les corticoïdes augmentent l'appétit, et ça peut être bénéfique! Les corticoïdes pris par voie orale augmentent l'appétit. Cet effet apparait très précocement et est considéré par les patients comme un effet indésirable majeur du traitement.
La cortisone a déjà, à elle seule, de nombreux effets indésirables possibles. Ceux-ci sont augmentés par la consommation d'alcool pendant le traitement.
Anti-inflammatoire, la cortisone est généralement prescrite pour soulager des douleurs articulaires, soigner un problème ORL ou une bronchite chronique.
Description : les corticoïdes induisent fréquemment une prise de poids lorsqu'ils sont pris durant plusieurs semaines ou mois. Cette prise de poids est habituellement modérée, de l'ordre de 1 à 2 kilos.
Traitement d'attaque : Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 9 à 14 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg.
Si des symptômes tels que douleurs abdominales, fièvre ou troubles inhabituels du transit (diarrhées, constipation) apparaissent sous corticoïdes, n'hésitez pas à les signaler à votre médecin. On sait que ces troubles digestifs peuvent vous amener à prendre de façon moins régulière votre traitement par corticoïdes.
Résumé La toxicité digestive des anti-inflammatoires non stéroïdiens est bien démontrée et dominée par les lésions gastriques et duodénales, bien que des cas de plus en plus nombreux de toxicité intestinale aient également été rapportés.
Les corticoïdes favorisent la réabsorption du sodium, un minéral qui retient l'eau dans les cellules. Pour ne pas accentuer ce phénomène de rétention, il faut manger sans sel (pas plus de 2 g par jour). On n'utilise donc que des “faux sels”, à base de chlorures de potassium ou de magnésium.
Les corticoïdes ou cortisone sont utilisés dans l'arthrose lors des poussées douloureuses aigues inflammatoires en infiltrations intra articulaires (genou, epaule, hanche, pied, main etc.).
Enfin, les corticoïdes, de par leur mécanisme d'action, ont pour conséquence de modifier la répartition des cellules graisseuses dans l'organisme ou d'entraîner de la rétention d'eau et de sel. Ces effets peuvent entraîner un changement de l'aspect du visage (arrondissement), notamment au niveau des joues et du cou.
L'inhalation de cortisone peut en- gendrer une irritation de la gorge, la plupart du temps provoquée par des champignons (mycoses). Elle est facile à traiter. La dose de cor- tisone inhalée ne doit pas être di- minuée. Un'éventuel enrouement disparaît avec l'arrêt du traitement ou lorsqu'on diminue la dose.
Important : la plupart des effets secondaires concernent des prises de corticoïdes au long cours, et disparaissent à l'arrêt du traitement. Ne stoppez pas seul un traitement par corticoïdes à cause des effets secondaires, parlez-en à votre médecin !
L'insomnie est un effet secondaire fréquent des corticoïdes, mais pas systématique. Les effets secondaires dépendent de la dose et de la durée du traitement. Plus la dose est élevée, plus le traitement est long et plus le risque d'effets indésirables augmente.
En particulier après un traitement prolongé à base de cortisone, des symptômes de sevrage tels que des douleurs au niveau des articulations, des muscles et des membres, ainsi que de la fatigue peuvent être observés dans le cadre de la réduction de la dose, souvent interprétés à tort par les personnes atteintes comme ...