La toxicité de l'oxygène, causée par un apport excessif ou inadéquat en oxygène, peut causer de graves lésions aux poumons et à d'autres organes. Des concentrations élevées d'oxygène administrées sur une longue période peuvent intensifier la formation de radicaux libres et occasionner des dommages aux poumons.
L'oxygène pris durant le sommeil : • pourrait améliorer la qualité du sommeil chez certaines personnes, • pourrait éviter les complications liées à la baisse d'oxygène. 1.
L'oxygène, est un comburant indispensable à l'organisme. Les organes et les muscles l'utilisent pour fonctionner avant de rejeter du gaz carbonique. Une insuffisance respiratoire chronique se manifeste par un manque d'oxygène dans le sang qui explique la fatigue, l'essoufflement au moindre effort.
Effets de l'oxygène sur la santé
Si l'homme est exposé pendant longtemps à de grandes quantités d'oxygène, des dommages aux poumons peuvent se produire. La respiration de l'oxygène 50-100% à pression normale par périodes prolongées endommage le poumon.
Dans le cas de la saturation pulsée (SPO2), en dessous de 95%, on considère qu'une personne est en hypoxie, c'est-à-dire qu'elle manque d'oxygène. « Lorsque le corps manque d'oxygène, il s'ensuit une souffrance cellulaire et un risque pour les différents organes.
Il y a insuffisance respiratoire chronique quand cette saturation reste inférieure à 92 %. Elle est confirmée par la baisse de la pression d'oxygène dissous dans le sang artériel qui, inférieure à 60 mmHg (contre normalement plus de 80 mmHg), impose une assistance respiratoire », explique le pneumologue.
La saturation en oxygène normale pour une personne en bonne santé est comprise entre 95% et 100% en fonction de l'âge. SpO2 (Saturation pulsée mesurée avec un oxymètre de pouls). Elle est insuffisante en dessous de 95%. On parle d'hypoxémie.
La prescription d'oxygène représente la troisième étape. Le débit à prescrire doit permettre d'obtenir au minimum une PaO2 > 8,0 kPa (60 mmHg) au repos (8,7 kPa selon la Société suisse de pneumologie). Ce débit devrait être titré à l'effort (test de marche) et pendant le sommeil (oxymétrie nocturne).
- L'oxygène, ça vous fait planer. Si une catastrophe survient on prend de grandes inspirations paniquées et on devient rapidement euphorique, docile, on accepte son destin.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Il est conseillé aux personnes ayant la peau foncée de parler avec leur prestataire de soins de santé si elles ont des questions ou sont inquiètes à propos de leur oxymètre ou de leur niveau d'oxygène. 90 % ou moins Ce niveau d'oxygène est très inquiétant et peut signaler la présence d'un grave problème de santé.
Plusieurs maladies occasionnent des désaturations nocturnes en oxygène, telles que la BPCO, l'insuffisance cardiaque décompensée et le syndrome d'apnées-hypopnées du sommeil (SAHS).
Observer et signaler tout changement en lien avec la TA, pouls, fréquence respiratoire, mode respiratoire, signes de détresse, apparition d'une cyanose. Les modalités de surveillance du patient sous oxygène sont prescrites par le médecin et dépendent de l'acuité et de l'instabilité de l'état clinique.
Les symptômes de l'insuffisance respiratoire
L'insuffisance respiratoire entraîne une mauvaise oxygénation du sang, qui se manifeste principalement par des difficultés respiratoires (ou dyspnée), un essoufflement et une fatigue survenant pour des efforts, même très minimes.
Respirer profondément et doucement, pour augmenter la quantité d'air qu'arrive aux poumons ; Rester à l'air libre ou dans une pièce aérée, afin d'assurer plus de quantité d'oxygène ; Eviter des endroits très chauds ou très froides, pour empêcher une aggravation de l'état respiratoire.
Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients. L'apport d'oxygène, en corrigeant cette hypoxie, pourrait alors entraîner une dépression de la commande ven- tilatoire, et ainsi une hypoventilation alvéolaire.
L'oxygène peut entraîner un assèchement des muqueuses nasales et des saignements de nez.
Changer les lunettes à o2, le masque facial tous les 7 jours, en l'absence du tout problème (prescription médicale uniquement) Changer la sonde à oxygène 1 fois/jour. Recommander aux patients fumeurs, ou à leur famille de s'abstenir de fumer pendant la séance d'oxygénothérapie.
L'objectif principal est de favoriser une meilleure oxygénation sanguine et de traiter ou prévenir une hypoxie tissulaire, notamment en cas d'insuffisance respiratoire aiguë ou chronique.
La prescription de l'oxygénothérapie à court terme est possible par tout médecin traitant, en lien avec une équipe hospitalière de référence. La durée de la prescription initiale est fixée à 1 semaine, renouvelable 3 fois. Tout changement momentané de type de source d'oxygène doit faire l'objet d'une prescription.
En mesurant la moyenne du taux de saturation en oxygène pendant le sommeil, ils ont calculé qu'une baisse de 1% de ce dernier entraînait une perte moyenne du volume de certaines régions du cerveau de 0,63%. Cela peut sembler peu.
Elle est normale entre 95 et 100% et est insuffisante en dessous de 95%.
Causes. Une diminution de la saturation en oxygène du sang peut être provoquée par des problèmes respiratoires, comme l'asthme ou la broncho-pneumopathie chronique obstructive, liée le plus souvent au tabagisme. Les poumons ne remplissent pas leur fonction d'oxygénation du sang correctement.