Les bouffées de chaleur, les sautes d'humeur, la dépression, la fatigue, la prise de poids et une perte de libido sont des effets secondaires communs du tamoxifène.
Les traitements du cancer du sein font-ils vraiment grossir ? « Oui ! » répondent un grand nombre de lectrices d'Amoena Life. « Peut-être, » disent les experts. Par exemple, selon l'association britannique Cancer Research UK, moins de dix pour cent des femmes sous tamoxifène prendraient du poids.
Si des effets secondaires se manifestent, ils peuvent le faire n'importe quand pendant l'hormonothérapie, tout de suite après ou quelques jours voire quelques semaines plus tard. Il arrive que des effets secondaires apparaissent des mois ou des années à la suite de l'hormonothérapie (effets tardifs).
Il conviendra plutôt de diminuer les apports énergétiques en favorisant les fruits et légumes et en limitant les aliments gras et sucrés. De plus, dans la mesure du possible, la pratique de 30 minutes d'activité physique quotidienne adaptée est conseillée.
Une reprise du sport en douceur. Marina est suivie à l'institut Gustave Roussy à Paris qui mène des recherches pour aider les femmes à mieux supporter ce médicament. Une des solutions préconisée est la reprise de l'activité physique. Petit à petit, la quinquagénaire reprend donc le sport, et en parallèle Tamoxifène.
Il est dorénavant recommandé d'attendre non plus 3 mois, mais 9 mois après l'interruption du tamoxifène avant de concevoir un enfant. Une décision qui bouleverse la vie des femmes qui, comme Manon, souhaitent devenir mère avant la fin de leur hormonothérapie.
Les médicaments utilisés pour une hormonothérapie du cancer du sein comprennent le tamoxifène (Nolvadex-D, Apo-Tamox) ainsi que les inhibiteurs de l'aromatase comme le létrozole (Femara), l'anastrozole (Arimidex) et l'exémestane (Aromasin). Ces médicaments peuvent causer une perte temporaire de poils et de cheveux.
Exemestane (Aromasine™)
C'est un anti-aromatase stéroïdien irréversible. Sa prescription après 2 ou 3 ans de tamoxifène, est plus efficace que le tamoxifène seul pendant 5 ans en situation adjuvante et est considéré comme un traitement de première intention au stade métastatique.
Le tamoxifène administré pendant 5 ans a longtemps été le traitement standard en situation adjuvante quel que soit le statut ménopausique, permettant une réduction significative du risque de récidive et de mortalité par cancer du sein à 15 ans de 39% et 30% respectivement (1).
Dans les cellules cancéreuses, le tamoxifène agit comme un anti-œstrogène : sans supprimer la production de cette hormone, il prend sa place au niveau de leurs récepteurs (les récepteurs ERa), bloquant ainsi la prolifération de ces cellules.
L'activité physique est une bonne alliée de l'hormonothérapie. De façon générale, elle permet de réduire la fatigue et améliore la qualité de vie.
L'arrêt de l'hormonothérapie après la première année augmentent le risque de rechute du cancer du sein chez les femmes jeunes.
L'harpagophytum
Les douleurs articulaires font partie des effets secondaires de l'hormonothérapie les plus fréquents. L'harpagophytum possède des propriétés anti-inflammatoires reconnues. Il est préférable de prendre cette plante sous forme d'extraits secs, sous forme de gélules ou de comprimés.
Contrairement à la chimiothérapie ou à la radiothérapie, qui cherchent à tuer rapidement les cellules cancéreuses, l'hormonothérapie vise à entraîner leur mort à plus long terme en créant un milieu hormonal qui leur est défavorable.
Le tamoxifène aurait la capacité d'empêcher la production de ces hormones, ce qui réduirait le risque de récidive du cancer et augmenterait les chances de survie.
Un cancer est hormonodépendant ou hormonosensible lorsque des hormones jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses. Les principaux cancers hormonodépendants sont les cancers du sein et de la prostate, qui sont sensibles aux hormones sexuelles.
Comme Maritxu et Sylvianne, elles sont plus de 30 % à refuser ou interrompre chaque année leur hormonothérapie. Un taux qui, selon une étude allemande publiée en 2013 dans la revue Breast cancer research and treatment, grimpe à 50 % chez les patientes ménopausées après trois ans de traitement.
Privilégiez les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents de préférence complets, poissons…) Limitez la consommation de produits sucrés, salés et gras. L'équilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas ou une journée mais plutôt sur la semaine.
"Dans la grande majorité des cas, le bulbe n'est pas détruit et le cheveu pourra donc repousser à la fin du traitement", explique le docteur Bouhanna spécialiste du cuir chevelu à Paris.
Avec la radiothérapie, ils commencent à repousser 3 à 6 mois après la fin des traitements. Mais il arrive qu'ils ne repoussent pas dans la zone visée par les rayons.
Une chute de cheveux saisonnière, également appelée « alopécie saisonnière » en terme médical, indique une perte de cheveux plus importante qui peut atteindre jusqu'à 100 cheveux en une journée. Ce phénomène se produit pendant les changements de saison, notamment en printemps et en automne.
La rechute est liée à une destruction incomplète des cellules cancéreuses lors du premier traitement. Ces cellules vont se multiplier et peuvent rester « dormantes » pendant des mois ou des années, ce qui explique les récidives tardives(2).
L'hormonothérapie est le plus souvent très efficace, notamment dans le traitement des cancers du sein hormono-dépendants (près des trois-quarts des cancers du sein), où elle est souvent prescrite en complément d'une chimiothérapie. Elle a fait chuter la mortalité liée aux cancers du sein.