En effet, la pratique du consensus promeut certaines valeurs indispensables à la paix incluant la non-violence, le respect d'autrui, la tolérance, la solidarité et l'ouverture aux autres.
La promotion civile de la paix comprend par exemple l'appui à des élections transparentes, le renforcement des droits de l'homme, de même que la mise en place d'une police de proximité et d'autorités judiciaires indépendantes. Elle passe aussi par des négociations.
Construire la paix est un acte politique qui doit relever plusieurs défis : trouver d'abord un accord acceptable entre les deux parties (ce qui suppose une négociation préalable dont le traité est l'aboutissement) puis définir des garanties pour cet accord afin d'éviter tout retour à la violence entre elles.
Pour la promouvoir, il faut intervenir dans l'éducation, défendre un développement durable, le respect des droits de l'homme, l'égalité entre hommes et femmes, favoriser la participation démocratique, la tolérance et la solidarité, la libre circulation des connaissances et agir en faveur de la paix internationale.
Drapeau blanc, croix rouge, casques bleu ciel, colombe, rameau d'olivier, drapeau olympique ou aux couleurs de l'arc-en-ciel… les symboles de la paix ne manquent pas pour rendre visible le retour à la paix ou symboliser les luttes pour la paix.
Au travers des siècles, un certain nombre de penseurs ont tenté de théoriser la paix perpétuelle et les moyens d'y parvenir. S'en dégage une typologie articulée autour de cinq types de paix : paix d'hégémonie, d'équilibre, d'union poli- tique, de droit international et de directoire.
Le maintien de la paix robuste implique l'emploi de la force au niveau tactique avec l'autorisation du Conseil de sécurité et le consentement du pays hôte ou des principales parties au conflit.
La réalisation d'une paix durable exige de modifier les comportements favorisant la violence et la discrimination. Cela exige de lutter contre les stéréotypes liés au genre, qui sous-tendent souvent la culture de la violence et de l'inégalité.
La paix est indispensable au commerce, à une croissance économique soutenue et à la prospérité. À leur tour, la stabilité économique et une prospérité croissante, largement partagée à la fois au niveau national et au niveau international, peuvent favoriser la paix.
L'idée de paix définit donc une tâche, parce que l'œuvre, immense, qui est à réaliser consiste dans l'égalité des nations qui habitent le monde, une égalité faite de la jouissance des mêmes droits et de la responsabilité des mêmes obligations.
La mission de la jeunesse pour la paix ne se limite pas à notre seule génération. En effet, elle doit également réussir à préparer un environnement favorable au développement des générations à venir. Pour cela, il lui faudra miser sur 3 points : l'éducation, la bonne gestion des ressources et l'ouverture d'esprit.
À l'été 1701, Montréal est le centre d'un événement historique majeur : la signature du traité de la Grande Paix. Ce traité met fin à plusieurs décennies de conflits qui opposent les Iroquois, alliés des Anglais, aux Français et à leurs alliés autochtones.
Processus à long terme, la consolidation de la paix consiste à favoriser le dialogue, à réparer les relations et à reconstruire les institutions. Pour que les changements positifs perdurent, le processus de paix doit inclure toutes les parties touchées par le conflit.
La colombe est le symbole de la paix et de la liberté. Voici un dessin réalisé par le peintre Pablo PICASSO (1881-1973. Rome. Il a aussi représenté une colombe qui tient dans son bec un rameau d'olivier!
Symbole de sagesse et de paix, l'olivier était vénéré par les Grecs. Ses feuilles persistantes lancéolées et coriaces mesurent 4 à 8 cm de long et sont d'un beau vert-gris sur le dessus, argentées à revers.
Pour atteindre la paix intérieure, il est essentiel d'apaiser notre esprit. Pour cela l'idéal est de réaliser des exercices de méditation, qui nous aideront à mieux affronter le quotidien, avec l'esprit plus détendu. Vous devriez consacrer une partie de la journée à retrouver la tranquillité par la méditation.
La paix au 21ème siècle devra aussi passer par la capacité civile et militaire des Etats à répondre efficacement aux situations insurrectionnelles. Pour cela, la réforme des secteurs de sécurité et de défense doit permettre le déploiement des dispositifs de sécurité capables de stabiliser les régions.
Parce que les conséquences des conflits sont vastes
Aider les gens à se confronter et à s'attaquer aux causes premières et aux facteurs de conflits, de même qu'à leurs lourdes conséquences exige un travail de concertation à moyen, voire long terme.
« Qui veut la paix prépare la guerre », disait l'officier prussien Clausewitz, reprenant la thèse du Chinois Sun Tzu : « L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combattre ».
Troubles civils, militarisation et terrorisme
Cela reflète une tendance à plus long terme, avec des émeutes dans le monde entier qui ont augmenté de 282 % au cours de la dernière décennie, tandis que les grèves générales ont augmenté de 821 %.
Les opérations de l'ONU sont guidées par trois principes fondamentaux : Consentement des parties ; Impartialité ; Non-recours à la force sauf en cas de légitime défense ou de défense du mandat.
Elle fait référence à un état intérieur, empreint de calme ou de tranquillité, à l'écart de toute perturbation ou agitation. C'est la paix de l'esprit et celle du cœur.
Organisations internationales, corps diplomatique, forces militaires, ONG impliquées sur le terrain, ordres religieux ou encore émanations de la société civile : qui sont les faiseurs de paix ? Quelles sont leurs stratégies et de quels moyens disposent-t-ils pour construire la paix ?