L'enjeu aujourd'hui, pour les États africains, est de progresser vers un approvisionnement à 100 % des populations en eau potable. Aussi, certains pays côtiers mettent-ils l'accent sur le dessalement. Le procédé est appliqué dans les stations de dessalement qui traitent de l'eau pompée en mer ou dans les lacs salés.
Les enjeux de l'eau pour les années à venir. Alors que les besoins en eau dans le monde ne cessent d'augmenter, la ressource est quant à elle limitée. Aussi l'enjeu pour les années consiste à préserver la quantité et la qualité de l'eau pour assurer une quantité d'eau douce disponible pour la population.
C'est la présence de l'eau sur la planète Terre qui a permis le développement d'organismes biologiques. Sans eau, pas de vie : la disponibilité de l'eau est ainsi indispensable à nos besoins vitaux mais aussi au fonctionnement de nos sociétés.
L'eau est un défi majeur pour le XXIe siècle. Les pénuries, la mauvaise qualité de l'eau ou le manque d'installations d'assainissement ont un impact négatif sur la sécurité alimentaire, la santé, l'égalité entre les sexes et les conditions de vie des personnes défavorisées.
D'ici 2020, la consommation d'eau devrait augmenter de 40 % et la moitié de la planète manquera d'eau potable. Aujourd'hui, pas moins de 900 millions d'individus n'ont pas d'accès à l'eau potable, 2,5 milliards ont peu d'accès à l'assainissement et 1,2 milliard n'ont aucun accès à l'assainissement.
Mieux gérer les ressources en eau et leur qualité en renforçant la participation des communautés et celle des femmes et des filles. Faire en sorte que la population ait accès à une eau potable saine et abordable, et à des conditions sanitaires et d'hygiène appropriées. Protéger et restaurer les écosystèmes liés à l'eau.
Parmi les ressources qui contribuent au développement des activités humaines, l'eau présente plusieurs caractéristiques qui la distinguent de toutes les autres : elle est indispensable à la vie ; elle est omniprésente (elle compose 65 % du corps humain, et recouvre 70 % de la surface de la Terre) ; elle est disponible ...
Le principal argument est de montrer que les ressources planétaires sont limitées et donc que la croissance, telle qu'elle est mise en avant aujourd'hui, est menacée. Étant une ressource indispensable à la vie, on pense d'abord à l'eau comme un droit dont pour chaque être humain.
L'eau est indispensable à la production d'énergie, que ce soit pour l'extraction, le transport et la transformation des carburants fossiles mais aussi pour l'irrigation des cultures destinées à la production de biocarburants.
L'eau est indispensable à la vie. Elle soutient nos écosystèmes et régule le climat. Agriculture, alimentation, énergie, transports : l'eau est au cœur de notre existence.
Croissance démographique, réchauffement climatique, besoins énergétiques : comment vont évoluer les besoins en eau dans le monde ? Selon l'ONU, nos besoins en eau vont augmenter de 50 % à l'horizon 2030 (chiffres 2017).
Cette gestion intégrée de l'eau présente de nombreux avantages : elle permet de fournir de l'eau régulièrement aux agriculteurs et de moins faire dépendre leurs activités des aléas climatiques ; elle contribue à créer de l'activité et de l'emploi urbain ; elle permet de réduire en aval le niveau de pollution de l'eau ...
Une gestion plus rationnelle des ressources en eau, un recours à des techniques d'irrigation plus efficientes et moins gourmandes en eau, le développement de processus industriels moins polluants et plus économes en eau sont autant de facteurs susceptibles d'infléchir plus ou moins sensiblement ces prévisions.
Non seulement l'eau satisfait des besoins essentiels de l'être humain, mais elle contribue aussi au développement durable d'autres façons qui ont leur importance. C'est une source d'énergie majeure dans certaines parties du monde, tandis que, dans d'autres, elle offre un potentiel encore largement inexploité.
Les industries :
Ainsi, elles jouent donc un rôle important dans la gestion de l'eau. Pour les sensibiliser, il faut commencer par leur proposer des alternatives. Par exemple : au lieu de jeter les eaux usées, il serait beaucoup plus judicieux de les transformer et de les réutiliser.
L'eau de l'Euphrate a d'ailleurs souvent servi d'arme brandie par la Turquie contre ses deux voisins : grâce aux nombreux barrages qu'elle a érigés sur le cours supérieur du fleuve et qui lui permettent d'en réguler à sa guise le débit en aval, la Turquie possède là, en effet, un puissant moyen de pression.
L'eau est donc un enjeu de pouvoir, car enjeu de développement économique et social. La pression sur les ressources hydriques au Moyen-Orient entraîne donc des conflits à petite échelle, entre les Etats, et à grande échelle, entre les acteurs locaux.
La démocratisation des forages. Les forages font partir des solutions préconisées par les gouvernements des pays d'Afrique subsaharienne pour pallier les pénuries d'eau potable en milieu rural. On en distingue deux types. Les forages équipés de pompes à motricité humaine et les forages alimentés à l'électricité.
Les facteurs de risque de l'eau comprennent le stress hydrique (lorsque la demande locale en eau dépasse la disponibilité d'eau douce dans la région), la sécheresse, les précipitations insuffisantes, les inondations et la pollution.
En tant que source d'énergie, l'eau contribue considérablement à assurer la croissance verte, ce qui présuppose que l'économie refusera progressivement d'utiliser des sources d'énergie non renouvelables. Aujourd'hui, l'hydroélectricité représente environ 20 % de la production électrique mondiale.
L'augmentation des besoins en eau douce, la croissance des populations, les sécheresses périodiques et la variabilité toujours plus grande des précipitations suite au changement climatique sont autant de facteurs qui créent des conditions de stress et de manque d'eau dans de nombreuses régions africaines.
Eau et santé
L'eau contaminée et le manque d'assainissement entraînent la transmission de maladies comme le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l'hépatite A, la fièvre typhoïde et la poliomyélite.
Selon les données d'Index Mundi [archive], le Groenland se classe au premier rang et l'Islande au deuxième rang pour les ressources renouvelables internes en eau douce par habitant avec respectivement 10 662 190 mètres cubes et 519 264,7 mètres cubes .