Le pays est le premier pollueur mondial avec 25 % des rejets de gaz à effet de serre. La Chine entend aussi « baisser les émissions de CO2 de 60 % par rapport à 2005 » et « porter la part des énergies non fossiles dans la consommation énergétique primaire à environ 20 % ».
Les enjeux du marché de l'énergie
Il doit réussir à équilibrer ces trois éléments : compétitivité, réchauffement climatique et sécurité de l'approvisionnement, c'est-à-dire allier les problématiques économiques aux besoins des ménages et au défi planétaire du réchauffement climatique.
La Chine représente, en 2020, 57 % de la consommation mondiale de charbon. En août 2021, les centrales thermiques y assuraient 70 % de la production d'électricité. La réduction de l'intensité énergétique du PIB est contrée par la croissance rapide de celui-ci.
La Chine, le plus grand producteur et le plus grand consommateur de charbon au monde, possède de grands gisements qu'elle exploite essentiellement pour la production d'électricité. Elle couvre ainsi les deux tiers de ses besoins en énergie, et produit 80 % de son électricité.
CONSEQUENCES ENVIRONNEMENTALES DU MIX ENERGETIQUE CHINOIS
Brûler du charbon, ou du bois et des déchets dans le cas de la biomasse, émet des oxydes de soufre, de carbone, d'azote et d'autres impuretés dans l'air. Ces émissions impactent l'environnement sur trois niveaux.
La croissance chinoise est gourmande en énergie : d'une part, le pays a besoin de ressources pour faire tourner ses usines, d'autre part, au fur et à mesure qu'elle s'enrichit, la population chinoise adopte des modes de consommation nécessitant de plus en plus d'énergie.
Le pays affiche une dette très élevée. En pourcentage du PIB, elle est passée de 141 % du PIB en 2008 à 300 % en 2019. La Chine pâtit aussi d'un déclin démographique, qui a déjà un impact sur sa population active, selon une analyse publiée dans Le Monde (Patrick Artus : quand la Chine s'endormira).
Les énergies renouvelables sont une des causes de la baisse de l'intensité d'utilisation des ressources de l'économie chinoise. Aspirant à devenir le leader mondial en ce domaine, la Chine investit déjà plus de 100 milliards de dollars en énergies renouvelables chaque année dans le pays.
Réduire la consommation énergétique finale de 50 % en 2050 par rapport à 2012. Porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation finale d'énergie en 2030 et à 40 % de la production d'électricité. Diversifier la production d'électricité, baisser à 50 % la part du nucléaire d'ici 2025.
La croissance, les préoccupations environnementales (pollution, réchauffement climatique et réduction des émissions de CO2) et la réduction de la pauvreté énergétique (2 milliards d'individus sur terre n'ont toujours pas accès à une forme moderne d'énergie), constituent les grands enjeux énergétiques de demain.
Production d'énergie primaire de la Chine en 2020 : Charbon (71,2 %) Pétrole (7 %) Gaz naturel (5,8 %)
Le principal objectif de ces nouvelles politiques est de transformer le système énergétique du modèle économique chinois en développant des énergies non fossiles ou peu carbonées et en réduisant la dépendance de la Chine aux énergies fossiles, tout en maintenant un taux de croissance économique élevé.
On constate une forte consommation d'énergie sur le littoral de la Chine car c'est à cet endroit que se concentre la population, c'est un espace très peuplé. Avec le texte : 4. a) Ces trente dernières années, la Chine a connu une forte croissance économique.
La mer de Chine est une zone de passage obligé du commerce international, avec la moitié du tonnage du trafic maritime mondial et un tiers de celui de pétrole ; son contrôle serait un atout stratégique capital.
La Chine est confrontée aujourd'hui, et depuis le début de 2020, à des difficultés économiques récurrentes. Ces dernières génèrent un recul de la croissance réelle sur un an au 2e trimestre 2022 ainsi qu'une hausse du chômage, en particulier chez les jeunes Chinois (18,4 % au printemps 2022).
Du milieu du xix e au milieu du xx e siècle, la mer de Chine du Sud constitue surtout un enjeu pour quatre puissances extérieures à la région : France, Grande-Bretagne, États-Unis et Japon. Dans ce contexte, les îles deviennent progressivement une source d'intérêts, d'abord économiques puis militaires.
Les fortes températures qu'a connues la province chinoise de Sichuan, qui dépend à 80% des barrages hydrauliques pour produire son électricité, ont asséché les cours d'eau et les réservoirs, contraignant les autorités à procéder à des coupures d'électricité intermittentes.
L'efficacité énergétique comme levier d'optimisation
À travers l'optimisation énergétique, les entreprises recherchent la diminution de leur consommation tout en gardant le même niveau de production ou rendement, voire augmentant la qualité du produit fini.
Alors que la canicule touche l'ouest du pays, le niveau de certains fleuves utilisés pour produire l'électricité baisse de manière dramatique.
Les plus grands pays producteurs d'hydroélectricité au monde sont actuellement la Chine, le Brésil, le Canada, et les États-Unis. Au niveau national, il faut savoir qu'un pays comme la Norvège produit 99% de son électricité à partir d'énergie hydraulique.
L'année dernière, les Etats-Unis sont devenus les deuxièmes fournisseurs de GNL de la Chine, derrière l'Australie, supplantant la Malaisie et le Qatar.
La montée en puissance économique de la Chine se traduit également par son rôle de plus en plus important sur le marché mondial des matières premières. Pour le fer et l'acier, d'après l'OMC, la Chine est ainsi aujourd'hui le premier exportateur mondial avec 13 % du marché, loin devant les États-Unis à 4 %.
De nombreux acteurs (AIE, ADEME, CE, Enerdata, négaWatt, etc..) ont essayé de faire des estimations de l'impact du monde numérique au niveau planétaire, les estimations vont de 3 à 9% de la consommation mondiale d'électricité, et de 2% à 4% des émissions mondiales de CO2.