physique (fatigue généralisée, maux de tête, de dos, tensions musculaires, troubles du sommeil,…) interpersonnel et comportemental (repli, isolement, agressivité, impulsivité, baisse de l'empathie, conduites addictives…) motivationnel et attitudinal (attitude négative envers le travail et les autres, désengagement,…)
Le burnout touche les personnes qui ont de fortes attentes envers leur travail : ce qui est déterminant pour elles, c'est le métier et le sens donné au travail. L'épuisement propre au burnout ne permet pas à la personne de mobiliser les ressources nécessaires à une forte implication dans le travail (« workaholisme »).
Une partie des personnes qui ont fait un burn out en gardent des séquelles… Bien sûr. Si vous n'êtes pas arrêté suffisamment tôt, vous gardez des séquelles définitives, un état de fatigabilité, des troubles cognitifs majeurs (atteintes définitives de la mémoire, de la logique, de la concentration).
Comme pour le burn-out, sa durée est variable selon sa gravité. Néanmoins, la durée d'un arrêt maladie est de 3 ans maximum.
Le burn out se traduit d'abord par des signes physiques : fatigue permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections fréquentes, etc.
Le burn-out ou syndrome d'épuisement professionnel n'est pas reconnu en tant que maladie professionnelle au sens strict.
Le burn-out n'est pas officiellement inscrit au tableau des maladies professionnelles reconnues par la Sécurité sociale. En revanche, les dépressions d'épuisement, identifiées par un médecin, sont prises en charge. Le burn-out peut donc être couvert dans ce cadre.
En cas de burn-out, votre médecin peut vous délivrer un arrêt de travail . Dans ce cas, vous pourrez bénéficier d'Indemnités journalières (IJ) délivrées tous les 14 jours par l'assurance maladie, à compter de votre 4e jour d'arrêt, afin de compenser en partie votre perte de salaire.
La reconnaissance doit être sollicitée auprès de la CPAM par l'envoi d'une déclaration sur formulaire « Déclaration de maladie professionnelle ou demande motivée de reconnaissance de maladie professionnelle », de certificats médicaux et du formulaire de demande de reconnaissance de maladie professionnelle.
La solution de la rupture conventionnelle
Elle permet de quitter son travail sans avoir à démissionner, et c'est souvent plus facile pour les finances. La rupture consiste en un licenciement conclu à l'amiable entre l'employeur et l'employé.
Au niveau des structures cérébrales, le Burn out crée des lésions dans les 3 secteurs impliqués dans la gestion de l'humeur, des émotions et des fonctions exécutives : amygdale, hippocampe et cortex préfrontal. Cela explique que les signes cliniques du Burn out diffèrent selon la structure altérée.
Les conséquences du burnout peuvent être psychologiques comme physiques. Perte de motivation, sentiment d'échec, difficulté à se concentrer, une fatigue persistante, des douleurs, des troubles du comportement alimentaire, un sommeil perturbé, des troubles anxieux et dépressifs.
Le syndrome d'épuisement professionnel, ou burnout, est un ensemble de réactions consécutives à des situations de stress professionnel chronique dans lesquelles la dimension de l'engagement est prédominante.
Le burn-out est très souvent synonyme d'arrêt maladie longue durée, d'impossibilité de reprendre le travail, en sus de dépressions, d'où l'intérêt qu'il soit reconnu comme une maladie professionnelle. C'est une maladie classée dans la catégorie des risques psychosociaux professionnels.
La souffrance au travail concerne souvent un seul travailleur. Dans ce cas, ce dernier doit en informer son employeur. Il est recommandé d'acter le problème par e-mail ou un courrier, car seuls les écrits peuvent constituer des preuves en cas de litige. L'employeur doit y répondre et réagir en cas de besoin.
Pour bien négocier votre rupture conventionnelle, vous devez avant tout rester en arrêt maladie, afin de vous protéger. Il apparait en effet difficile de cumuler les conséquences d'un burn-out et la pression inhérente à une négociation menée physiquement. La prise de distance constituera donc votre première protection.
Pour obtenir un arrêt maladie pour motif de burn-out, vous devez plutôt consulter votre médecin généraliste. Vous pourrez être amené à consulter le médecin du travail, si vous avez besoin d'un aménagement de poste. Cela peut notamment se faire à la demande du médecin traitant ou généraliste qui vous suit.
Parlez ouvertement à votre médecin des facteurs contribuant à votre burn-out, tels que le travail intense, la pression et les exigences élevées imposées par le milieu professionnel. Votre médecin saura prendre en charge vos symptômes et aider à trouver des solutions appropriées pour améliorer votre état mental.
Beaucoup de salariés victimes d'un burn out tentent de négocier une rupture conventionnelle. C'est une solution de rupture à l'amiable qui permet de quitter votre employeur avec une indemnisation. Même mal négociée, la rupture conventionnelle est toujours préférable à la démission qui est la pire des solutions.
La dépression est une pathologie répondant à des critères de diagnostic bien précis parmi lesquels : fatigue, troubles de l'humeur, perte d'intérêt, troubles du sommeil... Le burn-out, quant à lui, est le stade final d'une exposition à des situations de stress professionnels chroniques ou récurrents.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
L'intensité et le temps de travail
La surcharge de travail ou la complexité du travail peut mener au burn-out et au syndrome d'épuisement professionnel. Des horaires décalées peuvent aussi générer des situations de souffrance.
LES CATEGORIES SOCIALES LES PLUS SUJETTES AU BURN OUT
Ceux qui cumulent un faible niveau de qualifications, de revenus et ayant des vulnérabilités psychologiques profondes.
Une rupture douloureuse, la perte d'un proche, un emploi drainant (et le burn out qui va avec) et c'est le déclenchement d'un état dépressif. Si parfois cela ne dure que quelques semaines, très souvent, cela dure des mois, et cela empire. C'est ce qu'on appelle une véritable dépression.