Médée, Pénélope, Cassandre, Circée, Antigone, Le Minotaure, Ariane, Ulysse, Abel et Caïn, Œdipe... Tous ces noms sont bien connus du fait de multiples reprises et de réécritures dont ils ont fait l'objet. Lorsqu'on évoque ces quelques mythes, on a à l'esprit leur origine : ils proviennent de l'Antiquité gréco-latine.
Le mythe historique le plus célèbre en Occident est l'Iliade, récit épique d'Homère datant du 8e siècle avant notre ère, qui raconte le siège et la chute de la ville de Troie.
Les mythes sont des histoires dérivées de traditions culturelles ou de légendes, qui ont une signification symbolique profonde et impliquent généralement une leçon qui sera utile à l'auditeur ou au lecteur . L’un de ces mythes est le mythe grec de Perséphone, utilisé pour comprendre et donner un sens au changement des saisons.
Un mythe est une construction imaginaire qui se veut explicative des phénomènes cosmiques, psychologiques et sociaux, à l'image de dieux et déesses qui proposent une explication pour certains aspects fondamentaux du monde, et de la société qui l'a forgée ou qui la véhicule.
La Nature, les guerres, la famine, la surpopulation, autant de phénomènes précipitant la fin du monde. Le mythe de la fin du monde a même permis de fonder le genre post-apocalyptique dont les histoires se déroulent dans un monde ravagé où l'humanité doit survivre et trouver un nouveau sens à son existence.
Le mythe du roi Brutus est promu pour attribuer des origines troyennes aux Bretons, avant d'être concurrencé par celui de Conan Mériadec au X e siècle, qui explique la christianisation de la région et sa langue.
Le terrifiant chupacabra est un mythe moderne très vivant dans les Amériques. Grâce en grande partie à la télévision et à Internet, les histoires sur le chupacabra et d'autres créatures mythiques modernes se sont rapidement répandues entre les communautés, les pays et même les continents.
C'est ainsi que des récits mythologiques inédits s'imposent régulièrement dans la culture populaire : Harry Potter, Le Seigneur des anneaux ou La Guerre des étoiles en sont quelques exemples parmi les plus célèbres.
Le but du mythe n'est pas de dire ce qui s'est réellement passé au début, mais de fonder une organisation sociale ou religieuse, voire une morale. Le mythe offre aussi plusieurs degrés d'interprétation.
Les trois types de mythes : étiologiques, historiques et psychologiques . Il existe en fait de nombreux types de mythes différents, et pas seulement trois.
Ce sont des histoires sur la façon dont le monde a été créé et pourquoi certaines choses se produisent . Aujourd’hui, le mot mythe est souvent utilisé pour décrire quelque chose qui n’est pas vrai. Mais un mythe n’est pas seulement une histoire inventée. Les mythes parlent de dieux, de héros et d'événements qu'un groupe croit, ou a cru à un moment donné, être réels.
Le mythe est un récit
Elle demande un cadre, des personnages et une action. L'idée d'un dieu ou la foi en l'existence d'un héros ne suffisent pas à fonder un mythe. Ainsi, tandis que l'allégorie ou le symbolisme peuvent se résoudre dans la description, le mythe s'inscrit dans un déroulement chronologique.
L'écriture cunéiforme, premier moyen d'écriture de l'humanité, est la plus ancienne création de mythe connu. L'histoire de la Mésopotamie se mêle donc aux origines de notre monde moderne. Aujourd'hui encore, des peuplades du sud de l'Irak vivent comme autrefois dans des maisons en roseaux.
Trois mille vers courant sur 12 tablettes et retraçant les aventures d'un roi mésopotamien : l' Épopée de Gilgamesh est la première oeuvre littéraire jamais écrite. Elle est née, il y a 4 500 ans, à Sumer, au bord de l'Euphrate.
Il existe un mythe de la fin du monde dans la mythologie grecque, celui du célèbre Déluge de Deucalion. Selon ce récit, le maître de l'Olympe Zeus se rend en Arcadie chez le roi Lycaon avec l'apparence d'un mendiant afin de le mettre à l'épreuve, car ce dernier avait la réputation de mépriser les dieux.
Les mythes sont des histoires basées sur la tradition . Certains peuvent avoir des origines factuelles, tandis que d’autres sont complètement fictifs. Mais les mythes sont plus que de simples histoires et ils servent un objectif plus profond dans les cultures anciennes et modernes. Les mythes sont des contes sacrés qui expliquent le monde et l'expérience de l'homme.
Le mythe est un référent commun qui favorise la cohésion sociale des peuples et rapproche les humains entre eux. Il est donc essentiel de continuer de raconter les mythes à nos enfants, mais aussi d'échanger autour de ces histoires, afin de s'interroger, ensemble, sur leur portée symbolique.
En fait, vous n’êtes pas du tout obligé d’utiliser la mythologie existante. Vous pouvez créer vos propres mythes auxquels croient vos personnages . Ceci est particulièrement courant dans les livres de fantasy et de science-fiction, mais gardez à l’esprit que tous les mythes n’impliquent pas des héros et des dieux épiques. Certains mythes ne sont que des histoires courantes qui ont un sens pour nous.
L'ancrage dans la réalité : la légende est basée, même de très loin, sur une réalité historique, sur des évènements ayant eu lieu. Ce n'est pas le cas du mythe. Le lien à la création du monde : le mythe cherche à expliquer la création du monde et les phénomènes naturels en se fondant sur des constructions imaginaires.
En littérature, le mot mythe est utilisé pour décrire une histoire traditionnelle qui vise généralement à expliquer un phénomène naturel ou social . Dans les mythes littéraires, l’utilisation d’êtres surnaturels est courante et la période remonte généralement à une période de l’histoire ancienne du début de diverses civilisations.
L'hermine. Pureté morale, agilité, intelligence et innocence sont associées à ce petit animal au pelage blanc… C'est Pierre de Dreux (1187-1250), duc de Bretagne, qui ajouta en premier l'animal au blason de son père en écho au lys français.
L'Ankou (en breton : an Ankoù) est une personnification spectrale de la communauté des morts. Son nom vient d'un dérivé en -awos sur l'indo-européen *n̥ku- « la mort » / « le mort », moyen gallois angheu, en cornique : ankow, vieil irlandais éc.
Breizh, le nom breton de la Bretagne, vient, lui, d'un ancien Brittia. Le terme Armorique est encore utilisé pour désigner la Bretagne, même s'il désignait à l'origine un ensemble beaucoup plus vaste. Il est probablement issu du gaulois aremorica qui signifie sans doute « proche de la mer ».