La pensée humaniste est un courant intellectuel qui s'est développé en Europe à la Renaissance (XIVe-XVIe siècles) et qui promeut des valeurs telles que la rationalité, la tolérance, l'éducation et le respect de l'individu.
L'humaniste affirme sa foi en l'être humain qu'il place au centre de tout. L'homme grandit et évolue alors au contact de la culture antique, de la science mais aussi dans un rapport nouveau à la nature et à la religion.
HUMANISME, subst. masc. A. − Mouvement intellectuel se développant en Europe à la Renaissance et qui, renouant avec la civilisation gréco-latine, manifeste un vif appétit critique de savoir, visant l'épanouissement de l'homme rendu ainsi plus humain par la culture.
Elles comprennent notamment le respect, l'acceptation, la considération, l'appréciation, l'écoute attentive, l'ouverture, l'accueil, la bienveillance, l'empathie, l'affection, l'amour et la fraternité.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
L'humanisme a donné la priorité à l'étude de l'humanité et de l'expérience humaine plutôt qu'à la religion. De nombreux historiens pensent que l'humanisme est né en Italie à la fin du 14e siècle. Il s'est répandu en Europe au 15e siècle avant de devenir le mode de pensée dominant au 16e siècle.
La devise des humanistes ? Un esprit sain dans un corps sain. Pour retourner aux textes, encore faut-il les comprendre. Les humanistes sont des linguistes : latin, grec, français…
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie l'humanisme.
Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
Une nouvelle vision de l'Homme
L'Antiquité devient leur modèle et ils souhaitent sa « renaissance ». Contrairement aux intellectuels du Moyen Âge, qui s'intéressaient principalement à Dieu, les humanistes placent l'Homme au cœur de leurs préoccupations. Ils réaffirment la grandeur et la dignité de l'Homme.
Le constructivisme est donc le contraire de l'humanisme : alors que l'humanisme considère les êtres humains comme des êtres humains, libres et responsables, le constructivisme consiste à considérer les êtres humains (ou plutôt tous les êtres humains à l'exception du constructiviste), comme des poupées, des jouets, bref ...
« Doctrine, attitude philosophique, mouvement de pensée qui prend l'homme pour fin et valeur suprême, qui vise à l'épanouissement de la personne humaine et au respect de sa dignité. »
C'est réclamer de l'autre les mêmes droits pour soi. Etre Humaniste, c'est impérativement accompagner cette fa- çon de faire non seulement du droit, mais bien plus du devoir de s'exprimer et d'agir autrement, et de combattre les idées et actes de l'autre si l'on estime qu'il ne respecte pas ses droits et ceux d'autrui.
Le projet humaniste, qui s'est affirmé en Europe à la Renaissance, considère la Nature comme un ensemble distinct des humains, que ceux-ci peuvent, et doivent même maîtriser pour se réaliser pleinement.
Elle permet à l'homme de devenir un sujet autonome, capable de réfléchir sur le monde des déterminations et des tutelles (le monde naturel) dont ce sujet s'émancipe comme conscience. Elle permet à l'homme comme individu et comme communauté d'arriver à l'autodétermination et à l'autoconscience.
L'humanisme et la méthode scientifique influencent beaucoup la philosophie de la Renaissance. Les inventions enlèvent le monopole de l'Église sur les savoirs et l'Homme développe une nouvelle forme de relation avec Dieu, une relation plus personnelle. Il doit alors trouver son salut dans sa propre piété.
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
Voltaire, Montesquieu et Rousseau nous indiquent bien le programme spirituel et philosophique permanent de l'humanisme.
Les humanistes ont l'amour de l'Humanité pour valeur fondamentale. Il ont foi en l'Homme et souhaitent rendre l'Humanité meilleure grâce à la diffusion des savoirs. Les humanistes intègrent la politique à leurs réflexions, et ont pour but de créer une société idéale.