La compétitivité est liée à de nombreux facteurs comme la spécialisation géographique, la spécialisation sectorielle, les politiques de soutien des pouvoirs publics (subventions et autres aides aux exportateurs, accès au crédit et à l'assurance, etc.).
La compétitivité d'une économie dépend notamment de la qualité de la production, de la main-d'œuvre et des infrastructures, la capacité d'investissement, le coût salarial ou encore le dynamisme des petites et moyennes entreprises.
L'Union européenne définit la compétitivité comme la capacité d'un pays à améliorer durablement le niveau de vie de ses habitants, et à leur procurer un haut niveau d'emploi et de cohésion sociale, dans un environnement de qualité.
La compétitivité-prix dépend du prix à la sortie du pays, qui dépend lui-même du coût salarial* et du comportement de marge**, du taux de change et des coûts d'accès aux marchés. La compétitivité hors prix, également appelée compétitivité structurelle, est la capacité à imposer ses produits indépendamment de leur prix.
Même en se restreignant au commerce de produits manufacturés, des indicateurs différents sont en pratique utilisés pour mesurer la compétitivité : prix de production ou prix de gros, indices de prix à la consommation, déflateurs du PIB, prix d'exportation, coûts unitaires de main-d'œuvre et taux de change.
Cet article fait le point sur les trois facteurs pouvant influencer la compétitivité prix, le coût du travail, le taux de marge et le taux de change.
De la productivité des firmes à leur compétitivité. L'idée est simple en fait : la hausse de la productivité des firmes améliore leur compétitivité, c'est-à-dire leur capacité à gagner des parts de marché, et donc celle du pays, ce qui accroit sa capacité à exporter.
Les origines de la perte de compétitivité-prix
L'urgence serait alors à la baisse du coût du travail, notamment par la flexibilisation du marché de l'emploi (qui pèse sur les salaires) et par la baisse des dépenses publiques (qui permet de réduire les cotisations).
Ne pas se souvenir qu'il existe deux grands types de compétitivité, prix et structurelle. Croire que la compétitivité d'une économie nationale peut se résumer à celle des entreprises résidentes.
Les gains de productivité permettent de dégager de quoi financer des investissements privés (Q3) et publics (Q4). Ces investissements sont à leur tour facteur de hausse de la productivité : achats d'équipements de haute technologie, infrastructures, dépenses de recherche, d'éducation…
L'indicateur le plus pertinent de celle-ci est les parts de marché des exportations dans le commerce mondial et surtout le solde de la balance courante qui rend compte de la compétitivité externe comme interne du pays.
Elle permet de réduire les coûts de production, via notamment les innovations de procédés, qui permettent aux entreprises françaises de rester compétitives vis à vis de concurrents étrangers dont les coûts de production, notamment du facteur travail, seraient plus faibles (il s'agit de la compétitivité-prix).
Elle traduit l'aptitude pour une entreprise, un secteur d'activité ou l'ensemble des acteurs économiques d'un pays à faire face à la concurrence. Être compétitif seulement sur les prix de vente permet éventuellement de gagner une bataille, mais pas toujours la guerre.
Les caractéristiques d'un produit donné peuvent être très importantes dans la détermination de sa position concurrentielle sur le marché et ceci est d'autant plus vraie quand le produit est différencié. Par conséquent, étant donné la diversité des préférences des consommateurs, les Dotation en ressources (terre, etc.)
Le diagnostic de compétitivité des entreprises en concurrence nécessite alors de procéder à une analyse de la répartition par devises du chiffre d'affaires et des coûts pour mesurer le niveau du déséquilibre entre les flux de revenus et de coûts libellés dans la même devise (figure 7.3).
Pour améliorer sa compétitivité prix, les déterminants principaux d'un pays sont donc le taux de change et le coût de production de ses entreprises. Le taux de change peut être influencé par la banque centrale, en fonction de sa politique monétaire.
Monopole, oligopole et concurrence monopolistique sont trois types de marchés imparfaitement concurrentiels. Sur ces structures de marché, les offreurs sont faiseurs de prix.
L'analyse repose sur les 5 axes suivants : l'intensité de la concurrence, le pouvoir de négociation des clients, le pouvoir de négociation des fournisseurs, la menace des nouveaux entrants et la menace des produits de substitution.
Source de la productivité des firmes ? Sa valeur ajoutée et les facteurs de production qu'elle mobilise. Sources de la compétitivité-prix d'un pays ? La productivité de ses firmes avant tout + son différentiel d'inflation et son taux de change.
Le développement durable repose sur trois piliers qui sont l'environnement, le social et l'économie.
Un pôle de compétitivité rassemble sur un territoire bien identifié et sur une thématique ciblée, des entreprises, petites et grandes, des laboratoires de recherche et des établissements de formation. Les pouvoirs publics nationaux et régionaux sont étroitement associés à cette dynamique.
Elle intègre deux principes importants de développement durable : d'une part, l'équité intra-générationnelle, avec la priorité à l'amélioration de la situation des plus pauvres ; d'autre part, la participation des populations aux processus de décision.