35Par ailleurs, la lente croissance économique, l'instabilité, le sous-emploi, les inégalités, la monoproduction, la dépendance économique et politique sont des facteurs qui caractérisent le sous-développement africain ; mais ce ne sont pas des déviations du modèle idéal, celui des pays industrialisés.
La bonne gouvernance est la solution aux problèmes du continent africain. Les défis en matière de paix et de sécurité traduisent surtout des problèmes de gouvernance, tels la gestion des élections. Même les problèmes liés au terrorisme, à la gestion de la diversité, au développement ont trait à la gouvernance.
Ces organismes sont la Banque africaine de développement, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA) et la Banque mondiale.
1) Pourquoi l'Afrique refuse-t-elle de se développer ? Son constat est clair : le sous-développement africain commence par le sous-développement de la perception de soi et du monde extérieur, par l'immobilisme des mentalités et se perpétue par le retour des Africains lettrés aux valeurs du terroir, sans condition.
II- Les problèmes liés au développement durable. Un problème dans son acception la plus courante, est une situation dans laquelle un obstacle empêche de progresser, d'avancer ou de réaliser ce que l'on voulait faire.
La formulation d'un modèle économique rénové et original est une nécessité pour le continent africain. Le modèle post-colonial de développement, frappé du triple sceau de l'extraversion, du mimétisme et de la non-appropriation sociale a vécu.
La définition retenue est souvent celle de F. PERROUX comme : « la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population, qui la rendent apte à faire croitre, cumulativement et durablement, son produit réel et global ».
Les économistes divisent traditionnellement les facteurs de production en quatre catégories : la terre, le travail, le capital et l'entrepreneuriat.
Les facteurs de production regroupent les moyens de production durables qui contribuent à la production : le travail, le capital et, parfois, la terre.
Des facteurs géographiques peuvent également expliquer le sous-développement : l'aspect massif du continent africain, le caractère peu propice à la navigation de côtes rectilignes empêchant l'échange, à la différence des conditions favorables trouvées en Méditerranée par les Phéniciens ou les Grecs.
– des critères économiques : agriculture prédominante mais peu productive, industrialisation inexistante ou faible, importance du chômage et du sous-emploi, extraversion de l'économie, faiblesse du niveau de vie pour la plus grande partie de la population.
Le développement économique agit globalement comme une source de « mieux vivre » en améliorant les conditions de vie et l'accès aux soins des populations et permet ainsi d'allonger progressivement l'espérance de vie.
Bien qu'elle soit en hausse en milieu urbain, la pauvreté en Afrique est avant tout un phénomène rural. Elle est liée au faible niveau d'instruction, au mauvais état sanitaire et aux taux élevés de fécondité. Elle a également des dimensions spatiales considérables, d'où les grandes disparités sur le continent.
L'un des principaux atouts du continent africain reste ses nombreuses ressources naturelles. L'Afrique possède un des sous-sol les plus riches du monde : on y trouve de l'or, des diamants, du charbon, du gaz naturel, du fer, de l'uranium ou encore de la bauxite.
Le concept de développement désigne l'ensemble des transformations techniques, sociales, territoriales, démographiques et culturelles accompagnant la croissance de la production. Il traduit l'aspect structurel et qualitatif de la croissance et peut être associé à l'idée de progrès économique et social.
Contrairement au développement économique, le développement durable est un développement qui prend en compte trois dimensions : économique, environnementale et sociale.
L'enjeu est à la fois économique, social et sociétal. Aujourd'hui, la période est propice au développement des entreprises en Afrique, car les ressources naturelles dont nous disposons sont encore largement inexploitées.
Une organisation politique : monarchie, oligarchie, république, théocratie, tyrannie, démocratie… -Une forme de société par exemple, nobles, chevaliers, plèbe, esclaves…
Face à la mondialisation, l'Afrique doit tenir compte de ses objectifs les plus urgents : accélérer la croissance et le développement, et éradiquer la pauvreté, qui est non seulement lar- gement répandue, mais aussi ex- trême dans certains pays.