L'insomnie de l'adulte : définition et facteurs favorisants. L'insomnie est un manque ou une mauvaise qualité de sommeil qui retentit le lendemain sur les activités diurnes physiques, psychiques et sociales. Les principales causes de l'insomnie chez l'adulte sont le stress, l'anxiété et la dépression.
Mauvais sommeil : les conséquences
Ses effets ne s'arrêtent pas à la fatigue. Le corps souffre, les troubles du sommeil étant liés à une prise de poids, à des problèmes cardiovasculaires ou gastro-intestinaux, au diabète ou à une baisse des défenses immunitaires qui rendent l'organisme plus sensible aux infections.
Certaines maladies, un rhume, une otite et même une poussée dentaire peuvent perturber le sommeil. Si un enfant se sent moins bien, il réclamera les bras de l'adulte. Il dormira inévitablement moins bien. Cette période devrait être passagère et durera alors de quelques jours à environ 1-2 semaine(s).
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
Pourquoi l'appelle-t-on « paradoxal » ? C'est parce que durant cette phase, nous dormons très profondément mais montrons paradoxalement des signes d'éveil, comme une activité cérébrale intense.
Au début de la nuit de sommeil, le sujet passe progressivement, en trois stades, d'un sommeil léger à un sommeil profond en 30 à 45 minutes, puis retourne à l'état de sommeil léger en parcourant le cycle à l'envers. Chaque cycle de sommeil lent est scandé par une phase de « sommeil paradoxal ».
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Autrement dit, ces personnalités avaient ou ont un besoin de sommeil naturellement limité. Dormir peu, quatre ou trois heures par nuit, fait de vous soit le chanceux qui n'a pas besoin de faire de longues nuits pour récupérer, soit la personne fatiguée qui doit affronter des "coups de pompes" au cours de sa journée.
L'organisme met alors en jeu des systèmes de réponse au stress en sécrétant des substances comme les corticoïdes, l'adrénaline, qui ont pour caractéristique de maintenir l'organisme dans un état d'hyper éveil. Impossible alors de trouver le sommeil.
Le sommeil lent profond, qui se caractérise par une activité cérébrale lente, est plus réparateur et survient que dans les deux à trois premiers cycles de sommeil soit avant 2 heures du matin pour un coucher avant minuit.
Adopter une bonne hygiène de vie pour lutter contre le manque de sommeil. Pratiquer une activité physique régulièrement en journée apaise les tensions physiques. L'exercice physique permet d'évacuer le stress. Pour le dîner, adoptez des repas légers pour faciliter la digestion.
Cette idée reçue sur le sommeil n'est donc pas tout à fait fausse ni exacte. Aucune heure de sommeil ne compte double, néanmoins, les premières heures de sommeil sont les plus importantes pour la récupération, et ce quelle que soit l'heure du coucher.
Ainsi, on peut dire qu'on a bien dormi si au moins 85% du temps total passé dans le lit est consacré au sommeil, si la phase d'endormissement dure 30 minutes ou moins, si on ne se réveille pas plus d'une fois par nuit et si c'est le cas, la durée d'éveil nocturne doit être inférieure à 20 minutes.
l'importance de la phase de sommeil paradoxal. La durée du sommeil paradoxal s'allonge au cours de la nuit. Court en début de nuit, il devient prépondérant au milieu de celle-ci. Il permet la récupération psychique et nerveuse, à la différence du début de la nuit qui privilégie la récupération physique.
Le traitement de l'insomnie, c'est la thérapie comportementale et cognitive pratiquée par un spécialiste formé. Ce traitement guérit l'insomnie sans médicament. Il s'agit d'éduquer, de rééduquer votre cerveau pour qu'il vous permette de dormir.
Les réveils en milieu de nuit concernent la majorité des insomniaques. En cause, d'après les experts, des troubles comme l'apnée du sommeil, un reflux gastro-oesophagien, les bouffées de chaleur liées à la ménopause ou l'envie d'uriner chez les hommes âgés ayant des problèmes de prostate.
Ce sont les somnifères les plus puissants disponibles sur le marché, c'est-à-dire les benzodiazépines hypnotiques (Havlane®, Nuctalon®, Mogadon®, le lormétazépam) et leurs apparentés (Stilnox®, Imovane®). Le seul médicament hypnotique puissant vendu sans ordonnance est Donormyl®.
La meilleure heure pour se coucher et s'endormir ? Entre 22 et 23 heures, assurent des chercheurs. À quelle heure est-il préférable d'aller se coucher ? Entre 22 et 23 heures, répondent des chercheurs de l'université d'Exeter, en Grande-Bretagne.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.