Un paradigme est — en épistémologie et dans les sciences humaines et sociales – une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent du monde qui repose sur un fondement défini (matrice disciplinaire, modèle théorique, courant de pensée).
Un paradigme est un ensemble d'éléments épistémologiques, théoriques et conceptuels, cohérents, « qui servent de cadre de référence à la communauté des chercheurs de telle ou telle branche scientifique [1] Kuhn (1962), La structure des révolutions… ».
Représentation, vision du monde, modèle, courant de pensées, point de vue. Exemple : Selon le paradigme de Darwin, la religion catholique n'est pas compatible avec la théorie de l'évolution des espèces. Ensemble des différentes formes que peut prendre un mot, comme les déclinaisons ou la conjugaison d'un verbe.
Ils évoluent entre deux pôles principaux : le paradigme déterministe et le paradigme interactionniste. Chacun de ces paradigmes propose un regard sur la réalité sociale, privilégiant la structure sociale pour le paradigme déterministe, l'individu pour le paradigme interactionniste.
1) les grands principes que dégagent les épistémologues à propos de la croyance et de sa révision ainsi qu'à propos de la connaissance, de ses conditions et de son progrès ; 2) les fondements de nos connaissances ; 3) les fondements ou principes de la réflexion épistémologique.
L'épistémologie est la « conscience critique des méthodes actuelles d'un savoir ». Elle interroge l'adéquation entre les méthodes employées et leur objet théorique. Il n'existe pas de méthode générale permettant la découverte, ni de transfert simple de méthodes d'un champ à un autre.
La tâche propre de l'épistémologie est donc herméneutique et historico- critique ; elle consiste à faire apparaître des organisations de concepts, qu'elles soient achevées ou imparfaites, des difficultés, ou obstacles, ou incohérences, des ouvertures, des points "sensibles".
paradigme
1. Ensemble des formes fléchies d'un mot, pris comme modèle (c'est, par exemple, la déclinaison d'un nom ou la conjugaison d'un verbe) ; ce mot lui-même. 2. En linguistique structurale, ensemble des unités qui peuvent être substituées les unes aux autres dans un contexte donné.
En philosophie, le paradigme est ce que l'on montre à titre d'exemple et peut donc servir de modèle. Il se distingue de l'archétype, qui se réfère au monde des origines. L'autre fonction du paradigme est utile pour un observateur tiers (observant celui qui utilise ce paradigme).
Les relations entre les exemples et les « principes » résument souvent les jeux réciproques de la théorie et de l'expérience, ou du fondamental et du technologique, compris alors comme simples contraires. Intuitivité et recouvrement sont les génératrices des limites qui font le domaine de l'épistémologie.
Le terme de paradigme, utilisé par Thomas Samuel Kuhn, en 1962, dans La structure des révolutions scientifiques, est couramment employé pour désigner un modèle quelconque. Pour Kuhn, il s'agit des principes et méthodes partagés par une communauté scientifique.
Naissent alors, en science, des débats, des controverses, où s'affrontent ces derniers et les partisans du changement, les révolutionnaires.
« Nouveau paradigme » est une expression de la seconde moitié du XX e siècle et du début du XXI e siècle utilisée par des auteurs populaires, et notamment vulgarisée dans des magazines, invitant à une nouvelle représentation du monde dans les domaines les plus divers, management, alimentaire, économie, religion, ...
étude de l'évolution des structures successives des connaissances au cours du développement cognitif de l'individu.
Kant est souvent considéré comme le père fondateur de l'épistémologie. En effet, le philosophe allemand est notamment connu pour avoir été le fondateur au XVIIIe siècle du criticisme, doctrine fondée sur la critique de la valeur de la connaissance.
Bien que l'invention du terme « épistémologie historique » soit en fait attribuable à Abel Rey, dans sa thèse de doctorat publiée en 19073, c'est à Gaston Bachelard que l'on a souvent attribué la paternité de ce type d'épistémologie, qui a ensuite été illustrée et renouvelée par Georges Canguilhem et Michel Foucault, ...
Le paradigme positiviste est qualifié par Guba et Lincoln (1994) de vision reçue. Même si le chercheur n'adopte pas de méthodes quantitatives, sa conception de la réalité, sa façon d'interpréter la réalité peuvent le placer dans un paradigme positiviste si, par exemple, il privilégie une vision unique des phénomènes.
paradigme de l'opportunité d'affaires ; 2. paradigme de la création d'organisation ; 3. paradigme de la création de valeur ; 4. paradigme de l'innovation.
Les paradigmes innovants sont des pratiques pédagogiques qui donnent lieu à un apprentissage critique et provoque un véritable changement chez l'élève. Le paradigme utilisé par un enseignant a un impact important sur l'élève, puisqu'il détermine souvent si ce dernier va apprendre ou non le contenu enseigné.
Le mot paradigme est un nom masculin qui a plusieurs sens selon le contexte dans lequel il apparaît. Dans son emploi le plus courant, un paradigme est un modèle de pensée, la façon dont on appréhende et construit le monde. C'est ce sens qu'on retrouve en sciences, en sociologie, en psychologie, en économie, etc.
Les paradigmes infirmiers
Les paradigmes permettent de formuler des questions et fournissent un cadre qui guide la résolution des problèmes de soins infirmiers et la conduite de la recherche.
- La philosophie des sciences regroupe épistémologie ( qui a trait davantage en général aux notions (la matière, le temps, la démonstration...) relatives aux utilisations faites en sciences) et histoire des sciences (dans son versant conceptuel et sa logique de développement historique).
Le premier obstacle épistémologique à surmonter, selon Bachelard, est l'observation elle-même, s'opposant, dès lors à la « perception immédiate » comme instrument de connaissance et notamment au principe de l'induction, propre aux empiristes. Pour lui, la science ne provient pas du raffinement de l'intuition sensible.
L'épistémologie est la condition même de l'accès de la science à l'ensemble des problèmes humains. Si l'épistémologie peut avoir une dimension critique (concept d'épistémè de Michel Foucault par exemple), elle peut également intégrer la politique et l'histoire dans la réflexion sur les sciences.