L'aversion pour l'iniquité (où les gens font preuve de réciprocité parce qu'ils veulent obtenir des résultats équitables) ; L'aversion à la culpabilité (faire une bonne action par sentiment de culpabilité) ; L'opportunisme moral.
La justice, la loyauté, la générosité et la responsabilité individuelle sont des idéaux supérieurs auxquels on croit important d'obéir : ce sont des valeurs morales. De même, « ne pas faire aux autres ce qu'on ne veut pas qu'ils nous fassent » est une règle que plusieurs trouvent fondamentale.
Les principes moraux servent de guide à la conduite personnelle. Parmi les exemples de principes moraux, on peut citer le noble sentier octuple du bouddhisme, les Dix Commandements respectés par le judaïsme, le christianisme et l'islam, ou les Dix Commandements Indiens.
Le problème moral consiste à trouver, à inventer et à se donner une direction de l'action imposée par la volonté se donnant des règles dans la représentation.
La morale vise d'une part à la conservation des formes collectives d'organisation sociale, de la société, de l'intérêt général, d'autre part à l'agrément de la vie des individus en société.
On voit très bien le principe : Dieu a une volonté qui prend la forme de lois ordonnées au bien ; il revient aux hommes de vouloir ce que Dieu veut. Autrement dit de vouloir ce même bien, d'obéir à ces mêmes lois divines. L'obéissance est comprise comme un consentement raisonnable.
Une théorie morale peut tomber sous cette qualification pour trois motifs correspondant à autant de propriétés de la moralité : soit elle en affaiblit l'autorité en affirmant qu'il peut être raisonnable de ne pas toujours respecter ses injonctions, soit elle atténue la rigueur de la moralité en soutenant que ses ...
Nombres de philosophes ont développé des idées en philosophie morale, tels que Nietzsche, Kant, Bentham, Epicure, Platon, ou Spinoza.
Selon la première, la morale serait une extension de l'instinct de parenté (notre tendance à nous préoccuper du bien-être de nos proches). La morale serait alors spécifique de l'homme, car elle nécessite réflexion ou normes explicites pour se développer à partir de l'instinct de parenté.
Agir moralement, c'est agir, donc s'inscrire dans un monde social et dans un destin collectif. 1) La formulation du sujet (non pas « être moral » ou « juger moralement » mais « agir moralement ») souligne le fait que « la morale » est un art de bien agir.
Le moral n'est donc qu'une image instantanée de l'humeur du moment. La morale, quant à elle, a plus d'atomes crochus avec le juste et l'injuste tels que façonnés par l'alentour.
(Celui) qui se plaît à moraliser, à donner des leçons de morale. Synon. moralisateur. C'est un grand moraliseur, un moraliseur éternel (Ac.).
Ce qui constitue une leçon de morale. ➙ apologue, maxime, moralité.
Certains philosophes ont répondu positivement à cette question : le bonheur que chacun recherche est l'unique source de moralité. D'autres ont répondu qu'il n'en était rien : il faut obéir aux exigences de la morale indépendamment de leurs conséquences sur notre bonheur.
Une baisse de moral passagère peut être liée aux changements de saison, au deuil, à la maternité, à des soucis familiaux et professionnels. Les conséquences sur le quotidien peuvent être multiples : troubles du sommeil, baisse du désir et troubles de la libido, grande fatigue...
Étymologiquement, « morale » vient du latin (philosophia) moralis, traduction par Cicéron, du grec ta èthica ; les deux termes désignent ce qui a trait aux mœurs, au caractère, aux attitudes humaines en général et, en particulier, aux règles de conduite et à leur justification.
La citation la plus célèbre sur « leçon de morale » est : « Soyez meilleurs, vous serez plus heureux. Voilà la plus puissante leçon de morale car elle est fondée sur l'intérêt. » (Charles-Eugène de Lévis-Charlus).
Dans un contexte philosophique, l'éthique et la morale ont des significations différentes. L'éthique est liée à l'étude du bien fondée des valeurs morales qui guident le comportement humain dans la société, tandis que la morale est liée aux coutumes, normes, tabous et aux accords établis par chaque société.
On est en présence d'un enjeu éthique lorsqu'une valeur ou un principe moral est mis en jeu dans une question ou une situation. Par exemple, on dira que la liberté de choix est un enjeu éthique soulevé par l'avortement; ou encore que l'avortement soulève ou comporte des enjeux éthiques.
Notre vie morale consiste, à la base, en une préoccupation pour la distinction entre le bien et le mal. Elle est faite de sentiments et de jugements, de même que des standards auxquels ils se rapportent et des actions qu'ils motivent.
Il y a une deuxième condition pour agir moralement (Kant), il faut traiter soi-même et les autres comme des fins et pas seulement comme des moyens → un être humain ne peut pas être utiliser comme pas être morale. L'action morale doit reconnaître la dignité de l'autre.
La morale résulte de la conscience individuelle, elle se rapporte à la personne, à l'individu. Le droit se rapporte au bien commun, il a pour objet d'organiser la vie en société en fixant des règles communes7. La source de la règle morale est dans l'intériorité personnelle.
Morale de la fable Le Loup et l'Agneau : « La raison du plus fort est toujours la meilleure. » La morale se situe au début de la fable. Jean de La Fontaine dresse ici une critique cinglante de sa société. Il critique la justice comme symbole de la violence et de la force.