Tatbir (arabe : تَطْبِير) est un rituel fait par certains chiites. Tatbir est un acte d'auto-flagellation par chagrin en raison de la mort du jeune petit-fils de Mahomet, l'imam
Les chiites se flagellent jusqu'au sang
Puis, ils fondent en larmes en écoutant le récit de sa mort. Ces festivités sont les plus importantes du calendrier chiite. A l'origine, la fête d'Achoura commémorait le jour où Dieu a sauvé Moïse du Pharaon.
Théologiquement, le chiisme repose sur deux principes fondamentaux : le dualisme et la dualité. Le dualisme consiste à faire de l'histoire le théâtre d'une lutte perpétuelle entre amis et ennemis de Dieu.
Certains chiites prient en posant leur front sur un petit disque plat d'environ 6 à 8 cm de diamètre d'argile propre, qu'on appelle un mohr, car les chiites refusent de poser le front sur des fibres animales ou synthétiques lors de la prière puisqu'il est écrit de poser le front sur la terre d'Allah pendant la prière.
Très tôt, Ali, iman par excellence, devient une figure théophanique au même titre que Jésus, c'est à dire une figure qui manifeste ce qui peut être manifesté de Dieu, selon la théologie chiite dans ses sources les plus anciennes dans le corpus de hadiths.
En Iran voisin, pays également à majorité chiite, le ramadan commencera aussi dimanche, de même que pour les chiites vivant au Liban.
Sunnisme et chiisme comportent tous les deux une tradition messianique, fondée sur l'attente du retour de l'imam caché pour le chiisme et sur celle du Mahdi pour le sunnisme. Ces deux branches principales de l'islam sont chacune divisées en plusieurs écoles de pensée.
Tandis que les chiites choisissent le fils spirituel de Muhammad, Ali, pour guider les croyants au nom des liens du sang, les sunnites décident de faire d'Abou Bakr, compagnon du Prophète depuis toujours, le premier calife.
Sunnites et chiites partagent plusieurs lieux saints : La Mecque, Médine et Jérusalem. Le pèlerinage à La Mecque, en particulier, fait partie des obligations communes aux deux courants de l'islam. Les chiites ont par ailleurs des lieux saints spécifiques.
La doctrine de l'imamat
Les chiites attribuent à Ali une sainteté éminente et un rôle quasi égal à celui du Prophète, lui conférant un droit absolu à la direction spirituelle de la communauté, ainsi qu'à ses descendants en ligne directe : les imams, choisis selon un principe héréditaire.
Ibn Saba' est donc considéré par les théologiens sunnites comme le fondateur de l'islam chiite, bien que la cause de son extrémisme est considérée par les chiites comme une accusation sans fondement.
Avant l'arrivée de l'islam, les Arabes sont polythéistes, c'est-à-dire qu'ils vénèrent plusieurs dieux, à l'instar des Grecs, des Romains et des Égyptiens de l'Antiquité. Le Coran mentionne trois de ces divinités : al-Ouzza, Allat et Manat.
On caractérise les relations entre les sunnites et les chiites, comme une guerre sans fin qui durerait depuis plus d'un millénaire. Elle aurait pour fondement des haines liées à des divergences à propos de la succession du prophète Mahomet.
Les sunnites constituent la majorité des musulmans - on estime qu'environ 90 % d'entre eux appartiennent à ce courant - et se considèrent comme la branche la plus traditionnelle et la plus orthodoxe de l'islam. En fait, le nom "sunnite" vient de l'expression "Ahl al-Sunna" : les gens de la tradition.
Les musulmans chiites du monde entier considèrent la mort d'Hussein comme un symbole de la lutte contre l'injustice. Les célébrations de l'anniversaire de sa mort peuvent donner lieu à des scènes spectaculaires où des hommes s'autoflagellent, se lacèrent le crâne, se frappent la poitrine ou se roulent dans la boue.
Les musulmans vénèrent plus précisément dans la Kaaba la "pierre noire" qui selon leur tradition, aurait été donnée à Adam et Eve par l'ange Gabriel. Toujours selon l'islam, c'est Mahomet qui l'aurait insérée dans la Kaaba.
Les pèlerins chiites peuvent aussi profiter de leur pèlerinage à La Mecque pour visiter, quand c'est possible, d'autres lieux. C'est le cas du cimetière d'al-Baqi, situé non loin de la mosquée de Mahomet à Médine, à proximité duquel certains vont prier.
48-58. Sunnites et chiites fondent également leur théologie et leur jurisprudence sur le Coran et le Hadîth.
Le Coran est le livre sacré de l'islam et des musulmans. Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue.
Il semble toutefois vraisemblable d'avancer que 99 % de la population algérienne croyante est musulmane sunnite malékite, le 1 pourcent restant étant constitué principalement d'ibadites, de chrétiens (aussi bien catholiques qu'évangéliques), de juifs, de chiites et d'ahmadis.
Le salafisme se veut « pur » et considère comme seule source du « vrai islam » le Coran et les traditions du prophète, la Sunna. Il s'agit du courant de l'islam sunnite qui connaît la plus grande expansion dans le monde musulman, mais également en Europe.
Selon certaines, il serait mort d'une courte maladie, peut-être une pleurésie, pour d'autres, il serait mort empoisonné par une juive de Khaybar. Ibn Kathir, Ibn Hisham et Bukhari évoquent cette hypothèse, aujourd'hui peu usitée, de l'empoisonnement.
Ghaleb Bencheikh en 2015. Ghaleb Bencheikh el Hocine (en arabe : غالب بن الشيخ الحسين), né le 27 août 1960 à Djeddah (Arabie saoudite), est un islamologue franco-algérien, réputé proche de l'islam libéral.
Chez les sunnites, il n'y a pas d'intermédiaire entre le croyant et Allah, et l'imam n'a qu'un rôle de pasteur. Lors de la prière, il lit des passages du Coran et les commente. Chez les Chiites, le clergé est très organisé et l'imam s'impose donc comme un guide indispensable de la communauté.
Certaines personnes sont également exemptées de jeûner comme les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes âgées ou malade ou encore les préadolescents. Si les femmes qui ont leurs règles pendant cette période ne peuvent pas suivre le ramadan, elles devront jeûner à une période ultérieure pour "rattraper".