Les principaux inconvénients de la RSE sont liés au fait qu'elle peut nécessiter un investissement important en temps et en ressources humaines, ce qui peut être considéré comme un frein pour les entreprises.
La RSE toujours confrontée à des freins
Les directions RSE sont également confrontées à un manque de ressources humaines, freinant leurs actions. Autre problématique : le besoin de méthodes ou d'outils pour évaluer l'impact ou le ROI des actions RSE. L'engagement des salariés est quant à lui un élément qui divise.
Les méthodes d'analyse et de reporting RSE sont trop peu développées. Lorsque les entreprises sont prêtes à s'engager dans des démarches RSE, elles se heurtent au manque d'outils pour mesurer l'impact social et environnemental de leurs activités. Il existe en effet de nombreuses pratiques de reporting et d'analyse.
Cependant, la mise en œuvre de la RSE peut également présenter des inconvénients pour une entreprise. Tout d'abord, il peut y avoir des coûts supplémentaires associés à l'adoption de pratiques durables, tels que l'investissement dans des technologies respectueuses de l'environnement ou la formation des employés.
Sur le plan économique, la démarche RSE impacte la stratégie managériale puisqu'elle participe à l'anticipation des risques, à l'amélioration de l'efficacité et à l'optimisation des coûts. Elle est un vecteur de pérennisation de l'activité de l'entreprise, sur le moyen et long terme.
Les enjeux de la RSE se matérialisent par ses trois piliers que sont le pilier économique, le pilier social, et le pilier environnemental. Pour chacun de ces piliers, de nombreuses mesures peuvent être mises en place par les entreprises pour contribuer au développement durable.
D'un point de vue social, l'enjeu de la RSE est de veiller à favoriser l'égalité des chances et la diversité, à garantir la sécurité de tous les collaborateurs et à respecter le droit du travail.
Une meilleure performance financière
D'autre part, la RSE servira également à mieux anticiper les risques et les maîtriser, qu'ils soient sociaux, environnementaux, juridiques ou économiques. Une démarche RSE intégrée assurera donc la sécurité et la stabilité de l'entreprise.
Les entreprises qui adoptent une approche responsable et durable peuvent réduire les coûts liés à la gestion des déchets, à la consommation d'énergie, à la sécurité et à la santé des employés, ainsi qu'à la gestion des risques liés aux enjeux sociaux et environnementaux.
La RSE, le développement durable et les facteurs ESG aident une entreprise à faire en sorte que des critères environnementaux et sociaux soient pris en compte lors de la prise de décisions commerciales. La RSE exige des entreprises qu'elles contribuent à la collectivité en allant au-delà de leurs activités principales.
La RSE est un vecteur de rentabilité
Cette stratégie passe par l'identification des risques et faiblesses de l'entreprise dans différents services (management, ressources humaines, gestion des ressources, impact social) et par l'apport de réponses qui permettront d'améliorer la performance globale.
La RSE est donc un vecteur de marque employeur. Elle favorise la fierté d'appartenance. La démarche contribue également à l'amélioration des conditions de travail.
Dans ce contexte, et selon (Unerman, 2008) la RSE contribue à maximiser le potentiel de gain de la réputation de l'entreprise vu qu'elle a le pouvoir d'influencer les perceptions des parties prenantes. certaines normes de qualité et maintiendra, ou améliorera, sa réputation d'entreprise.
Pour eux, le risque RSE est moins un risque sui generis ou d'une nature particulière qu'un risque dont la criticité n'a pas été correctement évaluée et qui, de ce fait, n'a pas été correctement traité.
La RSE permet l'identification précise et la hiérarchisation de ces enjeux et par conséquent, de mieux y répondre. Elle assure une longueur d'avance et apporte des opportunités aux entreprises l'ayant intégrée.
Qu'est-ce qui ne correspond pas à la philosophie de la RSE ? Le fond de la charte semble correspondre aux objectifs de la RSE. Néanmoins, il est intéressant de remarquer que les conditions de mise en œuvre et surtout de renouvellement semblent en contradiction avec ces principes.
En effet, le concept de RSE recouvre les valeurs défendues par les établissements publics de santé et médico- sociaux que sont l'humanisme, l'accessibilité, la solidarité, l'universalité et l'égalité. Les établissements publics de santé et médico-sociaux sont des acteurs économiques et sociaux au cœur des territoires.
Dans ce cas-là, il incombe le plus souvent aux chargés des Ressources Humaines ou encore aux responsables qualités de gérer les missions relatives à la RSE. En effet, dans des PME il n'existe que très rarement des départements dédiés aux développement durable ou même aux ressources humaines.
Concrètement, une stratégie RSE consiste à établir un plan d'action économiquement viable dont les impacts sociaux, sociétaux et environnementaux sont positifs. En intégrant la RSE à sa culture d'entreprise, une organisation aligne ses activités sociales et environnementales à ses valeurs et objectifs commerciaux.
En parallèle, la RSE contribue au développement durable de plusieurs manières : l'atténuation des impacts environnementaux, la transparence des entreprises/leur responsabilité, l'innovation durable, l'implication des parties prenantes, etc.
Les Ressources Humaines (RH) jouent un rôle central dans la mise en œuvre de la RSE, en veillant au bien-être des employés, à la promotion de la diversité et de l'inclusion, et à l'alignement des objectifs organisationnels.
Ces 3 piliers RSE sont : économique, social et environnemental. C'est sur ces axes que la stratégie de développement durable d'une entreprise va se baser et à partir desquels les plans d'action vont être créés.