Les effets de l'alcool sur le jugement, le comportement, l'état d'esprit et les réflexes varient, allant d'un simple sentiment de honte à l'exposition à un contact sexuel forcé ou dangereux, à des actes de violence, à des blessures ou à la mort.
Comportement impulsif. Troubles de l'attention, de la concentration et du jugement. Somnolence. Agressivité et comportement violent.
Les effets psychiques immédiats de l'alcool
L'alcool agit en réalité de plusieurs façons après être passé dans l'estomac et dans le sang : Il active des récepteurs GABA, qui ont une fonction d'inhibition neuronale. Cela induit un ralentissement de l'activité nerveuse au niveau du cortex cérébral.
Altération de la communication nerveuse
C'est bien connu, l'alcool est une substance psychoactive capable de modifier, les activités cérébrales. En effet, il entraîne une réaction chimique qui ralentit l'activité dans le système nerveux central notamment le cerveau et moelle épinière.
La consommation d'alcool, augmente le risque de développer un cancer colorectal, de la bouche, du pharynx, du larynx, de l'œsophage et du foie (6). L'alcool même à faible quantité, à moins d'un verre par jour, augmente le risque de cancer du sein chez les femmes.
Les dimensions de personnalité les plus souvent associées à l'alcoolodépendance sont la recherche de sensations, la personnalité antisociale et la recherche de nouveautés. La recherche de sensations apparaît comme un déterminant particulièrement important.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.
La démence alcoolique est une forme de démence causée par une consommation excessive et prolongée d'alcool. Elle se caractérise par des troubles cognitifs et de la mémoire, des difficultés d'attention, une altération des fonctions exécutives et des problèmes de comportement.
Depuis quelques temps, nous savons qu'une consommation excessive d'alcool peut déclencher une dépression. Cette situation se produit souvent chez des personnes souffrant de problèmes liés à l'alcool. Une consommation fréquente suscite d'abord des sentiments d'apathie et de déprime.
Anxiété, malaise et stress
Les récepteurs GABA réduisent les activités des neurones et l'alcool exagère cet effet. Un taux élevé de GABA favorise les sentiments de relaxation et de calme, qui nous rendent plus sociables et moins stressés. Consommé en grande quantité, l'alcool bloque aussi le système glutamique.
L'alcool stimule la production de dopamine, une substance ayant un effet relaxant et apaisant. Évidemment la dopamine réduit notablement l'anxiété. Cependant, l'effet de la dopamine ne dure pas éternellement.
Après 20 minutes, l'alcool atteint le foie par l'intermédiaire de sang. Le foie commence à l'assimiler. C'est le foie qui traite en majorité l'alcool, à savoir à 95 %. Les 5 % restants finissent dans les urines, la sueur et l'haleine.
Un article à retrouver dans le magazine de l'Inserm n°44
Seulement, cette consommation excessive peut atteindre notre précieux hippocampe, le siège de la mémoire dans le cerveau, et entraîner des amnésies.
C'est que l'alcool agit encore sur deux autres systèmes de neurotransmetteurs : l'acide gamma-aminobutyrique (GABA) et le glutamate. Il renforce le premier et freine le second. Or le GABA empêche la transmission de signaux entre les cellules nerveuses ; c'est le principal neurotransmetteur « inhibiteur » du cerveau.
Une consommation excessive d'alcool peut entraîner des troubles psychiques : troubles anxieux, dépression... Par ailleurs les personnes en situation de vulnérabilité peuvent avoir tendance à consommer de l'alcool en excès pour lutter contre leur mal être.
changement d'humeur et de comportement. perte de coordination motrice. désorientation dans le temps et l'espace. difficulté à effectuer les tâches quotidiennes.
Pour en parler : faire preuve d'écoute, tenter de comprendre les raisons qui poussent l'autre à boire. Les reproches et le chantage peuvent se montrer néfastes. Restez ouvert au dialogue. Pour l'aider à résoudre ses problèmes : orienter vers des professionnels, des numéros d'aide ou des associations locales.
La première démarche est d'essayer de mieux cerner la situation en entamant un dialogue. Cette proposition d'échange étant à votre initiative, il est opportun de l'aborder à partir de l'expression de vos propres ressentis, de vos inquiétudes ou des tensions que vous percevez.
Lui tendre un miroir avec bienveillance et accompagner cela de questions pour lui peut l'aider à cheminer progressivement. Parfois il sera plus mal mais parfois il sera mieux. Maintenant ce que je vous dis là est bien théorique par rapport à votre situation concrète.
Maintenir un dialogue
Lui parler, donc, quand elle n'a pas bu, sans colère, sans tenter de lui faire admettre qu'elle a un problème avec l'alcool, juste pour lui exprimer votre angoisse, vos besoins et vos espoirs. Les leçons et les reproches ne font qu'attiser déni et culpabilité… qui poussent à boire davantage.
Les symptômes de sevrage les plus connus sont : tremblements, transpiration, anxiété et nervosité, angoisse, sentiment de «malaise», insomnie, nausées et vomissements. Ces symptômes ne sont pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence.
Passez en revue vos habitudes et modifiez celles qui vous incitent à boire de l'alcool. Privilégiez les activités où vous n'allez pas être tenté de boire. Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées.
Sans être intolérant à l'alcool génétiquement parlant, il est aussi possible de ne pas ou ne plus supporter les effets de l'alcool. L'âge, l'état général de santé, la fatigue, le stress, l'état psychologique…, nombreux sont les paramètres qui peuvent influer sur la manière dont on va réagir à l'alcool.