Le manque de ressources
En outre, 82 % des entreprises interrogées estiment qu'elles manquent de temps pour s'y consacrer davantage. Plus de la moitié explique également que le nombre de salariés dont les missions sont dédiées aux politiques RSE est trop faible et n'évolue pas.
À la clef : une éventuelle réglementation et des avantages pour certains. Or ces interventions ne contribueront pas au développement durable. Pire, elles tueront la créativité en matière d'intervention sociale et environnementale et affaibliront les TPE et PME au profit de plus grandes structures.
La RSE victime d'un manque de vision stratégique
En général, les acteurs du développement durable s'accordent à constater que le principal frein des entreprises est structurel, lié à un manque d'engagement ou de soutien du top management à la RSE.
Sur le plan économique, la démarche RSE impacte la stratégie managériale puisqu'elle participe à l'anticipation des risques, à l'amélioration de l'efficacité et à l'optimisation des coûts. Elle est un vecteur de pérennisation de l'activité de l'entreprise, sur le moyen et long terme.
Ainsi, si une entreprise intègre la RSE dans l'ensemble de ses processus, elle gère mieux ses risques, elle attire les talents, elle bénéficie d'une meilleure image, d'une confiance accrue de ses parties prenantes, elle améliore sa résilience face aux évènements imprévus comme les catastrophes naturelles ou les aléas ...
D'un point de vue social, l'enjeu de la RSE est de veiller à favoriser l'égalité des chances et la diversité, à garantir la sécurité de tous les collaborateurs et à respecter le droit du travail.
Si la RSE peut être perçue comme une source de contraintes et de pressions supplémentaires, elle peut aussi être envisagée comme un levier de performance globale, un avantage concurrentiel, un vecteur de confiance, d'anticipation, une source de motivation et d'engagement pour les salariés.
Ainsi, ces PME considèrent que la dimension sociétale est une contrainte qu'il est impératif de gérer afin de préserver leur légitimité. Elles commencent à assumer progressivement leur responsabilité sociétale tout en essayant de minimiser leurs actions sociétales considérées comme des coûts.
En d'autres termes, la RSE c'est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable.
Tout conducteur est amené à utiliser 3 types de freinage sur sa voiture : le freinage principal, celui actionné grâce à la pédale de frein, le frein moteur, souvent utilisé lors des descentes et le frein de stationnement, utilisé pour immobiliser le véhicule ou en cas de freinage d'urgence.
Dans l'automobile moderne, il existe principalement trois types de freinages. Les freins à tambour, les freins à disque en acier et les freins à disque en carbone céramique. Chacun de ces systèmes correspond à une utilisation particulière. Il faut savoir que l'ennemi du freinage est la chaleur.
Pas d'obligation RSE stricto sensu pour les PME et TPE
L'obligation de reporting concerne uniquement : les entreprises cotées en bourse (loi NRE de 2001) les entreprises au chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros ou de plus de 500 employés (Grenelle II de 2010)
L'impact des facteurs environnementaux en chiffres
La pollution de l'air ambiant est un des facteurs pour lesquels l'impact est le plus connu. Ainsi, Santé Publique France attribue à la pollution aux particules fines 40 000 décès et 7 000 aux oxydes d'azote chaque année dans l'hexagone.
Les parties prenantes interagissent avec les entreprises et peuvent être affectées de manière positive ou négative par leurs activités. Dans le cadre d'une politique RSE, les entreprises s'engagent à prendre en compte leurs attentes et à communiquer de manière transparente vers elles.
L'aspect sociétal de la RSE concerne la relation de l'entreprise avec ses fournisseurs et ses clients, mais aussi avec d'autres parties prenantes de la société civile (administrations, associations, autres entreprises…).
La démarche RSE consiste à la mise en place d'une stratégie pour intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans une entreprise. Chaque entreprise doit – selon son secteur et son territoire – les actions à mener en priorité.
La RSE est donc un vecteur de marque employeur. Elle favorise la fierté d'appartenance. La démarche contribue également à l'amélioration des conditions de travail. Intégrer les principes de Responsabilité Sociétale au centre de la stratégie et des pratiques de l'entreprise est donc un gage de pérennité.
Réaliser des économies d'énergie, trier ses déchets, utiliser moins de papier : ces gestes du quotidien permettent de réaliser des économies pour l'entreprise d'un côté, et de préserver les ressources de la planète de l'autre.