Par leur effet d'entrave à la coagulation, les traitements anticoagulants créent un terrain favorisant les hémorragies. Ainsi, les situations qui présentent ce risque doivent être évitées ou portées à la connaissance du médecin traitant pour une prise en charge adéquate. Il s'agit : d'accidents de la vie courante.
Le principal risque associé à la prise d'un médicament anticoagulant est le risque hémorragique. Un accident hémorragique peut survenir avec tous les anticoagulants et à tout moment, mais il est plus fréquent et plus grave en cas de surdosage médicamenteux.
Attention : tout essoufflement anormal, une pâleur, une fatigue inhabituelle, un mal de tête sévère ou tout autre malaise, peuvent être des signes de saignements internes.
Une activité physique est conseillée (marche, natation) mais le traitement anticoagulant exposant à des risques de saignement, on conseille d'éviter tout sport avec risque de traumatisme. n'hésitez pas à demander l'avis de votre médecin.
La décision de poursuivre, d'arrêter complètement ou de suspendre une ou deux doses d'anticoagulant avant l'intervention doit être prise au cas par cas, en fonction des risques d' AVC et d'hémorragie du patient, jusqu'à ce que des essais cliniques mieux conçus permettent de prendre une décision définitive.
Si j'oublie trop souvent mon traitement, je majore le risque de formation de caillots (thrombus) et donc la survenue d'AVC, de thrombose veineuse profonde ou encore d'embolie pulmonaire. Il est important de rechercher d'éventuels signes évocateurs d'une situation de sous dosage qui peut conduire à ces risques.
Si le saignement est abondant, saupoudrez de Coalgan Poudre puis comprimez la plaie avec Coalgan Compresse pendant plusieurs minutes.
Nouveau en 2020 : Dans le cas des patients traités par AOD, il faut veiller à en prescrire une dose suffisante, car un sous-dosage représente un risque accru d'AVC [niveau de preuve C].
Les avantages des anticoagulants naturels
Ils peuvent également être une alternative plus économique aux médicaments anticoagulants traditionnels. Il existe de nombreuses plantes médicinales qui ont des propriétés anticoagulantes naturelles, telles que l'ail, le gingembre, le curcuma, le ginkgo biloba et le thé vert.
Le Pradaxa®, sous la molécule Dabigatran, contient un peu moins d'effets secondaires que les autres anticoagulants oraux directs.
La surveillance d'un patient sous anticoagulant de type AVK nécessite de faire des prélèvements sanguins pour l'INR deux fois par semaine, le premier mois du traitement. Ensuite, les prélèvements peuvent être espacés : une fois par semaine, puis une fois tous les 15 jours si les résultats sont stables.
Certains signes faisant suspecter un risque hémorragique doivent être rapidement signalés au médecin : présence de sang dans les selles ou les urines, saignements des gencives, bleus survenant spontanément, fatigue inhabituelle, pâleur importante.
En cas de fièvre ou de douleurs, ne prenez pas d'anti-inflammatoire, d'aspirine (autre que l'Aspirine cardio® 100 que vous a éventuellement prescrit votre médecin) ou tout autre médicament qui en contient car ils augmentent le risque potentiel de saignement. Optez plutôt pour du paracétamol.
Il est préférable que ce soit le soir, ce qui permet de modifier la dose d'AVK le jour même du contrôle de l'INR (le contrôle sanguin se faisant le matin). Vous pouvez prendre votre (vos) comprimé(s) avant ou après le repas.
LA VITAMINE K :
Un apport alimentaire adéquat et constant en vitamine K permet de combler vos besoins (90-120 µg/jour) et favorise une meilleure stabilisation de votre traitement d'anticoagulant. À l'inverse, des apports faibles en vitamine K peuvent causer de l'instabilité dans votre temps de coagulation.
Il existe 2 classes d'anticoagulants oraux : les anticoagulants oraux antivitamine K (AVK) utilisés en cas de fibrillation auriculaire (valvulaire ou non valvulaire) et les anticoagulants oraux d'action directe (AOD) utilisés en cas de fibrillation auriculaire non valvulaire.
une déformation de la bouche ; une faiblesse ou un engourdissement soudain d'un seul côté du visage : impossibilité de sourire, la lèvre est tombante d'un côté ; une perte de force ou un engourdissement du bras ou d'une jambe ; une difficulté d'élocution ou de compréhension.
Des études ont montré que le risque d'AVC ischémique était augmenté par la prise d'antipsychotiques, médicaments aux propriétés antidopaminergiques[2] communément prescrits en psychiatrie.
On retrouve essentiellement les anticancéreux et les immunosuppresseurs qui, du fait de leurs propriétés pharmacologiques, contribuent au retard de cicatrisation. Par ailleurs, on peut citer les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les anticoagulants sans oublier le nicorandil qui peut entraîner des ulcérations.
Les traitements anticoagulants (également appelés « fluidifiants du sang ») visent à empêcher la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins (la thrombose) afin de prévenir des maladies graves où ces caillots migrent et bouchent de petits vaisseaux, par exemple dans les poumons (embolie pulmonaire) ou le cerveau ...
Plusieurs personnes doivent prendre des anticoagulants, par exemple : celles ayant une valvule cardiaque artificielle; celles atteintes de fibrillation auriculaire (battements cardiaques irréguliers);
À la suite d'une intervention chirurgicale comme, par exemple, la pose d'une prothèse de hanche ou du genou ou lors d'une immobilisation prolongée avec un plâtre de membre inférieur, un traitement anticoagulant est nécessaire.
Trois sont actuellement disponibles : l'ELIQUIS et le XARELTO qui inhibent le facteur Xa de la chaine de coagulation et le PRADAXA qui inhibe directement la thrombine. Ces nouveaux anticoagulants ne nécessitent pas de surveillance biologique et leur action n'est pas modifiée par l'alimentation. Leur posologie est fixe.
Les effets indésirables suivants ont été observés avec Eliquis dans la prévention de la formation de caillots sanguins après la pose d'une prothèse totale de hanche ou de genou. Anémie qui peut être à l'origine de fatigue et pâleur ; - Saignements, notamment : - hématome et gonflement ; - Nausées (envie de vomir).