Perte de temps : il faut former le nouveau salarié, ce qui ralentit la cadence de travail. Perte d'argent : un salarié en CDD coûte cher : paiement des congés, paiement de la prime de précarité, etc. Perte de cohésion : il est difficile de créer un esprit d'équipe dans une entreprise qui possède un turn-over important.
D'une durée maximale de 18 mois, il peut être renouvelé une fois pour une durée déterminée qui, ajoutée à la durée du contrat initial, ne peut excéder 36 mois.
Le principal avantage du CDD est qu'il prend fin à la date convenue, contrairement au CDI. Le contrat se termine sans que l'employeur n'ait une justification à donner ou une procédure à respecter.
Parce que les salariés en CDD touchent beaucoup moins de compléments de salaires (heures supplémentaires, primes et autres éléments comme l'épargne salariale). Et quand ils en touchent, ces compléments sont moins élevés.
Il est interdit de conclure un CDD dans les cas suivants : Pour remplacer un ou plusieurs salariés en grève. Pour effectuer des travaux particulièrement dangereux et faisant l'objet d'une surveillance médicale spéciale (en cas d'exposition à l'amiante, par exemple), sauf dérogation exceptionnelle.
Elle figure sur le bulletin de paie correspondant. Par exemple, si un salarié est embauché sous CDD d'un an à hauteur de 1 500 € brut par mois, il percevra en fin de contrat une somme de 1 800 €. Dans la pratique, sa rémunération finale sera donc égale à 110% du salaire mensuel.
Le contrat à durée déterminée (CDD) n'est possible que pour l'exécution d'une tâche précise et temporaire. Le CDD à objet défini est réservé au recrutement d'ingénieurs et de cadres. D'une durée comprise entre 18 et 36 mois, il prend normalement fin avec la réalisation de l'objet pour lequel il a été conclu.
Les coûts directs d'un CDD comprennent le salaire brut, les charges patronales et les indemnités de fin de contrat (IFC) ou de congés payés (ICP). En général, les IFC représentent 10 % du salaire brut, excepté pour les CDD d'usage ou saisonniers.
Durée maximale
Le CDD peut prendre fin jusqu'au surlendemain du jour de reprise du salarié remplacé et dans la limite de 18 mois. Fin de l'absence. Le CDD peut prendre fin jusqu'au surlendemain du jour de reprise du salarié remplacé et dans la limite de 18 mois.
En dehors de la période d'essai, le CDD peut être rompu avant le terme prévu uniquement dans l'un des cas suivants : Accord entre l'employeur et le salarié Demande du salarié qui justifie d'une embauche en contrat à durée indéterminée (CDI).
La quasi-totalité (96%) perçoit des composantes variables de rémunération contre 72% des salariés en CDD. Inversement, l'écart est moins sensible dans les plus petites entreprises (10 à 99 salariés) où les CDI sont moins nombreux à toucher des compléments de rémunération (89,3% pour les CDI, contre 64% pour les CDD).
L'inconvénient principal du CDI est qu'il n'offre pas de flexibilité à l'entreprise : tout licenciement doit être justifié et encadré. La procédure de licenciement peut s'avérer longue et coûteuse.
Le contrat à durée indéterminée, ou CDI, correspond au type de contrat de travail le plus pérenne. En effet, il n'est pas soumis à une limitation dans la durée. Par conséquent, c'est aussi le contrat le plus convoité et le plus adapté pour un poste stable et permanent.
Le CDI Intérimaire : un contrat avantageux
La principale caractéristique de ce contrat, c'est son statut paradoxal. Il a pour but de diminuer la précarité du travail temporaire. Le CDI Intérimaire promet un salaire minimum tous les mois. Le salarié peut également avoir le droit aux congés payés.
Accroissement temporaire d'activité
Si l'entreprise a procédé à un licenciement économique au cours des six mois précédents, la durée du CDD est limitée à trois mois.
Un CDD peut être conclu dans certains cas pour remplacer le chef d'entreprise. Ce remplacement est possible dans les entreprises industrielles, commerciales, artisanales et agricoles. C'est également possible pour remplacer un professionnel libéral.
En principe vous avez droit à l'allocation chômage, sauf si vous êtes à l'origine de la rupture anticipée du contrat. Les salariés en contrat à durée déterminée (y compris en CDD à objet défini), ou les intérimaires en mission, peuvent bénéficier de l'allocation chômage quand le contrat se termine.
Pour avoir droit au chômage, la durée du CDD effectué doit être au minimum de 65 jours travaillés depuis la démission [2] (soit un CDD d'environ 4 mois pour être certain de totaliser 65 jours travaillés) ; - Vous devez totaliser une durée d'affiliation d'au moins 130 jours sur les 24 derniers mois.
Vous pouvez rompre votre CDD de manière anticipée à tout moment, en justifiant votre demande à votre employeur actuel, en indiquant par exemple par écrit la rupture du contrat et en fournissant le justificatif de l'embauche prévue (promesse d'embauche ou contrat de travail, par exemple).
Plus précisément, l'article L. 1243-13 du Code du travail pose le principe suivant : “les conditions de renouvellement sont stipulées dans le contrat ou font l'objet d'un avenant soumis au salarié avant le terme initialement prévu.” Ainsi, le salarié peut accepter ou refuser tout renouvellement de son CDD.
Les principales raisons du recours au CDD
Vient ensuite pour 65 % des employeurs le souhait d'évaluer les compétences d'un salarié avant une embauche plus durable. Réduire les risques d'un retournement de l'activité ou parce que l'on a l'habitude de recruter en CDD sont évoqués comme importants par 58 % des employeurs.
En principe, le coût d'un CDI est plus faible en cas de fin de contrat. En effet, en cas de rupture de CDI, l'employeur n'est pas tenu de verser la prime de précarité exigée pour un CDD. La période d'essai du CDI se montre également avantageuse pour l'employeur.