Être un manager implique avant tout subir le poids de la hiérarchie et les inconvénients de cette fonction font que le désintérêt se développe, car ils sont multiples comme subir plus de pression de sa hiérarchie 65 %, être responsable du travail des autres 45 %, gérer une forte surcharge de travail 39 %, mais surtout ...
Si l'on creuse, la liste est longue pour les défauts de management : ne pas tenir ses promesses, blâmer les collaborateurs pour les erreurs de leadership, manque de reconnaissance, remarques désobligeantes, traitement silencieux, prise de décision médiocre ou inexistante…
Limites du management directif
Il ne permet pas aux salariés de mieux s'épanouir dans leur environnement de travail. Lorsque l'équipe n'est pas assez motivée, elle peut s'ennuyer facilement et lâcher prise au moment inattendu. Le management directif diminue l'estime de soi des employés.
Les collaborateurs ont généralement peu confiance dans le manager. Le management directif est le plus susceptible de générer du mal-être au travail. Avantage : obtention de résultats rapides. Inconvénient : faible motivation des collaborateurs.
Quand le mauvais manager crée les conditions de l'échec
Objectifs difficilement atteignables, équipes surchargées, délais impossibles à tenir, changements de cap en dernière minute : en plus de ne pas définir les objectifs, le mauvais manager ne sait pas doter son équipe des moyens de réussir.
2- Le manager n'a que peu de reconnaissance de la part de ses équipes. Quelle que soit la qualité du manager, il est très rare d'avoir de la reconnaissance directe et permanente de la part de ses équipes. Si un manager attend celle-ci pour se motiver, il risque d'être déçu.
Contrairement aux forces, les faiblesses sont tous les éléments qui vous situent sous la moyenne ou qui nuisent à la réalisation de vos tâches. Pour reprendre l'exemple plus haut, une personne qui fait beaucoup de fautes d'orthographe pourrait dire qu'il s'agit d'une de ses faiblesses.
En effet, nous pouvons faire face à des comportements de la part de nos collaborateurs qui nous semblent inappropriés, inadaptés, gênants ou ne permettent pas l'atteinte des objectifs. Ces comportements surviennent régulièrement, ce qui nous fait donc penser que nous avons un problème de management.
Réagir face à un management toxique : mode d'emploi
Le plus souvent, la solution la plus simple consiste à informer son manager des conditions de travail qu'il est en train d'imposer à ses salariés. Cela consiste à faire remonter son mal-être au travail à celui-ci ou bien à un responsable RH de l'entreprise.
Un bon management peut améliorer le moral et l'engagement des employés. Il peut conduire à une productivité accrue, à une plus grande diversité sur le lieu de travail et à de meilleurs résultats commerciaux. Un bon management est la clé du succès dans tout secteur d'activité.
En effet, les premiers avantages d'un management réussi vont être que les équipes se sentent mieux, elles vont avoir de meilleures conditions de travail, une meilleure ambiance et donc aussi une meilleure cohésion. Elles vont donc naturellement avoir plus d'énergie lorsqu'elles vont aller au travail.
Selon Rensis Likert, psychologue américain, on peut distinguer quatre grands types de management : le management directif, le management persuasif, le management participatif, et le management délégatif.
Tout le monde peut occuper, plus ou moins bien, une fonction de management par temps calme, mais peu de managers ont les qualités de leadership et de décideur pour faire face aux situations complexes ou imprévues des temps agités, qui sont toujours des périodes décisives.
Statistiquement, le premier poste de manager est accédé autour de 30 ans. Attention, cela ne veut pas dire que vous êtes en retard si vous êtes manager pour la première fois à 40 ans. Cela dépend de la culture de l'entreprise, des perspectives de carrière dans votre métier, de votre souhait, etc.
Les types de problèmes généralement rencontrés en entreprise s'appliquent à tous les niveaux : aux questions liées à la vente (les coûts, le chiffre d'affaires), à la production (la qualité, les stocks, la localisation de la production), au financement (le prix de revient, les marges) et naturellement à l'humain ( ...
Le management devient toxique quand l'acte managérial lui-même, la façon de faire du manager, affectent fortement le bien-être et la performance des collaborateurs. L'issue dramatique la plus connue de la toxicité c'est le harcèlement, mais la toxicité ne se limite pas à cette situation.
Le management directif laisse parfois place à l'autoritarisme, et les relations avec les membres de l'équipe peuvent rapidement devenir anxiogènes, voire toxiques. Avec le temps, les collaborateurs compétents et motivés eux-mêmes peuvent commencer à douter de l'intérêt à rester impliqués comme ils le sont.
Le management autoritaire met durablement l'équipe dans une dynamique passive et éteinte du point de vue de sa créativité. Cette communication engendre de la frustration. Ce type de management entraîne une baisse d'estime de soi des salariés.