Le premier des inconvénients à faire une demande de reconnaissance de maladie professionnelle se situe dans le rapport à l'entreprise et à la hiérarchie. C'est parfois initier un climat d'incompréhension au sein de l'entreprise.
Vous êtes atteint d'une maladie professionnelle ? Vos frais médicaux sont pris en charge à 100 %. Pour compenser votre perte de salaire, vous pouvez percevoir des indemnités journalières. Si vous êtes déclaré inapte suite à cette maladie, vous pouvez recevoir une indemnité temporaire d'inaptitude.
Maladie professionnelle : le retour à l'emploi
En arrêt maladie ou au moment de la reprise de son activité professionnelle, votre salarié peut ne pas être en mesure de reprendre son emploi. Vous devez l'inciter à demander une visite de préreprise auprès du médecin du travail.
Ainsi, selon les cas, et sous réserve de remplir les conditions, le salarié victime d'une maladie professionnelle peut percevoir : Des indemnités journalières (IJ) Une indemnité temporaire d'inaptitude. Une rente d'incapacité temporaire.
Concrètement, une indemnisation de maladie professionnelle est plus avantageuse que celle d'une maladie simple : cette dernière correspond à 50% du salaire journalier de référence, contre 60% du salaire journalier pour une maladie professionnelle, et même 80% à partir du 29ème jour d'arrêt.
L'un des avantages de la retraite pour inaptitude, c'est qu'elle permet de bénéficier automatiquement du taux plein pour le calcul de la pension. Aucune décote n'est appliquée. Ainsi, le montant de la retraite pour inaptitude au travail ne peut pas être inférieur au minimum contributif.
Inaptitude d'origine professionnelle
Indemnité de rupture d'un montant au moins égal au double de l'indemnité légale de licenciement (sauf dispositions conventionnelles plus favorables) Indemnité de précarité : 10 % de la rémunération brute totale sauf si l'objet du CDD (saisonnier, contrat aidé...) ne le prévoit pas.
La reconnaissance en maladie professionnelle du Covid-19 permet de bénéficier d'un remboursement des soins à 100 % sur la base du tarif de la sécurité sociale.
Comment êtes-vous informé de la décision ? À la fin de l'examen de votre dossier, la CPAM ou la MSA vous adresse sa décision avec les explications qui la justifient (ou aux ayants droit en cas de décès). L'organisme l'adresse également à votre employeur et à votre médecin traitant.
Dans le cadre de l'assurance maladie, cela sera une reprise du travail. Cependant, le médecin conseil peut aussi décider en lieu et place du médecin traitant de fixer la reprise du travail que cela soit en accident du travail ou en maladie professionnelle ou en assurance maladie.
Le délai est de 4 mois si la pathologie est inscrite dans les tableaux de maladies professionnelles. Le délai est de 8 mois si la pathologie est soumise à un comité d'experts médicaux, qu'elle soit inscrite ou non dans un tableau.
Taux d'incapacité à partir de 80%
Le salaire annuel de référence pris en compte est au minimum de 20 048,80 et au maximum de 160 390,42 €. Votre taux d'incapacité est déterminé en le réduisant de moitié jusqu'à 50 % d'incapacité et en l'augmentant de moitié pour la partie du taux excédant 50 %.
Les arrêts maladie ont donc un impact limité sur l'acquisition des trimestres nécessaires au départ à la retraite. Mais s'ils sont répétés ou de longue durée, ils peuvent faire baisser le montant de votre retraite.
Le dispositif de maintien de salaire via les indemnités complémentaire peut également être amélioré par la convention collective applicable à l'entreprise, notamment via une garantie incapacité travail. En effet, votre convention collective peut prévoir le maintien du salaire à 100% du salarié en cas d'arrêt maladie !
Pendant l'arrêt, il perçoit (sous conditions) des indemnités journalières (IJ) de son organisme de Sécurité sociale (CPAM ou MSA), qui ne couvrent pas la totalité de la perte de salaire. L'employeur verse des indemnités complémentaires si le salarié remplit certaines conditions.
Si la maladie est prévue dans le tableau la décision sera rapide. Si elle n'est pas prévue celle-ci fera l'objet d'une étude mais que si cette maladie tendinite entraîne une incapacité d'au moins 25 pour cent.
Le solde de tout compte acquiert alors un effet libératoire pour l'employeur. Il s'agit donc d'un document extrêmement important que le salarié ne doit pas signer à la légère puisqu'il pourra faire obstacle à un éventuel contentieux ultérieur, par exemple, une contestation du montant de l'indemnité de licenciement.
Conclusion : Pour conclure, je dirai qu' avec une reconnaissance du caractère professionnelle de votre inaptitude, mieux vaut un licenciement pour inaptitude. Et comparé à une inaptitude non-professionnelle, la rupture conventionnelle peut être plus intéressante du fait de la non-suspension du salaire.
Les allocations chômage
Dès réception de votre lettre de licenciement pour inaptitude, vous pouvez vous inscrire à Pôle emploi. Après un délai de carence de 7 jours minimum vous percevrez vos versements. Simulez toutes vos aides en 2 min.
Le médecin conseil n'est pas habilité à juger l'inaptitude du salarié à reprendre son activité.
Seul le montant perçu pour la tranche supérieure à 20 % est imposable. Si vous avez par exemple une incapacité de travail de 50 %, vous serez imposé sur le montant correspondant à un taux d'incapacité de 30 % (50 - 20). Vous recevrez une fiche fiscale reprenant les montants à mentionner dans votre déclaration d'impôts.
Si vous êtes concerné, que faut-il faire ? En principe, il faut demander la Carte d'invalidité et simultanément dans le même dossier l'Allocation aux Adultes Handicapés — MÊME SI VOUS ÊTES CERTAIN DE NE PAS Y AVOIR DROIT !
Vous pouvez être reconnu invalide si votre capacité de travail et de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%) à la suite d'un accident ou d'une maladie d'origine non professionnelle. Vous pouvez obtenir le versement d'une pension d'invalidité pour compenser la perte de salaire.